Anatomie-physiologie de pneumologie Cours sur livre p 307 Thorax : cage qui protège l’appareil respiratoire, qui par sa mobilité permet les mouvements de respiration (inspiration et expiration). Cage thoracique : cône tronqué avec un orifice Elément osseux : colonne vertébrale avec 12 vertèbres dorsales avec apophyse transverse où s’articule les côtes. Canal modulaire où la moelle épinière nerfs moteurs du corps. Vertèbres sont articulées entre elles par des disques et ligaments pour permettre les mouvements et les rotations : souplesse En avant de la cage thoracique, il y a le sternum (os plat qui s’articule en haut de la clavicule par le manubrium. Côtes : il y en a 12 - 8 côtes qui se fixent sur le sternum par des articulations et du cartilage condrosternale. - La 9ème et la 10ème : le cartilage se fond avec celui de la 8ème. - 11ème et 12ème : côtes flottantes côtes non reliées au sternum. Le cartilage est souple mais avec la vieillesse, il perd sa souplesse. La cage thoracique garde la possibilité de mouvement : on peut augmenter et diminuer le volume de la cage thoracique : - Si augmentation de volume : INSPIRATION - Si diminution de volume : EXPIRATION (chasse l’air des poumons) Muscles : Pour augmenter ou diminuer le volume thoracique, il faut des muscles thoraciques avec certains ayant un rôle inspiratoire et expiratoire. Les muscles intercostaux ont 2 fonctions : - Ferme le thorax des vertèbres au sternum - Permet les mouvements de la cage thoracique grâce aux fibres. Il y a des fibres obliques d’avant en arrière. Lorsqu’elles se contractent, elles réduisent l’espace des muscles intercostaux alors les côtes se rapprochent. 1 D’autres fibres ouvrent l’espace intercostal donc augmente le volume de la cage thoracique. Le muscle pectoral qui s’étend du haut de la clavicule jusqu’aux 6ème côtes. Quand il se contracte, il soulève les côtes. Il permet d’augmenter le volume de la cage thoracique. Inspiration : - Muscles intercostaux - Diaphragme (muscle plat qui sépare le thorax de la cavité abdominale) La cage thoracique est une boite souple qui de part les mouvements des côtes et de la colonne peut augmenter et diminuer de volume. Les variations de volume sont dues aux muscles respiratoires dont certains sont inspiratoires (augmentation de volume) et d’autres expiratoires (diminution de volume) S’il y a atteinte des muscles comme par myopathie, la respiration n’est plus possible car il n’y a plus la possibilité d’augmentation de volume. Il faut alors une assistance respiratoire extrême par trachéo. Le travail respiratoire : Quand on respire, on inspire et il y a augmentation du volume thoracique et contraction des muscles respiratoires : augmentation du volume dépression intrathoracique on fait un appel d’air. Quand on a finit l’inspiration, toute la cage thoracique (os, muscles, articulations) a un mouvement de rétraction élastique (étirement puis relâchement et on revient à la longueur de départ) Quand on inspire, les muscles respiratoires se contractent puis à la fin ils se relâchent (chassent de l’air). Mais l’expiration est spontanée. Diaphragme : a 3 parties : Partie fibreuse : s’insère face interne des côtes en arrivant au sternum. Sur cette partie repose le péricarde. 2 coupoles diaphragmatiques (1 à droite et 1 à gauche) Diaphragme : muscle respiratoire principale. Quand il se contracte, il rapproche les côtes et remonte. Quand on expire, les coupoles montent, le diaphragme se contracte et rapproche les côtes. Donc cela permet de grande variation de volume. Quand on inspire, les coupoles se relâchent et descendent : augmentation de volume de la cage thoracique. Les coupoles varient de 8 à 9 cm de hauteur suivant l’inspiration et l’expiration. 2 Les pathologies qui touchent les coupoles diaphragmatiques sont la poliomyélite (atteinte neurologique) : atteinte des coupoles et du diaphragme qui se paralysent. Séparation du thorax et de l’abdomen mais avec des orifices pour : - L’œsophage - La veine cave supérieur (ramène du sang de la partie inférieure du corps jusqu’à l’oreillette D) - Aorte : issue du ventricule G et descend pour ramener du sang artériel dans la partie inférieure du corps. Trachée : C’est un conduit qui va de la glotte jusqu’au niveau des alvéoles pulmonaires. Longueur de 13 à 16 cm. Elle est formée : - d’anneaux cartilagineux qui rendent le tuyau rigide et ne se modifie pas - se divise en 2 branches qui vont vers les poumons et qui se redivisent jusqu’à 25 fois. Cf. livre p 312 La muqueuse bronchique : Elle tapisse l’intérieur des bronches de la trachée jusqu’aux bronchioles terminales. Muqueuse avec différentes cellules : - Cellules cillées - Cellules caliciformes Les cellules reposent sur la fibre basale où il y a des cellules basales qui évoluent pour donner des cellules cillées ou caliciformes. Les cellules caliciformes sécrètent du mucus qui est libéré par les cellules et tapisse toute la surface de l’épithélium bronchique comme un film. Les cellules cillées avec un battement régulier et dans le même sens, vont faire glisser le tapie de mucus, qui va des petites bronches jusque dans la trachée puis il est dégluti. Le tabac : - Modifie le fonctionnement ciliaire : les cils perdent leur homogénéité et certains sont détruits - Effet sur le fonctionnement des cellules caliciforme - Au stade de bronchite chronique, les dégâts sont irréversibles Insuffisance respiratoire 3 Alvéoles pulmonaires : Cellules alvéolaires de type 1 et 2 avec différentes fonctions : avec une partie arrondie et un cytoplasme très fin. Le surfactant : substance tensioactive qui permet de maintenir une alvéole ouverte comme une bulle de savon. Les pathologies pulmonaires sont des atteintes des bronches : bronchites chroniques, emphysème… 4