des relations bilatérales entre les deux nations, ainsi que pour
commémorer le massacre de Khodjaly.
En Italie, le sénateur Aldo Di Biagio a critiqué sa collègue, la sénatrice
Maria Rizzotti, qui a fait un discours devant le Parlement, commémorant le
Jour du Souvenir du génocide de Khodjaly.
Pourquoi ces gens tombent-ils dans le piège tendu par l’Azerbaïdjan et
commémorent-ils une tragédie qui ne s’est jamais passée ? Pour l’argent.
De fait, un juge de Milan a récemment décidé de poursuivre Luca Volonté,
l’ancien président du Parti européen du peuple au Conseil de l’Europe,
lorsque la diplomatie du caviar de l’Azerbaïdjan a fait taire le Conseil de
l’Europe en 2012, faisant échouer une résolution critique sur l’Azerbaïdjan.
Suite à cela, il y a eu deux versements sur le compte en banque de
Volonté, l’un de 220 000 euros et l’autre de 180 000 euros.
D’aucuns sont payés par le gouvernement de Bakou pour se taire et
d’autres pour parler et répandre la propagande azérie.
Quant aux Turcs, ils font preuve de solidarité avec leurs frères azéris.
L’Ambassade azérie à Ankara a également saisi l’occasion de le faire il y a
peu, lorsque le Premier ministre Binali Yildirim a fait un discours féroce,
qui s’est bien sûr conclu par un appel « aux forces arméniennes d’évacuer
20 pour cent du territoire azéri. » Le président Erdogan a présenté ses
condoléances pour les « martyrs de Khodjaly ».
L’incident de Khodjaly n’est en aucun cas comparable aux atrocités
commises par les autorités à Bakou et à Sumgaït. Il y a eu des victimes
pendant la guerre du 25-26 février, lorsque les forces arméniennes ont
fait le siège de Khodjaly, où se trouvait l’aéroport. Les forces azéries, se
servant des structures de Khodjaly, tenaient Stepanakert sous leurs armes
et avaient paralysé toute la région, menaçant de mort éventuelle toute la
population arménienne. Après avoir fait le siège de la ville, les forces
arméniennes ont ouvert un corridor humanitaire pour évacuer la
population civile azérie. La réticence des forces azéries à arrêter
l’évacuation a révélé une intrigue de palais à Bakou. Un complot a été
ourdi pour renverser le président azéri, Ayaz Mutalibov, qui, un mois après
sa démission, a donné une interview à la journaliste tchèque Dana
Mazalova (Nezavisimaya Gazeta) déclarant que « selon les habitants de
Khodjaly qui ont fui, tout ceci a été organisé pour me destituer. Une partie
des forces a agi dans le but de discréditer le président. Je ne pense pas
que les Arméniens, qui agissent de façon très habile et précise dans des
situations similaires, auraient pu laisser les Azerbaïdjanais obtenir des
documents indiquant qu’ils menaient des actions fascistes… L’argument
général est qu’un corridor humanitaire permettant aux gens de fuir a bien
été mis en place par les Arméniens. »
Dix ans plus tard, faisant référence à l’histoire de Khodjaly dans le