2 La diversité des organisations

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2 La diversité des organisations
Positionnement du chapitre dans le programme STG
Thème
Sens et portée de l’étude
Notions et contenus à construire
1. De l’action collective à l’organisation
(durée indicative : 6 heures)
1.2. Les
organisations :
des réalités diverses
Historiquement, les organisations
correspondent toujours à une réponse
(économique, sociale, politique…) de
groupes face à l’évolution des
sociétés.
Malgré la diversité des formes
organisationnelles qu’offre la réalité
(firmes multinationales, PME,
collectivités territoriales, Sécurité
sociale, syndicats, associations…),
des typologies peuvent être établies
en fonction de multiples critères
(objectifs, statut juridique…).
– Types d’organisations publiques :
État, collectivités territoriales
organismes paritaires.
– Types d’entreprises : entreprise
artisanale, entreprise industrielle,
entreprise de service.
– Types d’organisations à but non
lucratif : associations, syndicats,
organisations non gouvernementales.
– Critère de caractérisation : public /
privé, taille, performances, statut
juridique, nationalité, ressources,
champ d’action…
Objectifs pédagogiques du chapitre
1. Les différentes formes d’organisations
1.1 Quels sont les types d’entreprises
et leur évolution ?
1. Distinguer les différents types d’entreprises.
1.2 Qu’appelle-t-on organisations à but
non lucratif ?
Connaître les différents types d’organisations
non lucratives : association, syndicat, ONG.
1.3 Quels sont les différents types
d’organisations publiques ?
Connaître les différents types d’organisations
publiques : État, collectivités territoriales,
organismes paritaires.
2. Apprécier l’évolution de l’entreprise d’un
point de vue historique et parallèlement à celle
de la société.
2. La classification des organisations
2.1 Comment classer les organisations en 1. Identifier plusieurs typologies possibles des
fonction de leurs objectifs ?
organisations.
2. Savoir classer les organisations.
2.2 Quels sont les autres classements
possibles ?
1. Identifier plusieurs typologies possibles des
organisations.
2. Savoir classer les organisations.
20
Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
Cours
1. Les différentes formes d’organisations
1.1 Quels sont les types d’entreprises et leur évolution ?
A. Définition et classement des entreprises
L’entreprise est une unité de décision économique qui produit et vend des biens ou des
services sur un marché, dans le but de réaliser du profit, grâce à des facteurs de production
(capital et travail) qu’elle rémunère et à des consommations intermédiaires qu’elle utilise.
Selon leur activité, les entreprises peuvent se classer en trois groupes : les entreprises
artisanales, les entreprises industrielles et les entreprises de service.
B. Les évolutions de l’entreprise
a) L’entreprise traditionnelle
Avant la révolution industrielle, les entreprises traditionnelles étaient le plus souvent de petite
taille et appartenaient à une seule personne ou à une famille. Elles avaient une production
artisanale, en petite quantité. Elles s’inséraient dans une société essentiellement rurale où la
technologie était encore sommaire. Au XVIIIe siècle, et surtout au XIXe siècle, la révolution
industrielle a profondément modifié la nature et la taille des entreprises.
b) L’entreprise moderne
L’entreprise moderne traduit les profonds changements de la société suite à la première
révolution industrielle. Les transformations de l’agriculture, les innovations techniques
fondamentales (machine à vapeur, métallurgie, mécanisation, développement de l’industrie
textile, etc.), l’urbanisation, ont contribué à développer le capitalisme.
Aujourd’hui, l’entreprise s’appuie sur une technologie de plus en plus pointue qui permet une
production en grande quantité, appelée « production de masse ». Parallèlement se développe
une société de consommation avec une distribution de masse. Par un mécanisme de
concentration, les firmes sont de plus en plus grandes. Ce changement d’échelle modifie la
nature des entreprises, qui deviennent des sociétés, avec des actionnaires propriétaires et des
cadres dirigeants, distincts les uns des autres.
1.2 Qu’appelle-t-on organisations à but non lucratif ?
A. Les associations
La loi du 1er juillet 1901 crée les associations. Ce sont des groupements volontaires de
plusieurs personnes s’unissant pour un projet commun avec un but non lucratif.
Les associations sont recensées par la comptabilité nationale, dans le secteur institutionnel
intitulé « Administrations privées ».
Certaines associations sont reconnues d’utilité publique. Ce statut, accordé par le ministère de
l’Intérieur, leur permet de recevoir des dons et legs en plus des cotisations des membres.
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Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
B. Les syndicats
Les syndicats sont des associations car ils n’ont pas d’objectif lucratif. On distingue les
syndicats de salariés et les syndicats patronaux.
Les syndicats de salariés assurent la défense des salariés pour la reconnaissance et le respect
de leurs droits. Les syndicats patronaux défendent les droits et les intérêts des dirigeants
d’entreprises.
