2010 Internet et les médias: bon ou mauvais ménage ? Julie Nizet, Raïssa Gikag et Pauline Potgens Liège 01/06/2010 Sommaire Introduction...p3-4 Pub et autocensure…p5-6 Twitter et Facebook, info ou intox ?...p7-8 Internet : solution de facilité ?...p9-10 Annexes Articles…p12-15 Comment repérer les « trucs » de manipulation…p16-17 D’où proviennent leurs directeurs (des grands médias) ?...p18 Termes utilisés par les médias US…p18 Illustrations…p19 Glossaire…p20 Bibliographie…p21 2 Introduction Tout d’abord, qu’est-ce qu’un média ? Le média est un moyen de diffusion d’informations. Média, mass média, moyens de diffusion, moyens de communication de masse, tels sont les mots ou expressions qui sont fréquemment Europe : les connexions haut débit par types utilisés comme des d'accès synonymes. (En milliers de lignes) Pays Accès Internet Connexion haut débit L’idée de média 2007 implique l’idée Belgique 60 % 56 % d’intermédiaire, il Bulgarie 19 % 15 % s’agit d’un Allemagne 71 % 50 % intermédiaire de Grèce 25 % 7% type technologique. Espagne 45 % 39 % Si l’on voulait France 49 % 43 % simplifier à Italie 43 % 25 % l’extrême, on Chypre 39 % 20 % pourrait dire que Luxembourg 75 % 58 % les médias sont toujours des appareils, des objets techniques, c’est-à-dire des objets construits. Ils sont donc artificiels et font partie de la civilisation technologique dont le développement terrible caractérise notre siècle, sans aucun doute. Internet en Belgique en 2009. 3 En 2009, la consommation de médias comme la TV, la radio et les quotidiens recule en faveur de l’utilisation d’Internet. En Belgique, 6 familles sur 10 disposent d’une connexion Internet et 96% des internautes disposent d’une connexion à haut débit. 72% des Belges ont actuellement accès à Internet, soit 4% de plus qu’en 2007. Le temps que l’internaute belge passe en ligne augmente également. Cette durée devrait encore augmenter dans les prochaines années. Au total, 5,9 millions de Belges surfent chaque mois et 4,6 millions de personnes surfent quotidiennement sur le Net. Ces nombres indiquant les personnes allant sur Internet,… La réduction de la visite des médias à la TV, dans les journaux,… par la population. Internet et les médias, bon ou mauvais ménage ? 4 Pub et autocensure Un média peut-il proposer des informations objectives quand il tire massivement ses revenus de la publicité ? Certains anciens directeurs osent parler, faisant preuve d’un grand courage, de cet important problème. C’est le cas de l’ancien directeur du monde, Jacques Fauvet, qui eut l’audace de déclarer qu’il y avait parfois autocensure au sein d’une rédaction, lorsque certaines informations menaçaient des annonceurs importants. Les situations sont souvent délicates en matière de tabac, de ventes d’armes ou d’énergie atomique par exemple. Alors, lorsque l’on sait que les sites internet ne récoltent des fonds principalement grâce à la publicité, peut-il être considéré comme un média fiable ? Beaucoup d’articles sur internet comme dans la presse écrite, ne sont là que pour soutenir les publicités, ou sont même parfois des publicités déguisées. Une pression énorme est exercée sur les journaux et les sites d’information, une pression économique. Oserait-on encore présenter un programme de qualité , réfléchi , alors que le concurrent présente des jeux télévisés etc… qui attirent beaucoup plus le public. On peut vraiment dire que la pub, de par sa présence ou son absence, règne sur les médias. Les chaînes très regardées se verront proposer des contrats publicitaires alléchants, les chaînes plus sérieuses qui transmettent de(plus ou moins) vraies informations seront pénalisées financièrement. Quelques médias osent encore informer le public, mais ils sont devenus très rares. 