Toute action peut être ritualisée, compulsionnelle. Rite: notion de pulsion. Les actions sont
ritualisées, rythmées par des interdictions, des empêchements. Ça évoque le rituel religieux
qui permet de découvrir la fonction centrale du Père.
Aujourd'hui avec les labos, la maladie devient une religion. La névrose obsessionnelle est une
religion privée, adressée au père. L'action a une cohérence, une visée, qui se découvre dans le
sens. La dimension religieuse revêt aussi une dimension sacrilège: là où est attendu respect et
soumission on trouve des insultes, des désirs criminels, pensées obscènes, scatologiques: ça se
manifeste sous la forme d'adresse et le sujet ne peut s'en défendre. Dans la psychose, la
volonté de tuer se traduit par un passage à l'acte alors que dans l'obsession une idée est
toujours combattue par son contraire.
L'hallucination provient du réel, de l'extérieur, alors que la pensée vient du surmoi chez
l'obsessionnel. Il y a une lutte qui épuise, chez l'obsessionnel qui se défend entre un surmoi
intérieur dans un mouvement double avec déplacement.
Le psychotique entend des voix qui lui disent de tuer: "j'ai entendu une voix qui m'a dit
que…". Au début tout était névrotique pour Freud et il a fallu le refoulement pour différencier
la psychose et la névrose.
Lacan explique la psychose par la forclusion du Nom du père: symboliquement il faut
assumer et transmettre la fonction du père. Le décès du père a toujours des conséquences
importantes.
Freud parle d'un refoulement sur un point précis: la sexualité. Dans la sexualité il y a une
réalité inassimilable: la castration.
La psychose c'est la fonction du père mise ou tenu en échec: l'idée c'est l'accomplissement
dans la psychose. Le psychotique tue ou fuit pour se suicider. La fonction est un terme
psychanalytique. Le refoulement permet de se soutenir. Un même signe n'a pas forcément la
même cause.
Il ne s'agit pas de répertorier des signes, il faut chercher la structure:
Déni PERVERSION
Rejet PSYCHOSE
Refoulement NEVROSE
Chez le névrosé une explication a une influence. Chez le psychotique une explication
provoque un délire.
La pulsion aliène, le pervers est soumis sans échappatoire à la pulsion qui aliène le désir. IL y
a de la pulsion dans la psychose qui vient de l'extérieur du sujet: le sujet entend des voix.
Quelle est la position que prend le sujet à l'intérieur de la cellule familiale? (l'œdipe). Qu'est
ce qui préside au choix de l'enfant? C'est mon père que ma mère a désiré, moi elle ne me
connaissait pas, ou elle voulait un garçon et je suis une fille…
Le désir est mis à mal: d'où le processus œdipien d'identification au père: identification
aliénante mais permettant de dé fusionner. ça fait référence à la loi, à l'interdit de l'inceste. On
interdit le UN. Faire 2 c'est aimer l'autre à ne faire plus qu'un, c'est créer un fou: le rêve, le
fantasme.
Avec l'identification au père, on arrive au 3. Qu'est ce qui fait qu'un enfant fait le choix de
quelqu'un d'autre, d'extérieur, à l'adolescence?
C'est là que l'on quitte sa mère, pour s'avancer sans filet vers un homme ou une femme.
C'est par la pulsion scopique, le regard qui porte au loin, oriente, attire, pour sortir de l'unité,
pour aller vers l'extérieur. Le regard c'est la sublimation qui met à mal l'objet dans sa