C. Les Organisations non gouvernementales (ONG)
Les ONG sont des associations de dimension internationale, à but humanitaire (Croix-Rouge,
Médecins du Monde, Médecins sans frontières, etc.), indépendantes des gouvernements. Cette
indépendance leur permet d’avoir un rôle déterminant dans l’aide internationale, notamment
lors de catastrophes naturelles ou de guerres.
1.3 Quels sont les différents types d’organisations publiques ?
A. L’État
L’État est une institution représentant le pouvoir suprême. Il se manifeste par un ensemble
d’organes politiques et administratifs : le gouvernement, le président, le Parlement, les
administrations… Les domaines d’intervention de l’État sont très larges : on distingue les
attributions « régaliennes » (affaires étrangères, défense, justice, police) et les missions de
l’« État providence » (santé, éducation, infrastructures…). L’État se finance grâce aux impôts
et aux taxes ; ses dépenses sont inscrites au budget de la nation.
B. Les collectivités territoriales
Depuis les lois Defferre de 1982, l’État central a délégué une partie de ses pouvoirs aux
collectivités locales, dans des domaines tels que les infrastructures (routes) ou le social : c’est
ce la « décentralisation ».
Il existe trois grandes collectivités territoriales : la région, le département et la commune.
Chacune a des attributions distinctes. Elles disposent d’une administration, de financements et
d’un budget autonomes.
C. Les organismes paritaires
Après la Seconde Guerre mondiale, la Sécurité sociale et l’UNEDIC – Union nationale pour
l’emploi dans l’industrie et le commerce – ont été créées pour protéger les personnes contre
les risques sociaux, c’est-à-dire les événements de la vie engendrant des coûts
supplémentaires ou une perte de revenu : maladie, vieillesse, perte d’emploi, enfants…
Ce sont des organismes paritaires, c’est-à-dire formés d’un nombre égal de représentants des
salariés et des employeurs, qui décident ensemble des modalités d’attribution des prestations
sociales et des modes de financement.
2. La classification des organisations
2.1 Comment classer les organisations en fonction de leurs objectifs ?
On peut classer les organisations selon qu’elles poursuivent un objectif lucratif (recherche
d’un bénéfice financier, d’un profit) ou non lucratif.
Cependant, bien que les entreprises aient toutes pour objectif principal la recherche du profit,
elles peuvent également poursuivre des buts non lucratifs (mécénat culturel ou humanitaire,
22
Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
par exemple). Ce classement binaire reste donc extrêmement simple, voire simpliste. Il
nécessite de se pencher ensuite sur les autres objectifs de chaque organisation.
2.2 Quels sont les autres classements possibles ?
Beaucoup d’autres classements existent. Ainsi, la distinction public/privé indique l’origine
des ressources de l’organisation.
On peut également classer les organisations selon leur taille. Pour les entreprises, on distingue
les grandes entreprises, dont l’effectif dépasse les 500 salariés ; les PME (Petites et moyennes
entreprises), de 10 à 499 salariés ; et les TPE (Très petites entreprises), de moins de
10 salariés.
Des typologies peuvent également être établies en fonction du secteur d’activité (primaire,
secondaire ou tertiaire), ou du statut juridique (société anonyme, société à responsabilité
limitée, société en nom collectif, etc.).
Enfin, on peut compléter ces typologies en y ajoutant des critères tels que la nationalité ou la
performance. Cette dernière sera mesurée différemment selon le type d’organisation : chiffre
d’affaires pour une entreprise, nombre d’adhérents pour un syndicat, budget pour une
administration.
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Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
Corrigé
Photos d’ouverture (p. 23)
Ces deux visuels ont pour objectif de montrer la variété des organisations à travers
deux exemples. Ils permettent également de vérifier les acquis du chapitre précédent,
nécessaires pour aborder le chapitre 2, notamment pour pouvoir définir l’organisation.
Que représente chacune de ces photos ?
L’image de gauche est une affiche du Secours populaire français qui invite à l’aider dans son
action en faveur des plus démunis qu’elle organise en période de Noël. La photo de droite
représente la façade et l’entrée d’un cinéma.
Quels types d’organisations évoquent-elles ?
Le Secours populaire français est une association caritative ; le cinéma est une entreprise
privée.
Quels sont les objectifs de ces organisations ?
Le Secours populaire français a pour objectif général d’aider les plus pauvres, soit par des
aides financières, soit par des actions comme « Les Pères Noël verts » ou « Vacances pour
tous ». Elle concrétise ces objectifs grâce aux dons qu’elle collecte et au bénévolat. Le cinéma
est une entreprise privée qui propose un service de loisir. Son objectif principal est de réaliser
du profit tout en satisfaisant sa clientèle.
