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TOUT CONTRE LEO/ CIE DU DAGOR
THEATRE A PARTIR DE 9 ANS
d'après le roman de Christophe Honoré (Ed. Ecole des loisirs)
DOSSIER DE PRESENTATION DU SPECTACLE
DOSSIER PEDAGOGIQUE
COMPAGNIE DU DAGOR
[email protected]
05 55 33 44 85 / 06 87 30 73 84
TOUT CONTRE LEO
de Christophe Honoré
adaptation et mise en scène
Marie Blondel
jeu
Thomas Gornet
scénographie
Frédéric Pickering
lumières
Frédéric Rebuffat
collaboration artistique
Julien Bonnet
chargée de diffusion
Marina Tullio
photos
Thierry Laporte
design de l'affiche
Laurent Besson
co-production
Cie du Dagor
Festival Le P'tit Strapontin/Cie Commediamuse/Cie Martine Fait du Théâtre
Création en résidence au théâtre de la Marmaille-Limoges (87) et à
l'Espace Rotonde de Petit-Couronne (76)
LA PIECE
"Au milieu de l'escalier, j'ai stoppé net, arrêté par un silence inhabituel.
Sans faire de bruit, je me suis faufilé dans la salle à manger. J'ai laissé la
lumière éteinte et je me suis posté dans l'axe du passe-plat, un peu en
arrière, pour rester dans le noir. De là, on voit toute la cuisine. Et j'ai vu. J'ai
vu mon père et ma mère serrés l'un contre l'autre près de l'évier et qui
sanglotaient. Jamais je n'avais imaginé que mon père avait des yeux qui
pleuraient."
C'est comme ça, seul dans le noir, que Marcel apprend que Léo, son frère
aîné, est malade du sida. Qu'il va mourir. Et c'est à partir de cet instant que
lui, P'tit Marcel, doit faire comme s'il ne savait rien...
Des années plus tard, Marcel, devenu adulte, est toujours hantée par la
maladie de Léo. Il veut apaiser sa douleur. Il veut dire adieu à Léo mais les
mots lui manquent. Un feutre, une feuille de papier... Marcel redessine son
enfance pour mieux la dire, la comprendre et enfin tourner la page...
Tout contre Leo raconte avant tout une histoire de famille, une histoire de
secret et de non-dits, bref une histoire comme il s'en cache dans toutes les
familles. Tout est vu à travers les yeux et à la hauteur d'un enfant de dix
ans, P'tit Marcel, narrateur de la pièce. Nous adoptons sa révolte, ses
coups de rage, nous rions parfois de ses bêtises, restons touchés devant
sa détresse et sa colère. A aucun moment, la pièce ne se veut pathétique
ou larmoyante, simplement sensible et vraie.
Le thème du SIDA est prétexte à d'autres interrogations, autour de l'amitié,
de la mort et du deuil. Ces questions sont abordées avec pudeur mais sans
hypocrisie, interpellant différemment les enfants comme les adultes.
NOTES D'INTENTION
"Tout contre Léo nous offrait l'occasion de rester dans le monde de
l'enfance et d'aborder les rivages de l'adolescence, la chance de travailler
un texte qui réussit le tour de force d'être à la fois poétique et concret. (...)
Tout contre Léo traite d'un sujet "difficile" comme on dit, dont on parle peu
aux enfants, en tout cas pas souvent avec autant de délicatesse : l'amour
fraternel. L'amour familial, filial. L'amour.
Notre spectacle sera- je l'espère- à l'image de l'écriture de Christophe
Honoré : simple, émouvant, drôle et rigoureux. "
Thomas Gornet, comédien
"Je me souviens très bien de ces moments où on découvre ce qu’est la
vérité. Quand on sent bien qu’on sait mais qu’autour, tous font semblant.
Quand les secrets se dévoilent au fur et à mesure qu’on grandit et que la
carapace protectrice de l’enfance s’amenuise. Quand on gronde à
l’intérieur et qu’on n’a pas la place pour éclater.
(...) Je connais bien Thomas. J’aime le diriger, on se comprend vite. C’est
un enfant, il est vif et drôle, prêt à toutes les fantaisies. Mais je veux aller
chercher en lui le trouble, la noirceur, la tristesse compressée à l’intérieur
pour pouvoir aller et venir entre P’tit et Grand Marcel.
Marie Blondel, metteur en scène
LA COMPAGNIE
La compagnie du Dagor, association loi de 1901, a été fondée en 2001 par Thomas
Gornet, metteur en scène, comédien et écrivain.
