Retsin_dossier - Galerie Schortgen

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Né en 1951.Vit et travaille à Bruges.
Participe à de nombreuses expositions de groupe ou individuelles.
Œuvres dans des collections privées en Belgique, France, Allemagne, Pays-Bas,
Luxembourg,
Les arts graphiques ont donné à Retsin les bases nécessaires à la pratique de
plusieurs techniques qui lui serviront à partir de 1980 à se lancer dans la réalisation
d’affiches publicitaires, design, graphisme et publicité pour les sociétés de mode.
Ainsi réunissant peinture traditionnelle et recherches picturales et techniques, il
commencera vers la fin des années 80 à se consacrer uniquement au développement
de ses perspectives artistiques. En 1992 débute son parcours artistique à part entière.
Dans ses tableaux la grande densité des images, les cibles, chiffres, lettres, puisant
ses mélanges d’images issues des médias, réalisant des collages à partir de bandes
dessinées, de coupures de magazines, d’images publicitaires, il forme les éléments de
son style. Tout en poursuivant dans cette voie, ses recherches picturales et techniques
se développent. C’est l’acrylique par sa flexibilité, les collages par leur élément
décoratif qui remportent ses premières faveurs.
Aussi, il entend redéfinir son individualisme artistique. Dès 1998, il réalise
également des peintures issues de posters, de modèles photographiques de stars de
cinéma, de pinups. Ses thèmes sont entre autre la culture médiatique, la publicité de
cinéma, l’accent étant mis sur l’influence toujours plus croissante de l’américanisme
et de sa culture populaire. Ses tableaux se font plus insistants, plus affichés, simulant
des erreurs. Progressivement sa technique sera celle de la « double peinture « .Une
fois la toile terminée, il va la gratter jusqu’à permettre de réaliser des effets précis de
composition et de retouche, obtenant ainsi le résultat rongé, effrité, qu’il appellera le
« distressed «
Son travail se caractérise aussi à définir des aspects de l’iconographie américaine. Le
motif de Marilyn Monroe est un de ces exemples types par lequel il renoue avec cette
tradition, introduite jadis par tant d’artistes du mouvement POP ART. Chez lui, la
peinture « affichée « semble ne plus se dissocier de l’art. Il cite : « Ce qui m’attire
dans l’iconographie américaine et son caractère typique, c’est le pluralisme de sa
culture, sa liberté, son optimisme. La fascination exercée par les médias et la
publicité, les affiches, la peinture de cinéma, les plaisirs de la trivialité, le sens à la
fois de la réalité et de la simplicité et par-dessus tout son côté «entertainment ».
Une exposition collective l’encourage dans cette voie et après s’être exprimé à
travers diverses techniques, suivant une évolution constante, un équilibre entre
rationalité et émotion, il porte son choix au décollage, marouflé sur toile.Son
itinéraire passe par de nombreuses étapes, aussi, les reflets du POP ART se font plus
insistants.
« Le Coca Cola est la grande star de cette scène marchande. C’est dans cet objet de
consommation que culmine le système capitaliste du mode de vie Américain et
américanisé. Le Coca Cola est un des symboles de pointe de l’ « American way of
life « qui rayonne jusqu’aux derniers recoins du Monde. Nombre d’artistes
Américains et Européens ont dédié des monuments à ce fétiche de la société de
consommation, s’efforçant de le rendre étrange par la forme, les couleurs, le matériau
ou la taille. Dans leurs sculptures, les artistes peuvent aller jusqu’à une forme
d’humanisation ironique, jusqu’à la monumentalisation, la multiplication
indénombrable…..
Une autre star, qui de toute évidence, occupe cette scène glorieuse, est
incontestablement «Citizen Mickey». Issu de la bande dessinée, promu mascotte du
« trade « américain, il s’est affiché comme le citoyen du monde, l’acteur le plus
Hollywoodien, nourrissant l’ imagination et la fascination des enfants de toute âge.
La bande dessinée, plus précisément le « cartoon » est considérée Outre-Atlantique
non seulement comme un art à part entière, mais se distingue par son volume, sa
diversité et l’ importance qu’ attribuent les collectionneurs à ce marché gigantesque.
Ainsi, une fois de plus, les Américains réussissent à conjoindre art et business.
C’était les artistes du pop’art et en particulier Andy Warhol qui se sont inspiré de cet
art populaire :depuis, innombrable les artistes qui à travers le monde ont repris le
thème de « Mickey Mouse. Retsin aussi !
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