1. Les différentes formes d’organisation
Document 1 (p. 24)
L’intérêt de ce document est de présenter les trois catégories d’entreprises à l’aide
d’exemples.
1. Pour chaque entreprise décrite ci-dessus, vous déterminerez son activité et les
moyens dont elle dispose pour la réaliser.
– L’Atelier du Temps Passé restaure des œuvres d’art. Pour cette activité, il dispose de
matériel, mais surtout du savoir-faire des personnes qui y travaillent (Annette et Alix).
– Danone appartient au secteur agro-alimentaire. Pour produire et générer un chiffre d’affaires
de 15,22 milliards d’euros, le groupe dispose de plusieurs usines et d’une masse salariale
importante.
– Air France KLM vend du transport aérien. Pour réaliser son chiffre d’affaires de
24,11 milliards d’euros, la compagnie possède un capital de 606 avions et une force de travail
de 104 659 salariés.
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Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
2. Parmi les entreprises représentées ci-dessus, indiquez quelle est l’entreprise
artisanale, l’entreprise industrielle et l’entreprise de service. Justifiez votre
réponse.
– L’Atelier du Temps Passé est une entreprise artisanale : il s’agit d’une activité manuelle
exercée en même temps par un nombre limité de personnes.
– Danone est une entreprise industrielle : elle fabrique des biens (yaourts, etc.) en très grande
quantité avec un outillage industriel.
– Air France KLM produit un service de transport aérien : sa production n’est pas stockable ;
elle est immatérielle.
Document 2 (p. 24)
L’intérêt de ces images est de visualiser la société telle qu’elle était avant la révolution
industrielle.
3. Quelles sont les différentes activités représentées sur ces images ?
Les huit vignettes représentent différents artisans à l’ouvrage : doreur, fleuriste, potier,
modiste, tanneur, mineur, menuisier, cordonnier.
4. À quelle époque se situent ces représentations ?
Ces représentations correspondent au début du XIXe siècle. L’image du mineur symbolise la
révolution industrielle.
5. Parmi les trois types d’entreprises vues précédemment (artisanale, industrielle,
de service), laquelle est apparue le plus tardivement ?
Les images illustrent une société encore rurale où la technique est très sommaire (ce qui
apparaît dans les tableaux représentés). On ne parle pas de société industrielle mais de société
traditionnelle. Les entreprises artisanales et les entreprises de service existent (ex. : banques
pour les services), mais pas encore les entreprises industrielles, qui apparaîtront au cours du
XIXe siècle, après la révolution industrielle.
Document 3 (p. 25)
L’intérêt de ce document est de présenter l’approche historique de A. D. Chandler,
théoricien des organisations.
6. Quels sont les deux types d’entreprises évoqués dans ce texte ?
Chandler distingue l’entreprise traditionnelle d’une part, et l’entreprise moderne d’autre part.
7. Définissez l’expression « production de masse ».
La production de masse est une production en grande quantité, à grande échelle. Elle est
possible grâce aux différentes révolutions technologiques et au développement d’une
consommation de masse qui permet d’écouler cette production sur un marché.
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Chapitre 2. La diversité des organisations
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8. Dans un tableau, représentez les principales caractéristiques de chaque type de
firme décrit par A. D. Chandler.
Attributs
Entreprise traditionnelle
Entreprise moderne
Taille
Petite ou moyenne
Peut être très grande
Propriété
Un homme ou une famille
Des actionnaires
Technique
Artisanale
Mécanisation, automatisation
Quantités produites
Petites séries ou à l’unité
Production de masse
Direction
Les propriétaires
Les cadres de direction
9. Aujourd’hui, quelles sont les nouvelles machines et les nouvelles méthodes de
production qui ont permis l’évolution de l’entreprise ?
L’évolution des techniques, et donc des entreprises, a été marquée par trois révolutions
industrielles :
– 1re révolution industrielle : machine à vapeur, machinisme et mécanisation, révolution
ferroviaire, acier, sidérurgie ;
– 2e révolution industrielle : moteur électrique, moteur à explosion, électromécanique,
chimie ;
– 3e révolution industrielle : microélectronique, informatique, bureautique, robotique,
automatisation, biotechnologie.
Document 4 (p. 25)
L’objectif de ce document est d’illustrer l’étude de A. D. Chandler par un exemple récent.
10. Pourquoi peut-on dire que Renault représente un modèle d’entreprise moderne
tel que l’évoque A. D. Chandler ?