Elle a au départ permis de tourner le spectacle Zilou parle de Patrick Lerch (éd.
Lansman), pièce impliquant 8 comédiens-stagiaires de la promotion 1999-2001 de
l’Académie théâtrale de l’Union, école nationale dépendant du Théâtre de l’Union-CDN
du Limousin.
Depuis ses débuts, la compagnie a crée neuf pièces, dont L'oeil de l'ornithorynque, un
spectacle destiné au jeune public. Thomas Gornet y abordait déjà des thèmes sensibles
et intimes, avec pudeur et émotion : ceux de la différence, de l'homosexualité, de la
difficulté du passage à l'âge adulte...
THOMAS GORNET, comédien
Thomas Gornet a trois chapeaux.
Un chapeau de metteur en scène : il a notamment travaillé sur des textes de Jean-Luc
Lagarce, Patrick Lerch et Georges Feydeau avec sa compagnie, la Cie du Dagor.
Un chapeau de comédien et/ou assistant metteur en scène : il a joué entre autres pour
Silviu Purcarete, Emilie Valantin (Théâtre du Fust), Bertrand Bossard, la compagnie Les
Brigands, Philippe Labonne, Alban Coulaud, Jorge Lavelli, François Gérard (La
Manivelle), Johanny Bert (Théâtre de Romette) et Didier Bezace. Depuis 2005, il crée
également des spectacles jeune public, en collaboration avec Marie Blondel : il joue
ainsi dans deux monologues : L’œil de l’ornithorynque qu’il a écrit et Tout contre Léo de
Christophe Honoré.
Et un chapeau d’auteur : trois de ses romans ont déjà été publié par l'Ecole des loisirs :
Qui suis-je ?, qui traite du thème de la découverte de l'amour homosexuel, Je n'ai plus
dix ans, une histoire de passage de l'enfance à l'âge adulte et L'amour me fuit, un
chagrin d'amour à 10 ans.
MARIE BLONDEL, metteur en scène
Après avoir suivi trois ans de formation au Conservatoire National de Région de Rouen,
elle intègre l’Académie théâtrale de l’Union en novembre 2001.
Elle a également une formation en chant lyrique et a créé la musique de Eva Peron de
Copi, mise en scène de Yann Dacosta.
Elle a joué sous la direction de Yann Dacosta dans Exercices de style de Raymond
Queneau, Les précieuses ridicules de Molière ; Xavier Durringer dans Quoi dire de plus
du coq ? ; Bertrand Bossard dans Toute gueule raisonnable (suscite en moi un
sentiment désagréable), et Jacques Lassalle dans Ouvrez de Nathalie Sarraute.
En 2003, elle fonde la compagnie Martine fait du théâtre, met en scène La maison de
Bernarda Alba de Lorca et crée Un visa pour l’amour.
Elle travaille avec la compagnie jeune public O'Navio Théâtre, actrice principale de
Flonflon et Musette d'après Elzbétia et de Ou va l'eau ? d'après Jeanne Ashbé.
Elle collabore avec la compagnie du Dagor depuis plusieurs années et a notamment
participé au précédent spectacle, L'oeil de l'ornithorynque.
LA PRESSE
A propos de la répétition publique de Tout contre Léo
"Sur scène, Marcel c'est Thomas Gornet, auteur, comédien et metteur en scène, (...)
qui fait revivre cette période terrible de l'enfance de p'tit Marcel. Comment supporter
cette idée de maladie ? Comment imaginer que son frère, si beau, va mourir ? Et on
pense quoi à 10 ans quand on tente de vous cacher la vérité ? Bref, c'est l'univers d'un
enfant aux portes de l'adolescence, qui doit grandir plus vite que prévu. Même si le
spectacle est inachevé (spectacle en cours de création), l'essentiel est déjà là et c'est
simple, drôle, émouvant, grave et très tendre."
Coralie Zarb, Le populaire du centre-Limoges, 3 mars 2009
"Lors de sa venue à Wasquehal, Suzanne Lebeau disait ne se poser aucune limite sur
ce qu'il faut partager avec les enfants. Le meilleur comme le pire. Le texte de
Christophe Honoré, Tout contre Léo, parle ouvertement du sida avec les yeux de
l'enfance.
La compagnie du Dagor a fait de ce texte une pièce remarquable où Thomas Gornet,
lui-même auteur de livres pour la jeunesse, dépeint les troubles de ce petit frère meurtri
par la maladie de son frère. Une pièce présentée ce week-end salle Brel, à l'invitation
de la Manivelle Théâtre.
