Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie TP 1 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie Objectifs : Distinguer les caractères morphologiques des Monocotylédones et Dicotylédones. Connaître la morphologie des appareils végétatifs herbacés et ligneux. Analyser les ramifications des tiges et des rameaux Observer la structure des bourgeons. Etudier les organes de réserves utilisés couramment dans l’alimentation. Introduction : Appareil Végétatif : Angiospermes : Morphologie : Page 1 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie 1.1 Méthodes d’étude Lors de l’étude morphologique d’une angiosperme ou d’une partie de son appareil végétatif (rameau d’arbre, par exemple), il convient de noter les points suivants : -nature herbacée ou ligneuse de la tige -modalités de la croissance pour une tige ligneuse -disposition et morphologie des feuilles -position et nature des bourgeons -disposition des ramifications des racines -adaptations éventuelles à la mise en réserve La réalisation de dessins rend plus précise l’observation des caractères importants. 1.2 Morphologie de l’appareil caulinaire =appareil aérien 1) Faire un schéma de l’appareil caulinaire d’un des échantillons. 1.2.1 Deux grands types de tige 2) A partir des échantillons, distinguer les caractéristiques des deux grands types de tige. a) Tiges herbacées b) Tiges ligneuses 3) A partir des échantillons, repérer comme sur les rameaux du Document 1, les cicatrices des écailles des bourgeons à l’origine d’une unité annuelle de végétation. Faire un dessin d’observation de deux rameaux ligneux à croissance différente. Page 2 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie Document 1 : Morphologie de deux rameaux ligneux Les modalités du fonctionnement du bourgeon présent à l’extrémité du rameau permettent de distinguer deux modes de croissance : -tiges à croissance monopodiale : -tiges à croissance sympodiale : 1.2.2 Etude des feuilles a) Caractères généraux 4) Faire un dessin d’observation d’une des feuilles sur la paillasse et mettre les légendes. Page 3 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie Document 2 : caractères généraux des feuilles des dicotylédones b) Diversité morphologique des feuilles La morphologie des feuilles est l’un des caractères permettant d’identifier les espèces .Il existe une grande diversité du limbe. Cette diversité est illustrée sur le Document 3 par les feuilles de quelques espèces d’arbres forestiers ou d’ornementation. Les segments représentent 5 cm. Page 4 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie Document 3 : Diversité du limbe des dicotylédones 5) Compléter le document 4. Il est souvent possible de distinguer Monocotylédones et Dicotylédones sur la base de leur morphologie foliaire. 6) Compléter le tableau après avoir comparer les feuilles de Monocotylédones à celles de Dicotylédones : Monocotylédones Dicotylédones Pétiole Orientation du limbe Forme du limbe nervation Cependant, il s’agit là de caractères généraux ; il existe des feuilles de Dicotylédones sessiles (chèvrefeuille) ou parallélinerves (plantains). Page 5 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie c)Phyllotaxie La phyllotaxie (disposition des feuilles le long de la tige) est une autre caractéristique de l’espèce. Ainsi, les feuilles sont réparties dans l’espace, ce qui évite leur recouvrement mutuel et optimise la capture de l’énergie lumineuse. Document 5 : Deux dispositions phyllotaxiques chez les angiospermes 1.2.3 Etude des bourgeons a) Position des bourgeons sur la tige Le bourgeon terminal Les bourgeons axillaires Page 6 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie b) Organisation des bourgeons 7) Réaliser une coupe transversale dans un chou de Bruxelles et dans un bourgeon de marronnier. Faire un dessin d’observation de chacune des coupes et mettre les légendes à l’aide du texte ci dessous. Le chou de Bruxelles, dont l’observation est facilitée par la taille, montre l’organisation d’un bourgeon nu. Les différentes feuilles se recouvrent, protégeant ainsi le point végétatif qui les a formées. A l’aisselle de chacune des jeunes feuilles, on peut déjà observer un bourgeon axillaire. Les bourgeons nus se trouvent le plus souvent sur des tiges herbacées. Ne disposant d’aucune protection, ils meurent à la saison froide. Les tiges ligneuses, comme les rameaux du marronnier portent des bourgeons écailleux qui constituent une forme de passage de l’hiver. Dans les bourgeons à bois, les écailles brunes, recouvertes d’un enduit cireux, la propolis, protègent la tige embryonnaire et ses ébauches foliaires. Les bourgeons à fleurs contiennent eux les ébauches des organes reproducteurs ; 8) Compléter le tableau comparant les végétaux herbacés aux ligneux. Les végétaux herbacés Les végétaux ligneux Tige bourgeon Durée de vie Remarque : parmi les végétaux herbacés, on trouve des monocotylédones et des dicotylédones. Par contre, chez les végétaux ligneux, il n’y a que des dicotylédones. 1.3 Morphologie de l’appareil racinaire L’appareil racinaire constitue une partie non visible, puisque souterraine, de la plante en place. La comparaison des appareils racinaires respectifs de jeunes plants de pois et de maïs permettra de dégager les points importants pour l’étude morphologique des racines. 1.3.1 Disposition des ramifications Page 7 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie Document 6 : Comparaison de jeunes plants de pois (Fabacées) et de maïs (Poacées). a) Système pivotant Exemple : le pois b) Système fasciculé Exemple : le maïs 1.3.2 Zonation fonctionnelle des racines 9) A l’aide d’une loupe binoculaire, observer une jeune racine de maïs. Vous distinguez sur une jeune racine, de la pointe de la racine (apex) vers la base : la coiffe, la zone glabre (siège du phénomène d’allongement cellulaire), la zone pilifère, garnie de poils absorbants. Plus proche de la base se Page 8 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie trouve la zone subérifiée, dépourvue de poils et dont les parois des cellules externes sont recouvertes de subérine. Faire un dessin d’observation de cette jeune racine de maïs. 1.4 Morphologie des organes de réserve 1.4.1 Caractères communs Le document 7 présente quelques organes de réserve utilisés dans l’alimentation. Ceux-ci montrent des caractéristiques communes, adaptées à leur fonction de mise en réserve, qui rendent difficile l’identification de la nature caulinaire ou racinaire de ces organes. Ils sont souterrains : l’enfouissement contribue à les isoler du froid hivernal. Ils sont tubérisés : leur forme courte et massive est liée à l’accumulation des réserves. Document 7 : Quelques organes de réserve utilisés dans l’alimentation. 1.4.2. Différents types d’organes La présence ou l’absence de bourgeons permet de distinguer deux types d’organes. Page 9 Organisation de l’appareil végétatif des Angiospermes : morphologie a) Organes caulinaires Rhizome : Tubercule caulinaire : Bulbe : b) Organes racinaires Page 10