Renault a vendu 2 484 472 véhicules en 2007. On peut dire que cette fabrication est
industrielle. Pour cette production, la firme dispose de plusieurs moyens : capital, usines (39
usines dans le monde) et travail (127 483 salariés). Renault présente de nombreux attributs de
l’entreprise moderne telle qu’analysée par A.D. Chandler : l’appareil productif est mécanisé,
certifié ISO 14001 (certificat de qualité) ; la firme possède une production de masse, avec
plus 2 millions de véhicules fabriqués chaque année dans ses 39 usines. Il ne s’agit plus d’une
simple entreprise mais d’un groupe avec des actionnaires et un PDG.
Document 5 (p. 26)
Ce document présente un exemple d’association et fait apparaître les principales
caractéristiques de ce type d’organisation. (L’association fait l’objet d’un développement
plus important dans le chapitre 3.)
11. Quel est l’objectif principal de l’AFM ? Quels sont les objectifs secondaires ?
L’objectif principal de l’Association française contre les myopathies est, comme son nom
l’indique, de vaincre les myopathies. Les objectifs secondaires sont de réduire le handicap
qu’elles provoquent, en aidant les personnes atteintes à s’équiper et à être autonomes.
26
Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
12. Quel but poursuivent les personnes qui adhèrent à cette association ? Comment
pouvez-vous qualifier l’objectif de cette association ?
Les adhérents ne cherchent pas l’enrichissement personnel. Ils poursuivent les mêmes
objectifs que l’association. Cette organisation a un objectif non lucratif.
13. Est-ce que seuls les donateurs de l’AFM bénéficient de son action ? Pourquoi ?
Est-ce le cas dans toutes les associations ?
Les donateurs ne sont pas les seuls à profiter de l’action de l’AFM dans la mesure où les
recherches financées par l’AFM bénéficient à l’humanité tout entière. Il n’y a pas de
discrimination entre les donateurs et les autres. Cela n’est pas le cas dans toutes les
associations : il peut exister des privilèges réservés aux seuls adhérents (associations
sportives, par exemple).
14. En quoi consiste la reconnaissance d’utilité publique accordée à une
association ?
La reconnaissance d’utilité publique est accordée par l’État. Elle permet aux associations de
bénéficier de ressources plus larges comme les dons et legs. Elle permet également aux
donateurs de bénéficier de réductions d’impôt sur les dons effectués.
Document 6 (p. 26)
Ce document présente les caractéristiques générales des syndicats de salariés à travers
l’exemple de la CGT.
15. Quel est l’objectif de la CGT ?
La CGT (Confédération générale du travail) a pour but de défendre les droits et les intérêts
professionnels, moraux, matériels, sociaux et économiques, qu’ils soient individuels ou
collectifs, des salariés. L’objectif est donc de défendre le salarié dans son contexte
professionnel et non dans un contexte privé.
16. Qui est concerné par l’action de la CGT ? Comment devient-on adhérent de la
CGT ?
Tous les salariés sont concernés par l’action de la CGT : les actifs, mais aussi les chômeurs et
les retraités. On adhère à la CGT en réglant une cotisation qui contribue au financement du
syndicat.
17. Citez d’autres organisations syndicales de salariés et des organisations
syndicales patronales.
Il existe d’autres organisations syndicales de salariés. Avec la CGT, la loi reconnaît quatre
autres syndicats représentatifs, ce qui leur confère un rôle particulier, notamment pour les
négociations collectives. Il s’agit de :
– la Confédération générale du travail – Force ouvrière (CGT-FO) ;
– la Confédération française démocratique du travail (CFDT) ;
27
Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
– la Confédération générale des cadres (CGC), devenue Confédération française de
l’encadrement (CFE) depuis 1981 ;
– la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).
Il existe d’autres syndicats importants et actifs, mais qui ne sont pas représentatifs, comme le
syndicat SUD (Solidaire, unitaire, démocratique), créé en 1988 dans les PTT puis dans
plusieurs entreprises publiques.
Il existe également les syndicats patronaux. Le plus connu est le MEDEF (Mouvement des
entreprises de France) ; il y a aussi le SNPMI (Syndicat national des petites et moyennes
industries) ou la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles).
Document 7 (p. 27)
Le document étudie, à travers des exemples variés, les organisations
gouvernementales et permet de cerner leurs objectifs et leurs spécificités.
non
18. Quel est le rôle de chaque organisation apparaissant dans les documents cidessus ?
– Reporters sans frontières défend les journalistes dans le monde.
– Médecins sans frontières cherche à apporter une aide médicale aux populations en danger,
dans le monde entier.
– La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme regroupe les ligues
nationales, de façon à fédérer leur action au niveau international en faveur des droits de
l’homme.
– L’association Ingénieurs sans frontières aide au développement durable partout où cela est
nécessaire
– L’association Greenpeace (littéralement, « paix verte ») lutte pour la préservation de
l’environnement.
19. Quel est l’objectif de Médecins sans frontières ? Son statut ? Ses ressources ?
Médecins sans frontières a pour objectif de venir en aide aux populations en danger dans le
monde.
