
Etant donné les relations de dominance/récessivité déterminées au 1), les proportions des phénotypes des
mouches de F2 d’après ce tableau sont 9/16 [+], 3/16 [eb], 3/16 [vg], 1/16 [vgeb] (indiquez les
phénotypes dans le tableau). Ces proportions correspondent aux résultats de la F2, donc il y a au moins
deux gènes impliqués dans le phénotype de P2. L’hypothèse n°2’ est donc validée.
3) L’étude du back cross confirmerait ce résultat
Bilan : Les souches parentales sont toutes les deux homozygotes. Il y a deux gènes mutés indépendants
ebony et vestigial responsables du phénotype de P2 ; ils sont portés par deux autosomes. Les allèles mutés
sont récessifs devant les allèles sauvages.
Exemple 2 : Gènes liés
P1 : souche sauvage pure
P2 : souche mutante pure [corps noir, ailes courtes]
Résultats :
F1 : 100% [+]
F2 : 74,5 % [+], 8,5% [b], 8,5% [vg], 13,5% [bvg]
BC : 41,5%[+], 8,5% [b], 8,5% [vg], 41,5% [bvg]
1) Analyse du croisement-test : P1xP2 F1 100% [+] ; Détermination des relations de
dominance/récessivité
A partir de l’étude de la F1, nous allons déterminer quel(s) est/sont le(s) allèle(s) dominant(s) et
récessif(s).
La F1 est homogène avec 100% de phénotype sauvage ; qu’il y ait un ou plusieurs gènes impliqués dans
le phénotype de P2, le(s) allèle(s) est/sont récessif(s) devant le(s) allèle(s) sauvage(s). Il n’y a pas de
différence de phénotype entre les mâles et les femelles donc le(s) gène(s) étudié(s) est/sont portés par un
ou plusieurs autosomes.
2) Analyse du croisement-test : F1xF1 F2 : 74,5 % [+], 8,5% [b], 8,5% [vg], 13,5% [bvg] ;
Détermination du nombre de gènes impliqués
a) Hypothèse n°1 : un seul gène est impliqué dans le phénotype de P2
Si un seul gène est impliqué alors le tableau de croisement donnant la F2 est le suivant.
Etant donné les relations de dominance/récessivité déterminées au 1), les proportions des phénotypes des
mouches de F2 sont ¼ [+], ¼ [b], ¼ [vg], ¼ [bvg] (indiquez les phénotypes dans le tableau). Ces
proportions ne correspondent pas aux résultats de la F2. D’autre part, des phénotypes recombinés (par
brassage inter ou intrachromosomique) différents des souches sauvage et P2 apparaissent en F2 ; s’il y a
brassage, il y a donc au moins deux gènes impliqués. L’hypothèse n°1 est donc invalidée.