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prospéré depuis contrairement aux autres). La Sarre et l’Ecosse ont été moins touchées et
dépassent mainte,nant la moyenne européenne de PIB/habitant.
Le PIB par habitant de la Flandre était en 2005 à la moyenne belge (à 99), Bruxelles était au
double et la Wallonie à 72. Certaines années, le taux de croissance régionale est supérieur en
Wallonie à ce qu’il est en Flandre. Mais l’écart se creuse. L’écart de taux de croissance s’est
réduit durant la période 2000-2005. La Wallonie ne décline plus, elle se redresse
progressivement. Le taux d’investissement augmente en Wallonie depuis 1990 mais reste
nettement sous le taux flamand (21,8% de la VAJ en volume, contre 24,4% en Flandre en
2000-2004). La Région a amélioré sa réputation de terre d’investissements étrangers et ses
exportations se portent mieux. Les gains de valeur ajoutée résultent surtout des gains de
productivité et se traduisent malheureusement moins par des créations d’emplois (taux
d’emploi de 56,2% en 2006, 56,9% en 2007,…). Mais le chômage se réduit (10,7% en 2006,
10,2% en 2007,…)
Un fort écart de croissance était à nouveau observé en 2006 mais qui reste douteux, étant basé
sur les données provisoires de la BNB par siège social. Les données définitives utilisent les
données ONSS par établissement pour répartir le PIB entre Régions. Exemple : Sidmar a
repris une partie des activités d’Arcelor, soit 2000 emplois vers un siège social situé en
Flandre.
2. Comparaison européenne
La Flandre ne figure pas parmi les 15 régions les plus prospères, parmi lesquelles on compte
cependant nombre de grandes villes-régions dont le PIB par habitant est fort élevé (Londres,
Bruxelles, Hambourg, Vienne, Ile de France, Stockholm, Prague). La Flandre se situe au
niveau du Trentin et du Veneto. Une 40 aine de régions la dépassent comme nombre de
régions allemandes. Le fait d’avoir des difficultés à atteindre le peloton de tête expliquerait en
partie le durcissement du discours communautaire.
Les transferts interrégionaux belges sont inférieurs à ce qui se passe à l’intérieur de la France
ou de l’Espagne par exemple. Cela permet de relativiser les discours tenus en Belgique.
Mieux vaut observer les politiques et résultats des anciennes régions industrielles plutôt que
les politiques menées en Flandre. Le Pays basque mène par exemple depuis 20 ans une
politique de mise en réseaux et de pôles de compétitivité. (PIB/hab en 2005 à 30% au dessus
de la moyenne européenne pour 12,5% en dessous pour la Wallonie et 20% au dessus pour la
Flandre)
Les transferts sont illustrés par le fait que le revenu disponible (ajusté) se situe pour 2004 à
91,6% de la moyenne belge alors que les revenus primaires de l’activité économique sont à
90,6%. C’est surtout le maintien de l’Etat fédéral qui garanti la plus grande part des transferts.
Pour Michel Quévit, les transferts sont un élément essentiel du Traité de Rome et un pays
comme l’Allemagne organise une péréquation dont la Flandre n’a pas voulu.
Ni la Flandre, ni la Wallonie ne sont homogènes. Le Brabant wallon, Liège et Arlon se situent
au top, une partie du Hainaut est tout en bas du classement. Le Brabant wallon en contribuant
au bon score wallon n’est pas près de faire partie d’un Bruxelles élargi.