C’est une association de dimension internationale.
Elle se finance essentiellement par les dons privés (89 % des ressources), le reste provenant
d’organismes publics d’aide au financement, de l’aide internationale dépendant de l’ONU ou
de l’Union européenne.
20. Quel est le champ d’action de ces associations ? Quelle distinction pouvez-vous
en tirer ?
Reporters sans frontières, Médecins sans frontières, la Fédération internationale des ligues des
droits de l’homme et Ingénieurs sans frontières ont une dimension internationale.
On peut opérer une distinction entre des associations comme l’AFM (Association française
contre les myopathies) ou les Restos du cœur, qui ont un champ d’action national, et celles du
document, qui ont un champ d’action international.
28
Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
21. Pourquoi
ces
gouvernementales » ?
organisations
sont-elles
appelées
« organisations
non
Une organisation comme MSF est dite non gouvernementale car elle est indépendante des
gouvernements, indépendante de la politique étrangère menée par son pays d’origine, la
France. Elle est également indépendante des gouvernements des pays dans lesquels elle
intervient. Cette neutralité lui permet de réellement porter secours aux populations en
détresse, même en période de guerre.
22. Pourquoi une organisation comme Greenpeace ne peut-elle pas être
gouvernementale ?
Greenpeace est une association qui a pour objectif la défense de l’environnement dans le
monde. Si elle était liée à un pays, elle ne pourrait pas être neutre et objective par rapport à la
politique environnementale de ce pays.
Document 8 (p. 28)
L’objectif de ce document est de présenter le concept d’État, particulièrement large et
complexe, de façon simple et complète.
23. Quels sont les principaux domaines d’intervention de l’État ?
Le tableau permet d’identifier les principaux domaines d’intervention de l’État, en repérant
les sommes les plus importantes : la ligne « Enseignement et recherche » (80,3 milliards
d’euros) vient en première position, suivie de la ligne « Collectivités territoriales »
(49,5 milliards d’euros), puis « Dette et engagements financiers » (40,9 milliards d’euros).
24. Quels sont les objectifs des trois organisations représentées par leurs logos ?
L’Université Paris-Descartes a pour ambition de former un maximum d’étudiants.
L’Assistance publique des hôpitaux de Paris a pour objectif de soigner la population. Enfin,
l’Office national des forêts entretient le patrimoine forestier public français.
25. Avec quels moyens l’État prend-il à sa charge ces objectifs variés ?
L’État équilibre son budget grâce à ses recettes, qui proviennent des impôts directs ou
indirects, payés d’une part par les ménages (TVA : 133,5 milliards d’euros ; impôt sur le
revenu : 57,1 milliards d’euros) et d’autre part par les entreprises (IS : 46,1 milliards d’euros).
Document 9 (p. 29)
L’objectif de ce document est de présenter les collectivités territoriales.
26. Quelle est la collectivité territoriale présentée dans le texte ?
Le texte évoque la Région, structure créée lors de la décentralisation (loi Defferre de 1986).
29
Chapitre 2. La diversité des organisations
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27. Quelles sont ses attributions ? Par quels moyens la région peut-elle accomplir
ses missions ?
La Région est chargée de l’action économique, de l’aménagement du territoire et de la
formation professionnelle. Dans ce cadre, elle s’occupe notamment des lycées. Pour mener à
bien ses missions, elle dispose d’un budget transféré par l’État, mais aussi de recettes propres
collectées au moyen de la taxe foncière et de la taxe d’habitation, par exemple.
Document 10 (p. 29)
Les textes proposés permettent de cerner le fonctionnement des organismes sociaux
français.
28. Quel est le rôle du système français de Sécurité sociale ? Quel est le rôle de
l’UNEDIC ?
Le système français de Sécurité sociale a pour objectif de protéger la population contre les
évènements (naissance, maladie, décès…) susceptibles de modifier les revenus ou les charges.
La Sécurité sociale vient alors compenser les pertes occasionnées.
L’UNEDIC assure la prise en charge financière des salariés en cas de perte d’emploi. Cette
prise en charge fait l’objet d’une négociation entre les partenaires : syndicats et organisations
patronales.
29. Quels acteurs décident des règles d’indemnisation du chômage ?
Les règles d’indemnisation sont décidées de façon paritaire par les acteurs sociaux :
organismes patronaux d’une part, et syndicats représentatifs d’autre part. Elles font l’objet
d’une négociation.
30. Quel est l’intérêt d’une gestion paritaire de l’UNEDIC ? De l’ensemble de la
Sécurité sociale ?
