TPE : Savants et Sciences,
hier et aujourd’hui.
Le Sida, quelles évolutions
pour la maladie de l’Amour ?
Tpe réalisé par :
BELLEUDY Clémence
FERREIRA Soraia
ALKHAYER Oussama
Le Sida, quelles évolutions
pour la maladie de l’Amour ?
Le TPE est disponible à l’adresse suivante :
http://tpe.sida.08.free.fr
Plan du dossier :
Introduction
I - Evolutions Scientifiques
1) La découverte du sida
2) Les biomécanismes du virus
3 ) Quels sont les signes extérieurs, les symptômes ?
4) Quels sont les traitements ? Où en est la recherche actuelle ?
II - Evolutions Sociales
1) La répartition du Sida dans le monde
2) La médiatisation du sida et sa prévention
3) Témoignages
4) Le point de vue de la société
Conclusion
Introduction :
Depuis plus de 20 ans déjà, le Sida fait des ravages dans le monde entier. Selon l’ONU SIDA le virus a
tué 20 millions de personnes dans le monde depuis que les premiers cas ont été diagnostiqués en 1981.
Aujourd’hui de 34 à 46 millions de personnes sont séropositives dans le monde dont 26.6 en Afrique.
Chaque jour, 8 000 personnes meurent du SIDA.
Le VIH, qui désigne le Virus de l'Immunodéficience Humaine, est une maladie qui touche le système
immunitaire. En effet, lorsque ce virus pénètre dans le corps, il va infecter et détruire certaines
cellules qui coordonnent l'immunité (défenses de l'organisme contre les microbes).
Lorsque ces cellules sont en nombre insuffisant, l'immunité n'est plus efficace. Des maladies graves
dues à des microbes peuvent alors se développer. Quand une personne est contaminée par le VIH, son
organisme n'est pas capable de l'éliminer. Mais elle ne va pas se sentir malade immédiatement. Le VIH
met en général plusieurs années avant de détruire les défenses immunitaires. On ne parle de sida que
lorsqu'une personne souffre d'une maladie opportuniste*.
Donc, un malade du sida a forcément une infection par le VIH, alors que toutes les personnes infectées
par le VIH n'ont pas développé le sida.
Le virus vit à l’intérieur de certaines cellules du corps, qui sont présentes dans les sang et les
secrétions sexuelles. Le virus se transmet donc :
- Par les rapports sexuels non protégés avec pénétration vaginale, anale ou buccale.
- Par les échanges sanguins, notamment par l’intermédiaire d’une seringue (partage de matériel
d’injection en cas d’usage de drogues injectables, piqûre accidentelle chez un professionnel de santé,
transfusion de sang avant 1985)
- transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou l’allaitement.
La transmission par des contacts sexuels sans pénétration (contact bouche-sexe féminin, bouche-anus,
frottements des sexes sans pénétration) ou par de simples blessures (sans l’intermédiaire d’une
seringue), est exceptionnelle. Les autres liquides comme la salive, la sueur, les larmes, ne peuvent pas
contenir assez de virus actif pour permettre une contamination.
Première Partie :
Les Evolutions Scientifiques
1) La découverte du sida
Les premiers cas de Sida ont été diagnostiqués aux Etats-Unis en 1981.
A ce moment-là, on ne parlait pas encore de sida pour décrire ce nouveau
syndrome d'immunodéficience inexpliqué : il portait plusieurs noms, entre
autres le " gay syndrome ", car il fut initialement identifié chez des
homosexuels. En 1982, les médecins français commencent à se mobiliser
avec l'apparition en France de cas similaires. A cette époque, un certain
nombre de recherches avaient déjà été entreprises au niveau mondial
depuis la première description de cette maladie chez des homosexuels,
observée par la suite chez des hémophiles transfusés ; ce qui laissait
soupçonner que l'agent infectieux responsable était un virus. Une fois le
virus détecté, il fallait le caractériser. Des chercheurs ont alors fait
appel à l'équipe américaine du Dr Gallo qui avait décrit le seul rétrovirus*
humain connu à l'époque, le HTLV 1. Le Dr Gallo les informa qu'il était lui aussi à la recherche du virus
responsable de ce que l'on allait appeler sida et pensait qu'il s'agissait du HTLV 1, virus associé à une
maladie.