P'tit Marcel a 10 ans. Au milieu de ses trois frères ainés et de ses parents, il est celui
qu'on met à l'écart des conservations de grands. Mais un jour, il voit ses parents
sangloter à l'annonce de la maladie de Léo, le plus beau de ses frères. Il va mourir du
sida dont il est malade depuis trois ans. Et P'tit Marcel ne doit rien savoir. La vie doit
continuer, sauf pour Léo et P'tit Marcel qui se demande ce que sera la vie sans lui.
Entre peur et lâcheté, l'enfant se donne des raisons de pleurer pour en masquer la vraie
raison. Marcel veut entendre la vérité, même si elle fait mal. « Tu n'as pas l'âge d'avoir
la vie gâchée », lui dit sa grand-mère. Et pourtant, il ne veut de Léo que son amour.
Tant qu'il en est encore temps.
Les feuilles blanches constituent l'espace de jeu que Thomas Gornet froisse, dessine,
troue. Elles deviennent les personnages, expriment les humeurs du futur adolescent.
Dessiner sa peine pour mieux la canaliser. Cette peine est le reflet de l'amour profond
que Marcel éprouve pour Léo. S'il n'est pas simple de parler de maladie aux enfants,
leur parler d'amour est bien plus simple. Et a tellement plus de sens pour les aider à
devenir de grandes et belles personnes."
Stéphanie Franchomme, La Voix du Nord, 23 mars 2010
A propos de L'oeil de l'ornithorynque
"Ce monologue bénéficie d'une écriture très simple et belle, imagée, à travers laquelle
le monde de l'enfance, la découverte et l'expérience de la vraie vie sont exprimés avec
justesse, sincérité et tendresse. Thomas Gornet possède tous les traits et les attitudes
pour endosser ce jeune personnage."
Jacques Morlaud, L'Echo de la Haute-Vienne, 11 décembre 2006
"Entre rêve et réalité, c’est notre histoire à tous que cet enfant raconte, celle,
universelle, de la difficulté de grandir. Une plongée, drôle et cruelle, dans le monde de
l’enfance qui s’en va…"
Théâtre de la commune, centre dramatique national d'Aubervilliers, mai 2008
A propos de Je n'ai plus dix ans, Ed. L'école des loisirs
"La liberté, chez Thomas Gornet, c'est de réussir à dire, grâce à un enfant, la réplique
de la solitude. (...) L'auteur redonne, après tous les filtrages d'un grand art, l'exacte
émotion que j'éprouvais enfant. L'analyse subtile d'un univers imaginaire qui donne un
sentiment de réalité".
Cultures et débat, octobre 2008
"Thomas Gornet parle (ou écrit vrai) simplement, avec sincérité. Avec une forme de
naïveté si savoureusement retranscrite, nous suivons les étapes-clés permettant à un
enfant de devenir grand : l'éveil des sentiments, la construction de son individualité,
l'affirmation de son caractère, accompagnée, puberté oblige, par des changements
physiques".
Médiathèque de Bezons, octobre 2008
A propos de Qui suis-je?, Ed. L'école des loisirs
"Enième roman, serait-on tenté de dire, d’une quête identitaire, affective et sexuelle,
dans le genre tranche de vie adolescente, des malaises ordinaires aux petits bonheurs,
des gros complexes aux grands chagrins d’amour… Et pourtant, cette brève histoire
d’amour déçu porte en elle une indéfinissable étincelle, une touchante naïveté et une
cohérence narrative et émotionnelle qui donnent envie d’en parler et d’inciter à la lire –
ne serait-ce que pour son dénouement en demi-teinte, pour son écriture sereine, à la
fois travaillée et spontanée et pour la justesse du ton, avec ce qu’il faut d’accents
désenchantés… "
Blandine Longre, SITARTMAG, Décembre 2006
L'AUTEUR DE L'OEUVRE ORIGINALE
CHRISTOPHE HONORE est né en Bretagne (Carhaix, Finistère). Il fait des
études de Lettres Modernes et de Cinéma à Rennes.
En 1995, il s’installe à Paris et écrit une dizaine de romans pour la
jeunesse édités pour la plupart aux éditions L'Ecole des Loisirs parmi
lesquels Tout contre Léo, Mon coeur bouleversé ou L'affaire P'tit Marcel. Il
devient également chroniqueur pour plusieurs revues tel que Les Cahiers
du Cinéma ou Première.