La gestion paritaire de l’UNEDIC permet d’équilibrer le pouvoir des patrons et celui des
salariés dans la gestion du budget. L’organisme tire ses ressources des cotisations salariales et
patronales. La gestion paritaire est une garantie pour que l’utilisation de ses ressources soit la
plus juste possible pour les salariés qui perdent leur emploi, tout en garantissant l’équilibre de
ce budget. Il en est de même pour la Sécurité sociale.
La gestion paritaire devrait permettre à ces organismes d’être mieux gérés. Ce n’est pourtant
pas si simple, car l’équilibre ne dépend pas uniquement de la gestion mais aussi d’éléments
extérieurs comme l’évolution de la démographie ou les changements du système de santé.
Pistes pédagogiques
Lancement de la partie 1.2 Qu’appelle-t-on les organisations ?
Pour aborder le thème des associations, on pourra interroger les élèves sur leur
éventuelle appartenance à une association, en dresser la liste et essayer de les
classer.
30
Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
Travail de recherche et de documentation
On pourra demander aux élèves de mener une étude individuelle ou en groupe sur
le bassin d’emplois de la région : tout d’abord, en déterminant géographiquement la
zone en fonction de critères pertinents (axes routiers, transports en commun…) ;
dans un second temps, en faisant le point sur les sources d’information (chambre
de commerce, presse locale, collectivités locales, Pôle emploi…) ; enfin, en
définissant l’information recherchée. Ce n’est qu’après toutes ces étapes que l’on
peut collecter l’information pour la transmettre.
Compléments
Les transformations récentes
À la suite de l’entreprise moderne apparaissent d’autres formes d’organisations
comme le groupe, l’entreprise réseau et, enfin, l’entreprise virtuelle.
– Le groupe comprend une société mère et des filiales.
– L’entreprise réseau est une firme qui s’appuie sur un réseau de sous-traitants
auxquels elle délègue une partie de sa production. Elle entretient avec eux des
rapports privilégiés.
– L’entreprise virtuelle utilise les TIC (Technologies de l’information et de la
communication) pour faciliter la production et le fonctionnement de son
organisation.
Quelle place occupent les entreprises en France ?
Il y a environ 2 800 000 entreprises en France. Chaque année, selon la conjoncture
économique, 250 000 à 350 000 entreprises sont créées et 200 000 à 300 000
cessent leur activité. Beaucoup d’entreprises disparaissent dans les cinq premières
années de leur activité.
La répartition géographique est très peu homogène. La région Ile-de-France
compte plus du quart des firmes et, avec les régions Rhône-Alpes, Provence-AlpesCôte d’Azur, Aquitaine et Pays-de-la-Loire, elles représentent plus de la moitié des
entreprises françaises.
Les secteurs d’activité représentés sont aussi très inégaux. Les services
représentent près de la moitié des entreprises, le commerce, plus du quart.
La répartition des entreprises par nombre de salariés indique une prédominance
des TPE, qui représentent plus de 90 % de toutes les entreprises ; les PME n’en
représentent que 7 % et les GE, moins de 1 %.
2. La classification des organisations
Document 11 (p. 30)
L’intérêt de ce document est de revoir la distinction entre caractère lucratif et non
lucratif, à partir de logos représentants diverses organisations.
31
Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
31. Rappelez la distinction entre un objectif lucratif et un objectif non lucratif.
Une organisation à objectif lucratif recherche à réaliser le profit le plus élevé possible. Une
organisation à objectif non lucratif vise un objectif d’une autre nature : caritatif, sportif,
culturel…
32. Classez les organisations du document en deux catégories : organisations à
objectif lucratif et à objectif non lucratif.
Renault (entreprise industrielle automobile) est une organisation à but lucratif. Les
organisations à but non lucratif sont : le CNRS (administration publique de recherche
scientifique), le Comité international olympique (ONG), Reporters sans frontières (ONG),
CFDT (syndicat), Handicap International (association), la Région Ile-de-France (organisation
publique, collectivité locale).
33. Pour autant, peut-on dire qu’une organisation telle que Handicap International
ne cherche à faire aucun profit ?
L’association caritative Handicap International, grâce aux actions menées, collecte des fonds.
On peut donc considérer qu’elle réalise du profit, mais ce n’est pas l’objectif de l’association,
ce n’est pas sa raison d’exister. L’association a été créée pour améliorer les conditions de vie
des personnes en situation de handicap ou de vulnérabilité. Les bénéfices résultant de
l’activité de l’association permettent de mieux réaliser cette mission, mais la recherche de
fonds n’est pas son objectif final et principal.
Document 12 (p. 30)
Les textes montrent que les entreprises peuvent avoir des objectifs non lucratifs
parallèlement à leur recherche de profit.
34. Quels objectifs d’Axa apparaissent dans ces textes ?
Les textes mettent en avant deux objectifs d’Axa :
– la volonté d’embaucher des jeunes issus de quartiers populaires ;
– participer à la protection de l’environnement avec la signature du Caring for Climate.
