1 )http://dedland.free.fr/paraplegie-droit.html
3.)http://www.ac-grenoble.fr/cam/idd/site_5e4/parapl/main.htm
4.)http://www.anmsr.asso.fr/anmsr00/44vieillPH/parapl_vieil.html
5.)http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1084_ie.htm
Que se passe-t-il lors d'un traumatisme médullaire ? http://dedland.free.fr/paraplegie-droit.html
La moelle épinière est, comme le cerveau, protégée par une enveloppe osseuse et peut être comparée à
un centre de transmission : la moelle reçoit les informations du cerveau au moyen de câbles de
transmission, les axones des neurones cérébraux. Elle les intègre aux informations reçues localement
du reste de l'organisme et envoie des commandes au muscle. En retour, la moelle envoie au cerveau
l'ensemble des informations sensibles, le toucher, la douleur, le chaud et le froid. Mais, lors d'un choc
violent tel qu'il s'en produit lors d'un accident de la voie publique, les vertèbres peuvent se déplacer et
provoquer un écrasement ou pire, un cisaillement de la moelle. Le cerveau a alors beau envoyer ses
messages, les muscles ne les reçoivent plus. C'est la paralysie, dont l'étendue varie en fonction du
niveau de la lésion. Une lésion basse entraîne une paraplégie (paralysie des membres inférieurs). Plus
haute, il s'agit alors d'une tétraplégie (paralysie des quatre membres). Dans beaucoup de cas, les
fonctions urinaires, sphinctériennes et sexuelles peuvent être lésées.
La vie après l'accident s'apprend alors en fauteuil roulant et tout est à réinventer physiquement,
psychologiquement et socialement. Si beaucoup d'efforts sont faits pour améliorer la qualité de vie et
l'autonomie de ces personnes lourdement handicapées, l'essentiel des progrès récemment réalisés se
situe dans le domaine médical et résulte de la recherche tant fondamentale que clinique car, il y a une
dizaine d'années, on ne parlait pas de possibilité de restructuration de la moelle épinière.
En effet, pendant longtemps, les lésions médullaires étaient considérées comme d'emblée complètes et
définitives. Grâce aux modèles fournis par l'expérimentation animale et, chez l'homme, par l'
observation clinique et l'imagerie moderne (résonance magnétique nucléaire) on sait maintenant que
ces lésions ne sont pas fixées dès le moment de l'accident. Par des mécanismes, sans doute à la fois
vasculaires et de libération de substances toxiques au niveau de la zone lésée, elles vont s'étendre et se
compléter dans les heures qui suivent le traumatisme.
Cette zone lésionnelle va ensuite évoluer progressivement vers une cicatrice appelée cicatrice gliale,
véritable mur de fibrose qui empêche toute repousse axonale. Grâce aux progrès de la neurobiologie,
on sait également maintenant qu' une repousse axonale à partir des neurones de la moelle est possible à
condition de pouvoir inhiber la cicatrice gliale et de favoriser la croissance axonale.
Depuis 1984, date de sa création, alors qu'il n'existait ni en France , ni à l'étranger d'effort de recherche
organisé dans le domaine des traumatismes médullaires, l'IRME a établi et développé, à partir de