5 On constate également que les directeurs des grands journaux et sites d’informations ont d’abord travaillé dans des sociétés diverses, des banques etc… Alors, le but premier ne serait-il pas de faire de l’argent ? Quel est le pourcentage d’informations qui sont cachées au grand public, pour un contrat ici ou là ? La réponse, ce serait aux intéressés de la communiquer… 6 Twitter et Facebook : Infos ou intox ? Des sites en lignes comme Twitter ou Facebook qui sont à présent les réseaux sociaux les plus consultés en Europe et en Amérique sont d’excellentes caisses de résonnances mais il semblerait que certains journalistes y mettent de gros doutes quant a l’utilisation de ces sites comme sources d’informations. Ils s’avèrent être d’excellents outils pour couvrir un événement en direct qui se déroule à l’autre bout de la planète mais de fausses informations y circulent pour autant. Des analyses ont été faites à ce sujet. Cinq journalistes de radios publiques francophones ont fait une expérience baptisée « huit clos sur le net » dans lequel ils vont se couper du monde n’ayant qu’à portée des ordinateurs , afin d’accéder à Twitter et Facebook ; le but étant de voir si c’est sources d’informations sont aussi pertinentes et fiables que les sources traditionnelles. Les événements diffusés par Facebook ou Twitter ont un gros décalage avec les médias traditionnels. Ceux –ci vont vite, très vite et diffuse des informations qu’un média ordinaire aurait diffusé 5 jours après. De plus, des groupes se créent en quelques instants dès que l’évènement est annoncé et peuvent inventer à leur gré une fausse rumeur concernant ce sujet. 7 Ces réseaux sociaux touchent plus particulièrement une tranche d’âge entre 15-31 ans. La plupart des gens sont des jeunes, et diffusent des informations en premier lieu qui leur parlent plus et qui seront par exemple en première page 2 jours après dans un journal de presse. Certains internautes se questionnent pour autant sur la véracité de ces informations : il est vrai qu’un bon nombre d’informations diffusés sur Twitter et Facebook sont le résultat de plaisanteries intentionnées. Ces sites en lignes ont un avantage, c’est qu’ils diffusent en un temps record leur informations cependant celles-ci ne sont pas toujours fiables contrairement aux médias traditionnels tels la presse, la télé qui prennent le temps de vérifier leurs informations avant des les diffuser au monde entier. 8 Internet, solution de facilité ? Avec la rencontre du numérique et des médias, on trouve aujourd’hui des termes comme médias numériques, électroniques ou e-médias. Exemple : la télévision ou la radio (médias de grande diffusion). En revanche l’adaptation de ces médias traditionnels sur internet a été également mise en œuvre. Aujourd’hui la plupart des grands journaux ont des sites spécialisés comme Tf1 ou encore France 2 et pensent qu’à l’avenir, c’est dans la presse qu’internet sera le plus concurrentiel. Cependant la télévision devance de quelque peu internet. Celui-ci présente très peu de chaines spécifiques mais plutôt des journaux télévisés, des reportages,… Par contre, la presse écrite et les magazines se sont très vite disputés la place pour s’installer sur internet afin d’avoir une autre ressource de revenus. Internet possède un grand avantage par rapport aux médias traditionnels L’internaute choisit où il veut aller, ce qu'il veut voir, et combien de temps il va le voir. Il est le créateur/acteur de sa propre utilisation. Internet est beaucoup moins cher en coût d'acquisition d'un nouveau client que n'importe quel autre média. L’avantage principal c’est que les contenus ne sont plus limités à un article mais s’accompagnent d’hypertextes qui renvoient à des liens où d’autres informations sont diffusées. Les sons et les textes peuvent s’entrecroiser à travers la multicanalité qui est celle du multimédia : des sites de radio vont par exemple permettre à l’internaute d’écouter des émissions, tout en ayant accès à des textes et à des images. 