35. Comment pouvez-vous qualifier ces objectifs et pourquoi les entreprises ontelles aussi ce type d’objectifs ?
Il s’agit d’objectifs non lucratifs puisqu’ils ne visent pas le profit, du moins à court terme. Les
entreprises qui poursuivent ces objectifs recherchent le bien-être de leurs salariés, la
satisfaction de leurs clients, l’image d’une entreprise citoyenne… Cette recherche rejoint sur
le long terme leur objectif principal : le profit.
Document 13 (p. 31)
L’intérêt de ce document est de préciser la distinction entre public et privé et d’amener
les élèves à réfléchir sur cette notion.
32
Chapitre 2. La diversité des organisations
© Nathan
36. Quelle est l’activité de chacune des organisations ci-contre ? Est-elle exercée
dans un cadre public ou privé ?
La polyclinique La Garaud exerce une activité médicale de soin : c’est une organisation
privée.
Les clubs Bouygues Telecom ont une activité de télécommunication : ce sont des entreprises
privées.
L’université Paris I a une activité d’enseignement supérieur : c’est une organisation publique.
La douane française a une activité de contrôle des échanges internationaux : c’est une
organisation publique.
37. Pour chaque cas, donnez l’exemple d’une organisation exerçant une activité
identique, mais dans le cadre (public/privé) opposé. Est-ce toujours possible ?
Un hôpital comme celui de la Pitié-Salpêtrière à Paris exerce également une activité médicale
de soins, mais dans un cadre public.
France Telecom était une entreprise publique exerçant une activité de télécommunication. Son
statut d’entreprise publique disparaît, puisque l’État revend petit à petit ses actions à des
actionnaires privés. À terme, seules des entreprises privées exerceront ce type d’activité.
Les écoles de commerce dispensent également des diplômes de niveau bac + 3 ou bac + 5 et
sont entièrement privées.
Dans certains domaines comme la défense nationale, la justice, mais aussi la douane, ce sont
exclusivement des organisations publiques qui exercent ces missions régaliennes.
Document 14 (p. 31)
L’intérêt de ce document est d’envisager d’autres modes de classement des
organisations.
38. Quel critère de taille peut-on retenir pour classer ces quatre organisations ?
Pour classer les quatre organismes (Genesys, Unelvent, ministère de la Justice, Agence de la
biomédecine), on peut utiliser le critère de l’effectif : effectif salarié pour les trois premiers, et
effectif des donneurs pour l’Agence de la biomédecine.
39. Quelles sont les différentes catégories de ressources dont elles disposent ?
Genesys et Unelvent disposent de ressources privées issues de leurs actionnaires, de leurs
prêteurs et, bien évidemment, de leurs profits.
Le ministère de la Justice se finance grâce au budget alloué ; ce sont donc des ressources
publiques.
L’Agence de la biomédecine est une association. L’organisation bénéficie probablement de
dons privés, mais aussi de ressources publiques, du moins sous la forme de moyens matériels
(locaux à l’hôpital Saint-Louis).
40. Quel critère retenir pour juger de leur performance ?
On peut juger de la performance des entreprises Genesys et Unelvent en fonction de leur
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Chapitre 2. La diversité des organisations
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chiffre d’affaires et de son évolution.
On peut évaluer la performance du ministère de la Justice en fonction du nombre d’affaires
traitées, du délai d’attente, du rapport entre le budget dépensé et les affaires traitées…
On peut juger de la performance de l’Agence de la biomédecine au nombre de donneurs, au
budget dépensé, etc.
Pistes pédagogiques
Travail de recherche et de documentation
Il serait intéressant que les élèves connaissent les collectivités territoriales dans
lesquelles ils vivent. On pourra envisager une recherche de documentation au CDI
de leur établissement, avec rédaction d’une fiche d’identité très simple (nom,
taille, effectif, budget, attributions, fonctionnement, financement).
Activités (p. 32-33)
1. Des définitions et des mots
1. Paritaire.
2. Artisanat.
3. Région.
4. ONG.
5. Association.
6. Administration publique centrale.
7. Cotisations sociales, salariales et patronales.
8. Effectif.
9. Syndicat.
10. Production de masse.
2. Vrai ou faux ?
1. Faux. Il s’agit de l’administration publique territoriale du département.
2. Faux. Les entreprises ont également des objectifs non lucratifs.
3. Vrai. La production de masse est rendue possible grâce à l’évolution des techniques.
4. Faux. Certaines associations peuvent avoir une action beaucoup plus large, voire même
d’intérêt général.
5. Vrai. C’est l’un des facteurs de production avec le capital.
6. Faux. Il en existe d’autres comme les administrations centrales.
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Chapitre 2. La diversité des organisations
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7. Faux. Comme toutes les entreprises, elle recherche le profit.
