Aussi, il entend redéfinir son individualisme artistique. Dès 1998, il réalise
également des peintures issues de posters, de modèles photographiques de stars de
cinéma, de pinups. Ses thèmes sont entre autre la culture médiatique, la publicité de
cinéma, l’accent étant mis sur l’influence toujours plus croissante de l’américanisme
et de sa culture populaire. Ses tableaux se font plus insistants, plus affichés, simulant
des erreurs. Progressivement sa technique sera celle de la « double peinture « .Une
fois la toile terminée, il va la gratter jusqu’à permettre de réaliser des effets précis de
composition et de retouche, obtenant ainsi le résultat rongé, effrité, qu’il appellera le
« distressed «
Son travail se caractérise aussi à définir des aspects de l’iconographie américaine. Le
motif de Marilyn Monroe est un de ces exemples types par lequel il renoue avec cette
tradition, introduite jadis par tant d’artistes du mouvement POP ART. Chez lui, la
peinture « affichée « semble ne plus se dissocier de l’art. Il cite : « Ce qui m’attire
dans l’iconographie américaine et son caractère typique, c’est le pluralisme de sa
culture, sa liberté, son optimisme. La fascination exercée par les médias et la
publicité, les affiches, la peinture de cinéma, les plaisirs de la trivialité, le sens à la
fois de la réalité et de la simplicité et par-dessus tout son côté «entertainment ».