9 Cependant elle suscite quelques inconvénients. Par rapport aux mises en pages très élaborées de la presse écrite quotidienne ou magazine, les mises en pages sur internet sont encore assez frustres et ont à gérer un grand nombre d’informations. Ainsi une première page de presse sur internet peut présenter jusqu’à trente informations là où un quotidien écrit n’en livra que quatre ou cinq. L’information sur internet est généralement donnée de manière brute et moins intelligible que le journal. Il faut se dire que l’internaute est désormais de plus en plus dans une logique de consultation que de simple lecture. Internet risque de prendre le dessus sur les médias traditionnels plus particulièrement les journaux quotidiens qui sont menacés par la presse gratuite, de part sa facilité de manipulation et le grand nombre d’informations qu’il peut diffuser. Mais un problème survient toujours, c’est la véracité de certaines informations diffusées par internet . Alors, Internet, solution de facilité ? 10 ANNEXES 11 Article tiré du soir. 74% des Wallons ont surfé en 2009 n.c. Lundi 31 mai 2010 74% des Wallons ont utilisé Internet en 2009 et 68% des foyers wallons disposent d’un ordinateur, révèle l’Agence Wallonne des Télécommunications. C’est dans les écoles que les lacunes sont les plus importantes. Ces chiffres sont en évolution mais le Baromètre TIC réalisé par l’Agence Wallonne des Télécommunications (AWT) révèle que l’utilisation des nouvelles technologies n’est pas uniforme et laisse encore en retrait bon nombre de citoyens et d’organisations. Les personnes seules, à revenus faibles et âgées constituent le groupe le moins ouvert aux nouvelles technologies. Les Wallons utilisent principalement leur ordinateur pour envoyer et recevoir des e-mails (64 pc), rechercher des informations d’actualité (58 pc), effectuer des opérations bancaires (45 pc) et pour “discuter en direct” (44 pc) mais ils sont encore frileux quand il s’agit notamment d’effectuer des achats en ligne ou vendre via des enchères, révèle le Baromètre. C’est dans les écoles que les lacunes sont les plus importantes. Les établissements primaires et secondaires disposent en moyenne de 8,5 ordinateurs pour 100 élèves, dont 6 sont connectés à Internet et seulement 1,9 ont moins de 30 mois. La moyenne est plus faible que dans les autres pays européens. L’usage des videoprojecteurs et des tableaux numériques interactifs est à présent assez marginal, et trop peu d’enseignants sont formés aux nouvelles technologies. L’AWT pointe un “double décalage” dans le milieu scolaire. Ainsi, les écoles n’utilise pas suffisamment les mondes virtuels et les réseaux sociaux et perdent ainsi le dialogue avec les jeunes qu’elles veulent éduquer. D’autre part, on remarque que si les enfants sont très actifs dans les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook, ils manquent de compétences numériques attendues dans le monde actif. Dans les entreprises, l’équipement informatique est important et l’usage “basique” des nouvelles technologies, comme la création d’un site web, la recherche d’informations ou l’utilisation du mail, est efficace. Mais l’e-commerce, les connexions mobiles à Internet ou la création d’une version du site adaptée aux mobiles connaissent un succès plus mitigé. Les communes utilisent quant à elle de plus en plus Internet. Ainsi, 258 des 262 communes wallonnes disposent d’un site mais celui-ci pourrait être plus fonctionnel, constate l’AWT, qui préconise la présence d’un webmaster. Suite à ce Baromètre, l’AWT a établi une série de 16 recommandations. Elle préconise ainsi de renforcer l’éducation et la formation aux nouvelles technologies pour tous, et de développer davantage leur usage dans les écoles. 12 De son côté, le ministre wallon en charge des Nouvelles technologies, Jean-Claude Marcourt, a annoncé qu’il présenterait à l’automne un plan global et intégré qui permettra de développer en Wallonie une infrastructure technologique “upgradée” lui permettant d’être plus concurrentielle. 