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Thème 3 Partie 3 : Le maintien de l’intégrité de l’organisme par les mécanismes immuns
nécessite la reconnaissance et une coopération entre cellules immunocompétentes.
Chapitre1 : Les barrières naturelles et les microorganismes pathogènes
L’organisme possède des barrières naturelles qui limitent l’entrée d’agents étrangers,
susceptibles de provoquer des troubles plus ou moins graves.
I/Les barrières cutanéo-muqueuses :
Document 1
La peau qu’on appelle également
tégument est l’enveloppe de notre
corps ; elle est en continuité avec les
muqueuses qui recouvrent les cavités
naturelles de notre organisme.
Elle est également l’organe le plus
visible et le plus vaste de notre
organisme avec une surface de 1.8 m2
et un poids de 3 kg en moyenne chez
l’homme adulte de 70 kg.
La peau remplit de nombreuses
fonctions, la principale étant une
fonction de « barrière ». C’est un
organe immunitaire qui détecte et
combat les infections.
Elle intervient aussi dans la
thermorégulation.
C’est un organe sensoriel qui
transmet des informations sur le
toucher, la douleur, …
Représentation schématique de la peau humaine
et de ses principaux composants
Indiquez à quel type de tissu correspond le derme, l’hypoderme et l’épiderme. Trouvez une
rapide définition de ces différents types de tissus. (Cf. Première)
Derme : conjonctif dense et fibro-élastique
Hypoderme : graisseux vascularisé composé de lobules adipeux contenant des
adipocytes
Epiderme : L’épiderme est un épithélium pluristratifié kératinisé
Définition : Les tissus conjonctifs sont des tissus dont les cellules sont séparées
par de la matrice extracellulaire.
Les épithéliums sont des tissus constitués de cellules étroitement
juxtaposées (ou jointives), sans interposition de fibre ou de substance
fondamentale.
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Document 2
Les barrières naturelles qui isolent l’organisme du milieu extérieur correspondent à nos
épithéliums de revêtement : la peau et les muqueuses. Elles constituent la première ligne
de défense de l’organisme. Elles constituent chacune trois types de protection : physique
ou mécanique, biochimique, biologique.
La peau
Sa protection mécanique est assurée par la couche cornée dont les cellules
contiennent de la kératine, qui rigidifie sa surface et la rend imperméable à la
plupart des microorganismes pathogènes. Ces cellules sont jointives et ne
présentent pas d’espace intercellulaire.
Sa régénération et sa desquamation quotidienne éliminent la plupart des bactéries.
Sa protection biochimique est assurée par son acidité (sébum, sueur) qui s’oppose au
développement des bactéries et des champignons microscopiques.
Sa protection biologique est assurée par la flore commensale [ensemble de micro-
organismes qui vivent aux dépens de leur hôte sans lui être normalement nuisibles]
de surface qui contient des bactéries saprophytes limitant le développement des
germes pathogènes.
Les muqueuses
Protection mécanique : la paupière balaye l’œil en permanence, les cils vibratiles des
voies respiratoires aident le mucus chargé de grosses particules à être évacués et
limitent la fixation des microorganismes.
Protection biochimique : le lysozyme (enzyme bactéricide) et les anticorps de la
salive et des sécrétions lacrymales ont un rôle antiseptique. L’acidité de l’estomac
et du vagin, mais aussi de l’urine empêche la prolifération des microbes.
Protection biologique : la flore commensale intestinale élimine des microorganismes
pathogènes et stimule le système immunitaire (plaques de Peyer). La flore
commensale vaginale (Bacille de Doderlein) crée un milieu acide défavorable.
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A l’aide des documents fournis répondre aux questions ci-dessous :
1. L’épiderme constitue une barrière imperméable à la plupart des agents infectieux.
- Relever 3 de ses propriétés qui le confirment.
Les 3 propriété sont :
- Mécanique
- Biologique
- Biochimique
- Donnez les différentes protections conférées et expliquez rapidement pour chacune
en quoi elle consiste (en utilisant vos propres termes)
- L’épiderme est recouvert de kératine ce qui empêche les micro-organismes
pathogènes de passé
- L’épiderme est constitué de cellules jointives (pas d’espaces possible pour
un passage)
- Sa protection biochimique est aussi assurée par son acidité (sueur +
sébum)
- La protection biologique est assurée par la flore commensale (ensembles
des micro-organismes à la surface de la peau)
2. Donnez la définition de contamination.
Contamination est le terme médical utilisé pour désigner l'envahissement d'un
organisme vivant ou d'une chose par des micro-organismes pathogènes.
Quelles sont les différentes voies de contamination de l’organisme ? DIAPO 1
Schéma ci-dessous à compléter.
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3. Compléter le tableau ci-dessous concernant l’intérêt immunologique des éléments
associés aux muqueuses après en avoir donné une définition.
Muqueuse
Elément lié
Intérêt immunologique
respiratoire
le mucus
Limité la fixation des micro-organisme
les cils
aident le mucus chargé de grosses particules à
être évacués et limitent la fixation des
microorganismes.
les sécrétions nasales
Limite fixation des micro-organismes
oculaire
les paupières
balaye l’œil en permanence
les larmes
rôle antiseptique
digestive
la salive
rôle antiseptique
le suc gastrique
empêche la prolifération des microbes
le suc pancréatique et la
bile
empêche la prolifération des microbes
la flore intestinale
commensale
élimine des microorganismes pathogènes et
stimule le système immunitaire
Barrière
naturelle
peau
Muqueuse
Voies de
contamination
Respiratoire
Cutanée
Digestive
Sexuelle
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4. Associer chaque élément au type d’action qui lui correspond.
Eléments
immunitaires
une action
physique ou
mécanique
une action
chimique
une action
biologique
Cellules jointives
X
Sébum
X
Sueur
X
Mucus
X
Cils respiratoires
X
Lysozyme
X
Paupières
X
Bile, suc
pancréatique
X
Flore commensale
X
Miction
X
Acidité gastrique
X
4. Proposer des exemples de situations dans lesquelles la peau et/ou les muqueuses ne
vont plus jouer correctement leur rôle de barrière.
-Lors d’une plaie ouverte la peau ne peux plus joué le rôle de barrière
-Lors de brulure la peau ne joue pas non plus son rôle
-lors d’une infection
II/ Microorganismes et infections
Document 3
L’envahissement ou pouvoir invasif est la capacité de certaines bactéries d'envahir et de
se multiplier rapidement dans les tissus d'un organisme hôte et d'y provoquer des
troubles plus ou moins graves. Cet envahissement se fait en plusieurs étapes.
Neisseriameningitidis, plus connu sous le nom de Bacille de la méningite, pénètre dans le
corps de l'organisme par la voie nasale par exemple. Pour ne pas être évacuée par le
souffle des narines, cette bactérie est équipée de "crochets", appelés pili, qui lui
permettent de mieux se cramponner à la surface des cellules. Il s'agit d'une sorte de
ventouses pour adhérer à la cellule hôte, d'abord de façon non spécifique et réversible,
puis de façon définitive et irréversible. C'est l'étape de la fixation ou adhésion. Une fois
fixée, la bactérie peut entrer dans les cellules par phagocytose, soit en entraînant la
destruction de la cellule, soit en ne faisant que la traverser. Elle rejoint ainsi un tissu
particulier, appelé tissu-cible. Certaines bactéries possèdent un équipement enzymatique,
véritables outils qui lui permettent d'envahir et de détruire les tissus de l'hôte. C'est
l'étape d'invasion.
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