En 1997, il publie son premier roman pour adulte L'Infamille, suivi en 1998
par une première pièce de théâtre Les Débutantes. En 1999, il publie son
deuxième roman pour adulte La Douceur, sélectionné pour le Prix
Renaudot.
Après avoir co-écrit le scénario de Les Filles Ne Savent Pas Nager avec
Anne-Sophie Birot et celui de Novo, film de Jean-Pierre Limosin en 2002, il
réalise son premier long métrage, sélectionné à Cannes dans la section Un
Certain Regard, 17 Fois Cécile Cassard avec Béatrice Dalle et Romain
Duris.
Il continue son ascension en dirigeant, en 2004, Isabelle Huppert et Louis
Garrel dans l’adaptation du roman de Georges Bataille, Ma Mère.
En 2006, il tourne Dans Paris, un film auquel participe Romain Duris, Guy
Marchand et Louis Garrel, présenté à la quinzaine des réalisateurs à
Cannes.
L'année suivante, il accède à la compétition officielle pour sa comédie
chantante Les Chansons D'Amour.
CHRISTOPHE HONORE A PROPOS DE TOUT CONTRE LEO
"Il est difficile de choisir un titre. Quand on choisit le prénom d'un enfant, on
ne sait pas quelle sera son identité. Là, on connaît l'identité de son
personnage et il faut lui choisir un nom.
"Tout contre" veut dire "près de", mais peut avoir le sens de "tout ce qui va
contre" Léo.
Ce livre était mon premier livre. Le thème du SIDA était proche de moi.
Mon petit frère avait 12 ans à l'époque, et quand on discutait du SIDA, il
sortait fièrement de son portefeuille un préservatif. Je me rendais compte
que le discours tenu auprès des jeunes était toujours préventif, et que l'on
voit les choses différemment lorsqu'on a quelqu'un de proche atteint par la
maladie.
Je connais quelqu'un atteint du SIDA, écrire un roman était une façon
d'intervenir. Ce livre est dédié à Julien et Bernard, c'est pour eux deux que
je l'ai écrit.
Je sais aussi par expérience qu’un enfant de dix ans a déjà tout compris de
ce qui allait se passer, des déceptions, des trahisons, du fait que la pureté
n’existe pas, de la façon dont la société fonctionne.
J'ai écrit Tout contre Léo en trois mois, mais l'écriture a été précédé d'un
long temps de maturation. Il faut de l'énergie pour écrire un livre pour
enfants, il doit y avoir un élan. La littérature est un espace où on peut rester
intransigeant, un territoire où on peut être courageux".
EXTRAIT
"Trois nuits les yeux grands ouverts et défilant devant : mes plus beaux
souvenirs avec Léo.
Mais c'est fini les jours de fête. Je dois me faire à l'idée d'une vie moins
Léo.
Moins son visage grognon quand, le samedi midi, je saute sur son lit en lui
gueulant dans l'oreille : "IL EST L'HEURE DE METTRE LE COUVERT!".
Moins ses bras tendus qui m'agrippent par les pieds et me font marcher la
tête à l'envers.
Moins sa bagnole pourrie où je peux écrire à la craie sur la boîte à gants.
Moins son sourire léger quand je lui fais lire les lettres de Gwen et qu'il me
fait croire qu'elles sont tellement jolies qu'il voudrait les recopier.
Moins ses gueulantes parce que soi disant j'accapare la télé tout le weekend avec mes émissions de sport et mes jeux vidéos.
Moins les parties de beach-volley, Pierrot et Tristan contre Léo et moi."
Les thèmes :
• l’amour fraternel
• la maladie dans le cercle familial
• la confrontation aux préjugés et aux clichés
• la mort et le deuil
• la mémoire et le souvenir
Les réactions des jeunes lecteurs (d'après le blog de la médiathèque
de Noisy-le-sec)
Normalement, je n'aime pas lire, mais le livre "Tout contre Léo" est spécial
car j'ai beaucoup aimé. Presque tous les livres que je regarde, ça ne me
donne pas envie de lire mais quand j'ai vu ce livre, je le voulais. Votre livre
est génial et je l'adore mais c'est triste parce qu'il a le SIDA, même que j'ai
pleuré. Continuez comme ça pour vos livres et c'est très très cool. Ce livre
est cool mais triste...
08 09 2008 - Ophélie, 5ème - Collège Terrain Fayard - Saint-André - La
Réunion
J'aime bien ce livre car P'tit Marcel est un personnage intéressant. Entre
p'tit Marcel et Léo il y a un amour fraternel. Pour les personnes
intéressées, lisez-le !