2) Les biomécanismes du virus
L’apparition de la maladie SIDA ne se produit généralement que plusieurs années après la contamination
initiale : il s’agit du stade
terminal d’une infection par le
VIH.
Ce virus est une très petite
particule sphérique de 90 à 120
nanomètres de diamètre, limitée
par une enveloppe hérissée de
nombreuses « spicules » de
protéines. La sphère est creuse
et contient une capside* formée
de protéines. La capside
renferme la molécule porteuse
de l’information génétique sous
forme d’ARN. Le VIH est un
rétrovirus car son matériel
génétique est constitué d’ARN et non pas d’ADN.
Les cellules parasitées par le VIH sont celles qui présentent à leur surface une protéine membranaire
particulière (ou marqueur). Ce marqueur se trouve en forte quantité à la surface des lymphocytes T. Le
virus fusionne alors sa membrane avec celle de la cellule, afin de faire entrer son matériel génétique et
certaines enzymes. Ce matériel est sous forme d’ARN. Or celui des lymphocytes est sous forme d’ADN.
Pour intégrer le matériel génétique du CD4, le virus doit donc transformer cet ARN en ADN. Il le fait
grâce à une enzyme virale, la transcriptase inverse. Une fois transformé en ADN, le patrimoine
génétique du virus entre dans le noyau du lymphocyte grâce à une autre enzyme, l’endonucléase. Là, il
s’intègre au génome de la cellule. Grâce à la machinerie cellulaire, le nome du virus est traduit en
ARN et transcrit en protéines. Une autre enzyme virale, la protéase, se charge de terminer la
fabrication des protéines nécessaire à la fabrication de nouveaux virus VIH (protéines de l’enveloppe,
enzymes…). Ce processus est appelé la maturation. Ces nouveaux virus (contenant un nouveau brin
d’ARN viral et de nouvelle enzyme) sont ainsi libérés dans l’organisme. Ils vont pouvoir infecter
d’autres cellules. Cette prolifération se fait au détriment des lymphocytes, dont le nombre chute. Les
défenses immunitaires ne sont plus efficaces. L’organisme n’est plus capable d’empêcher la
prolifération de certaines bactéries ou virus, ni l’apparition de tumeurs. Le développement de ces
maladies opportunistes finit par entraîner la mort de la personne infectée.
3 ) Quels sont les signes extérieurs/symptômes ?
Le SIDA est caractérisé par la baisse des défenses immunitaires de l'organisme. Il n'y a pas de
symptômes spécifiques au SIDA.
Beaucoup de gens ne développent aucun symptôme alors qu'ils viennent d'être infectés. Cependant,
certaines personnes attrapent une sorte de grippe trois à six semaines après avoir été exposés au
virus. Comme ces premiers symptômes disparaissent en général entre une semaine et un mois, ils sont
souvent malencontreusement associés à une autre infection virale.
3.1 Première phase : La primo-infection
Les symptômes de l’infection par le VIH se manifestent dans les semaines qui suivent la contamination
et ressemblent à ceux de la grippe ou de la mononucléose* :
La primo-infection peut se traduire par des symptômes tels que :
Maux de gorge/angine
Ganglions
Maux de tête
Rougeurs / éruptions de boutons sur la peau
Fatigue
Douleurs musculaires et articulaires
Si un comportement à risque a pu être le déclencheur de ces symptômes, il faut consulter rapidement
un médecin et lui faire part de cette notion de risque. Seul le dépistage sanguin établit le diagnostic de
l'infection.
Au moment de l’ apparition des premiers symptômes , la personne infectée est particulièrement
contagieuse. Durant cette période, la quantité de virus dans le corps est importante et se diffuse dans
différentes parties du corps, en particulier dans les tissus lymphatiques. A ce stade, la probabilité que
la personne infectée transmette le virus est haute.
Ces symptômes persistent durant une semaine à un mois, puis disparaissent.
3.2 Deuxième phase : la phase asymptomatique
Puis, la quantité virale diminue alors que le système immunitaire du corps lance une bataille orchestrée.
Une phase asymptomatique (absence de symptômes), totalement silencieuse, va durer de quelques mois
à plusieurs années.
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