Les modèles de négociation salariale Références bibliographiques : - Cahuc et Zylberberg, 2004 - Cahuc, 1991 - Handbook of Game Theory (chapitre de Thomson – Bargaining Theory) Points d’entrée / mots clefs (Dictionnaire d’analyse économique Jessua etc…) - Négociation - Droit à gérer, Monopole syndical, Contrat Efficace, Insiders/Outsiders, Hold-up Remarques préliminaires : Le sujet est assez vaste et s’apparente selon moi à un sujet de spécialité. Il existe, a priori, deux façons de traiter le sujet : approche théorique (insiste sur la théorie des jeux) et une approche plus appliquée. Que représentent les négociations salariales ? Une simple négociation sur le salaire ? ou alors englobe une dimension plus vaste, i.e. contrat salarial (différents thèmes abordés dans les négociations, aspect plus pertinent et plus proche de la réalité) ; Introduction : Question ancienne dans la littérature. Points à évoquer : - Limites du modèle concurrentiel - les précurseurs des théories des négociations : o Edgeworth o Hicks o Zeuthen - Détour indispensable o Nash (1953) axiomatique/stratégique o Survey en jeu cooperatif par Thomson (1994) - Qui sont les agents qui négocient ? o Négociations individuelles (firme/travailleur) o Négociations collectives (firme/syndicat) o Pose la question de la représentation du syndicat en économie Partie A : Négociations salariales et représentation canonique des négociations A.1 : Les négociations salariales : Approches empiriques. - Les thèmes négociés Les syndicats Les modalités de négociation Le niveau des négociations Quelles leçons pour la modélisation ? A.2 : Les modèles canoniques. - Le modèle de monopole syndical (Dunlop, 1944) Le modèle de droit à gérer (Nickel et Andrews, 1983) Le modèle de contrat efficace (McDonald et Solow, 1981) Le modèle de droit à gérer avec clivage Insiders/Outsiders (Lindbeck et Snower, 1988) ; Ce dernier modèle semble le plus conforme aux thèmes abordés dans les négociations salariales, i.e. le salaire reste la variable clefs des négociations. - Modèle de synthèse dynamique (Manning ? des problèmes) Partie B : Négociations salariales et performance économique B.1 : Le niveau des négociations salariales et les performances macro-économique Théorie : Empirie : Calmfors et Driffill (1988) (courbe en cloche) Pas de relation robuste (remise en cause, problème de définition de la centralisation, voire même des branches d’activité, etc…) ; Renouveau : Driffill (2006), Delacroix (JME, 2006), modélisation et rôle des institutions B.2 : Investissement et négociation Investissement en capital et négociation salariale (problème du Hold-Up, Grout, 1984) - Non optimalité de l’investissement ! - problème de (in)cohérence temporelle Investissement en capital humain et négociation salariale (problème de Hold-Up, Laing, Palivos et Wang, 1995, Acemoglu, xxxx, Acemoglu et Pischke, xxxx) - Non optimalité de l’investissement ! (training ; éducation) - problème de (in)cohérence temporelle Ouverture : Formellement, la représentation des négociations consiste le plus souvent à partager une rente / un surplus entre deux agents. 1. Conceptuellement, la modalité de partage s’apparente le plus souvent à un programme de Nash généralisé. Il n’existe, a priori, pas de raison particulière à utiliser Nash plutôt qu’autre chose. Théorie des jeux : Partage égalitaire/proportionnel (base Luce – Raiffa, 1957, Kalai, 1977). Partage (quasi)-utopique (base Kalai-Smorodinsky, 1975). Limites : Peu d’application ou de développement de ces concepts en économie du travail. 2. Représentation des négociations avec n>2 peu développée. Problème des négociations avec des coalitions par exemple (valeur de Shapley).