Editorial du IIème dimanche de Carême 18 février 2016
Le visage du Christ, Soleil de justice et de miséricorde
En ce deuxième dimanche du Carême, l’annonce de la Passion, de la souffrance et de la Croix,
est liée à la Transfiguration. Ce miracle est la manifestation du bonheur de l’âme humaine du Christ
qui est plongée dans la vison de la gloire divine. Cette vision se manifeste par un rejaillissement
lumineux à travers son corps. En effet, dès le premier instant de sa conception, à l’acceptation de la
Vierge Marie à l’Annonciation de l’Archange Gabriel, l’âme humaine de Jésus est créée et
immédiatement unie à son corps dans la Personne éternelle du Verbe divin, le Fils bien-aimé. Sur le
mont Thabor, cette divinité et cette humanité se manifestent. Notre nature humaine est ainsi
honorée au delà de toute espérance. Mais c’est bien par la Passion, le Sacré Cœur transpercé et la
Résurrection de l’Agneau innocent que le pardon des péchés est offert aux êtres humains.
L’apparition de Moïse et du prophète Élie nous rappelle l’exigence des dix commandements, la piété,
la prière, le respect du Créateur et Père, l’honneur dû à nos parents et à ceux qui nous guident dans
la vérité, ne pas tuer ni blesser, ne pas abuser de notre sensualité, ne pas voler, ne pas mentir,
fonder le couple dans la promesse du mariage, ne pas jalouser. Est-ce si lointain ? Pouvons-nous être
associés au salut ?
Le 11 février 1858, sainte Bernadette aperçût « une dame vêtue de blanc : elle portait une
robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied. » Le
mercredi 24 février 1858, la dame transmet ce message : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez
Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! » Le 13 juillet 1917, les
enfants de Fatima virent « sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec
une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il,
devaient incendier le monde ; mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la
main droite de Notre-Dame en direction de lui ; l'Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit
d'une voix forte : Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! »
Aimer Dieu et son prochain comme soi-même, briller de cet amour exigeant, notre nature ne
le peut sans s’ouvrir et participer à la lumière divine. Le Sauveur est être la source jaillissante du don
de Dieu. Il nous donne la force de nous relever et d’espérer être heureux et en paix en étant des
miroirs comme le Cœur Immaculée de Marie Corédemptrice.