Maëva, CM2 - Léo Lagrange
Moi, je suis en quatrième et j'ai trouvé ce livre assez bien car il énonce la
vie de tous les jours et il est émouvant. Je vais le présenter à ma classe et
je suis contente de l'avoir choisi car c'est un bon livre.
Manon, 4ème - Saint-Etienne-le-Molard
J'ai adoré ce livre car il parle d'un petit garçon Marcel, qui un soir, voit ses
parents qui pleurent. Il apprend que son frère est malade du sida et qu'il va
mourir. Ce livre est un roman très triste et il donne beaucoup d'émotions.
Priscillia, CM2 - D'Estienne d'Orves
Tout contre Léo est marqué par deux sentiments : la tristesse et la colère.
Mais, il y a beaucoup de gros mots. P'tit Marcel a une chose qu'il garde
durement au fond de son cœur mais je ne peux pas vous dire ce que c'est.
C'est un secret !
Edouard, CM2 - D'Estienne d'Orves
NB : LE LIVRE EST RECOMMANDE POUR LE TROISIEME CYCLE PAR
L'EDUCATION
NATIONALE
BIBLIOGRAPHIE SUR LES THEMES DE LA MALADIE ET LA MORT
Le deuil
Dis maîtresse, c'est quoi la mort ? CARREZ Daniel, DALOUBEIX
Suzanne,
DEUNFF
Jeanine
L’Harmattan,
2001
CRDP
de
l'académie
de
Dijon
Les questions essentielles sont posées : faut-il parler de la mort aux
enfants ? Les enseignants peuvent-ils l’aborder ? Dans quel but
"scolariser" la mort et pour quel projet pédagogique ? Cet ouvrage essaie
de faire le point sur les interrogations et les préoccupations des enfants
concernant la notion de mort.
Pochée, Florence Seyvos, Claude Ponti, Ecole des loisirs
La petite tortue Pochée est désespérée par la mort de son ami Pouce
écrasé sous une pierre et ne sait que faire pour l'oublier. Elle devient
associale...
Avec tout ce qu'on a fait pour toi, Marie Brantôme, Seuil Jeunesse
May, onze ans, décrit la mort une petite sœur, la folie d'une mère,
l'insouciance d'un frère, l'absence d'un père. Un « journal intime » au jour
le jour auquel la jeune fille confie ses peines et les aléas de la vie.
Adieu Benjamin, Chantal Cahour, Rageot Cascade
Le petit frère de Sophie, Benjamin, est mort, renversé par une voiture.
Comment surmonter un tel chagrin et aider ses parents à faire face ?
Thomas et l'infini, Michel Déon, Gallimard
Thomas est un petit garçon malade à qui la fièvre, la nuit, permet de
s'échapper sur une île paradisiaque où il retrouve des animaux merveilleux.
Mais une nuit, la dame en blanc vient le chercher pour le conduire vers
l'infini...
Autour du sida
Le prof- Tendre banlieue T11, Tito, Casterman
Dans cette BD, Tito évoque le quotidien d'un professeur d'EPS dans un
lycée, confronté aux préjugés de ses élèves, de ses collègues et de sa
"hiérarchie" face à la découverte de sa maladie : le sida !
La vie à reculons, Gudule, Hachette
C'est la rentrée : dans la classe, les filles ont les yeux rivés sur le nouveau,
Thomas. Pour Elsa et Thomas commence un tendre flirt jusqu'au jour où
un professeur affolé décide d'avertir les parents d'Elsa : Thomas est
séropositif !
Le cerf-volant brisé, Paula Fox, Ecole des loisirs
Liam découvre que son père est malade du sida et qu'il va bientôt mourir. Il
comprend que sa famille lui ment et cherche des réponses aux
nombreuses questions qu'il se pose.
Lettres à qui vous savez, Hervé Debry, Casterman
Jérémy, 10 ans, écrit au Père Noël pour passer une commande et se
confier. Il est séropositif et lorsque ses camarades de classe l'apprennent,
tous n'ont pas les réactions attendues et souhaitées...
AVANT / APRES LE SPECTACLE
ateliers proposés par la Cie du Dagor
• rencontres en amont autour des thèmes du spectacle (en collège, possibilité de
coupler cette intervention avec une information sur les MST).
• ateliers découpages, dessins, collages, pliages et écritures sur le thème des tabous
et du secret.
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