Physiologie endocrinienne
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010
- Ces récepteurs intracellulaires peuvent être des protéines du cytosol ou ils peuvent être des
récepteurs intranucléaires. Quand le complexe hormone-récepteur est formé, il se lie à l’ADN
pour induire une synthèse protéique.
- Les récepteurs membranaires se divisent en deux catégories :
o Les récepteurs couplés aux protéines G possédants 7 domaines membranaires.
o Les récepteurs couplés à des enzymes ne possédant qu’un seul domaine membranaire.
C’est le cas de deux hormones importantes :
o L’insuline.
o L’hormone de croissance.
Si l’enzyme correspond à une protéine kinase l’effet passe par la phosphorylation de
substrat.
Cas particulier : l’hormone pénètre dans le tissu cible par endocytose après s’être lié à un
récepteur (endocytose du complexe hormone-récepteur).
2. Effets biologiques
- Les effets biologiques des hormones sont des effets qui permettent le contrôle du métabolisme
par :
o Des actions de régulation de synthèse d’enzyme.
o Des modifications de configuration d’enzyme.
o Des modifications de quantité disponible de substrat.
- Il existe des régulations de synthèse des récepteurs par la concentration d’hormone. Par
exemple quand la concentration d’insuline augmente, le nombre de récepteurs diminue
(autorégulation par feed-back).
- Il y a la possibilité de modulé les récepteurs d’une hormone par une autre hormone. Par exemple
T3 augmente le nombre de récepteurs à l’adrénaline sur le cœur.
VI. La sécrétion hormonale
1. Décours temporel
- L’hormone n’est généralement pas sécrété de manière continue, mais par des bouffées plus ou
moins fréquentes. De ce fait la concentration plasmatique des hormones n’est pas stable, encore
moins contrôlée de manière homéostatiques.
- En plus de ça les bouffées de sécrétions n’ont pas la même amplitude : on peut voir des pics de
sécrétion. Il y a des variations cycliques de ces taux. Exemple de l’hormone de croissance
sécrétée avec un grand pic en début de sommeil.
2. Contrôle
- Il existe différents contrôle de la sécrétion qui s’intègre (soit dans le sens de stimulation, soit
dans le sens d’inhibition) :
o Ceux contrôlés par le système nerveux.
o Ceux contrôlés par d’autres hormones.
- Les sécrétions contrôlées par le système nerveux correspondent par exemple à celle de la
médullosurrénale contrôlée par le système orthosympathique.