13 (Belga)Article tiré de la DH Pub et Internet font bon ménage (02/06/2010) Alors que la plupart des secteurs traditionnels font grise mine, le Net voit ses recettes publicitaires s’envoler Eco Blog: le blog économique de DH.be BRUXELLES En presse écrite, les recettes publicitaires ont connu une forte érosion pour aujourd’hui se stabiliser. La télé, la radio et l’affichage font légèrement mieux tandis que le cinéma se prend les pieds dans le tapis. En revanche, du côté d’Internet, avec un chiffre d’affaires global encore largement inférieur à celui des autres médias, la pression publicitaire ne cesse de croître et a atteint l’an dernier près de 130 millions d’euros, soit une progression de 9 % par rapport à 2008. Les chiffres des années précédentes étaient de 46,5 millions en 2006, de près de 85 millions en 2007 et de 119 millions en 2008. Dans le même temps, victimes de la crise, les médias traditionnels stagnent. “Cette croissance est en phase avec nos prévisions , explique Patrick Marck, General Manager d’IAB Belgium. Mais, en Belgique, la publicité en ligne possède encore un très large potentiel de croissance.” On constate en effet d’importantes différences d’utilisation selon l’entreprise ou le secteur d’activité. Plus gros annonceur publicitaire en Belgique, Procter&Gamble ne consacre que 1,6 % de son budget aux annonces en ligne. En revanche, Belgacom (8,1 %), Unilever Bestfoods (6,3 %), Telenet (14,4 %), Mobistar (8,2 %) ou Renault (6,2 %) se positionnent très nettement au-dessus de cette même moyenne. ”Les différences sont particulièrement importantes selon les secteurs d’activité , précise Stéphanie Radochitzki, Country Manager de Havas Digital Belgium et administratrice d’IAB Belgium. Les domaines des services, du transport, des télécoms ou de l’énergie semblent avoir mieux perçu le potentiel de la publicité en ligne. Alors que des secteurs comme la santé, la beauté, l’habillement ou l’alimentation ne l’ont pas encore entièrement appréhendé.” 14 Tous les secteurs ne réagissent pas de la même manière face au potentiel d’Internet. Ainsi, du côté des banques, Dexia y consacre 8,8 % de son budget global, mais Deutsche Bank (18,1 %), ING (21,6 %) et Citibank (24,5 %) misent davantage sur ce média encore relativement récent. De même, dans le secteur automobile, on note des extrêmes avec Fiat qui ne dépense pas un cent sur la Toile, tandis que Volvo et Nissan n’hésitent pas à y consacrer 16 % de leur budget. “Alors que le consommateur belge achète de plus en plus on line, on peut s’étonner que certains, en Belgique, n’aient pas encore perçu le potentiel d’une présence active sur Internet ”, constate Bruno Van Boucq, président de la DMA et administrateur de l’IAB. “Faute d’acteurs nationaux suffisamment présents, les consommateurs belges sont souvent amenés à effectuer leurs achats en ligne auprès de sites étrangers. C’est autant d’emplois et de chiffre d’affaires perdus pour l’économie belge.” V. S. 15 16 17 18 19 Glossaire Twitter : Twitter est un outil de réseau social et de microblogage qui permet à l’utilisateur d’envoyer gratuitement des messages brefs, appelés tweets (« gazouillis »), par Internet, par messagerie instantanée ou par SMS. Facebook : Facebook est un réseau social créé par Mark Zuckerberg et destiné à rassembler des personnes proches ou inconnues. Depuis décembre 2009, il rassemble plus de 400 millions de membres à travers la planète. Véracité : nom féminin singulier, qualité de ce qui est vrai. Erosion : nom féminin singulier, usure, dégradation progressive. Stagner : verbe, ne faire aucun progrès. 20 Bibliographie http://www.numerama.com/magazine/14907-5-journalistes-cloitres-uneexperience-sur-twitter-et-facebook-pipee-d-avance-maj.html http://penseesdoutrepolitique.wordpress.com/2010/02/03/twitter-etfacebook-cest-bien-mais-ca-va-trop-vite/ http://195.154.196.81/siteXerfi/spot/pdf/6COM04.pdf http://www.1-ter-net.com/avantages.html http://www.journaldunet.com/cc/01_internautes/inter_nbr_eu.shtlm LIVRES L’usage des médias en temps de crise de Alain Moreau 21