8. Vrai et faux. C’est exact pour les syndicats salariés, mais c’est faux pour les syndicats
patronaux qui défendent les droits des employeurs.
9. Vrai. Elle est gérée concomitamment par les salariés et les employeurs.
10. Faux. L’objectif est non lucratif puisqu’il s’agit de la santé publique.
3. Une organisation originale : la coopérative
1. À quelle catégorie d’organisation appartient la Coopérative des Producteurs du
Pilat ?
Il s’agit d’une entreprise, bien que son objectif ne soit pas uniquement le profit. Il ne s’agit
pas d’une entreprise ayant un fonctionnement capitaliste au sens strict, car les membres sont à
égalité de droit, quelle que soit leur taille.
2. Faites une présentation de cette organisation.
– Entreprise coopérative regroupant 31 producteurs.
– Activité : vente et promotion des fruits.
– Marque : « Balcons du Mont-Pilat ».
– Localisation : Bessey (42).
– Objectif : en se regroupant, avoir plus de poids pour faciliter la vente et la promotion des
producteurs concernés.
3. Étudiez les différences entre les caractéristiques de la Coopérative des
producteurs du Pilat et celles de l’AMAP « Palais du Vert ».
Caractéristiques
Forme
Objectif
Membres
Sert
AMAP
Association
Non lucratif : maintien d’une
agriculture paysanne
Adhérents : consommateurs et
agriculteurs
Uniquement les adhérents qui sont
liés par contrat
Les deux formes d’organisations sont très similaires.
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Chapitre 2. La diversité des organisations
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Mont Pilat
Coopérative
Pas uniquement lucratif
Producteurs ou consommateurs
Ses membres seulement
Travaux dirigés (p. 34-35)
1. Quelle est la forme d’organisation de PSA Peugeot Citroën ? Quels éléments
pouvez-vous donner pour la décrire ?
PSA Peugeot Citroën est un groupe industriel. C’est une très grande entreprise, composée
elle-même de plusieurs entreprises.
PSA Peugeot Citroën est une entreprise industrielle automobile de dimension internationale,
avec une production de masse (3,26 millions de véhicules en 2008). En 2008, son chiffre
d’affaires diminue à 54 millions d’euros, et son résultat net est déficitaire (– 343 millions
d’euros).
2. Dressez un tableau récapitulatif des différentes organisations que vous avez
repérées dans les documents. Pour chacune d’entre elles, vous indiquerez le nom,
le type, l’objectif, les relations qu’elle entretient avec PSA Peugeot Citroën.
Nom
CGC :
Confédération
générale des
cadres
Type
Lycée
professionnel
Brissey
Montbéliard
Relations avec PSA
Défendre les droits des
salariés.
La CGC est représentée par une
section syndicale dans
l’entreprise PSA Peugeot
Citroën ; elle participe aux
négociations : c’est donc un
partenaire important de
l’entreprise, puisqu’elle
représente une partie de ses
salariés, les cadres.
Faire revivre l’esprit
d’entreprise en aidant les
jeunes salariés à revendre
leur voiture.
Aucune relation à caractère
obligatoire, mais les membres
de l’association contribuent à
l’ambiance de l’entreprise.
Réaliser un profit maximal
en adaptant au mieux les
produits au marché.
Fabricant de pièces pour les
voitures : la qualité des produits
PSA Peugeot Citroën dépend de
ces pièces. Ces deux entreprises
ont une relation commerciale.
Administration
Forme les élèves.
Propose des stagiaires à PSA
Peugeot Citroën ; forme la
main-d’œuvre future. PSA
Peugeot Citroën peut contribuer
au fonctionnement de
l’établissement par le
versement de la taxe
d’apprentissage.
Commune
PSA Peugeot Citroën paye une
S’occupe des attributions de taxe professionnelle, mais
la commune : écoles, voirie, bénéficie des aménagements de
eau, ordures, etc.
la commune et de différents
services.
Syndicat
Les Ambassadeurs
Association
du Lion
Saint-Gobain
Objectif
Entreprise privée
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3. Quelles sont les organisations qui n’apparaissent pas dans les documents et qui
sont pourtant fondamentales pour la vie de cette entreprise ?
On peut citer d’autres organisations publiques comme le département, la région, mais aussi
toutes les administrations dont l’entreprise a besoin pour se développer (justice, ministère de
l’Industrie, douanes, Commission européenne…).
Il y a également l’ensemble des entreprises avec lesquelles elle travaille : EDF, fournisseurs
de matières, fournisseurs de services.
On voit que PSA Peugeot Citroën existe au milieu d’un réseau d’organisations très différentes
au sein duquel elle entretient des relations essentielles à sa survie.
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