3ème chapitre : Comportement sexuel maîtrise de la reproduction 1. Comportement sexuel et sécrétions hormonales (p.288-289) Chez le mammifère excepté l’homme, la reproduction est saisonnière. La sécrétion d’Oestrogènes par la femelle conditionne l’acceptation du mâle et l’accouplement. Le comportement du mal (le rut) dépend des sécrétions de testostérone et des signaux émit par la femelle. Le comportement sexuel est déclenché par l’évolution du taux des hormones sexuelles et par l’environnement (facteurs externes) qui stimule le système nerveux. 2. Le contrôle de la procréation La contraception regroupe toutes les méthodes qui permettent à un couple de décider du moment où ils désirent un enfant. Un moyen contraceptif doit être avant tout fiable et réversible avec le moins d’effets secondaires possibles. 2.1 La contraception hormonale La pilule maintient les concentrations plasmatiques de LH et de FSH très basses. La disparition des pics ovulatoires supprime l’ovulation. On distingue deux grands types de pilules. Les pilules combinées qui associent un œstrogène de synthèse et un progestatif, ce sont les plus efficaces, elles inhibent l’ovulation, modifient la glaire cervicale et réduisent le développement de la dentelle utérine. Les pilules progestatives ou micropilules agissent pour la plupart uniquement sur la glaire cervicale et sur la muqueuse utérine qu’elles rendent impropre à la nidation. La pilule contraceptive a pour effet principal de bloquer le développement folliculaire. Elles exercent un rétrocontrôle négatif sur les sécrétions de GnRH, de LH et de FSH, d’où l’action sur l’ovaire. L’utilisation des pilules est déconseillée aux femmes qui fument, qui souffrent d’hyper tension et de plus de quarante ans à cause des risques cardio-vasculaires. 2.2 La contraception d’urgence ou pilule du lendemain Elle doit être prise avant la 72ème heure après le rapport non protégé. Elle contient un progestatif à haute dose qui : Perturbe l’ovulation Agit sur l’utérus (hypertrophie) en rendant la nidation impossible Agit sur la glaire cervicale 2.3 La contraception hormonale Première expérience : le RU486 empêche l’action de progestérone sur la muqueuse de l’utérus. Seconde expérience : Lot n°1 : le RU486 se fixe sur les récepteurs de la progestérone. Lot n°2 : Il empêche la fixation de la progestérone sur ses récepteurs. La comparaison des formules et du RU486 montre qu’elles ont des analogies structurales. L’occupation des récepteurs par le RU486 empêche l’action normale de la progestérone nécessaire à la grossesse. L’affinité du RU486 pour les récepteurs de la progestérone est très forte. La liaison RU486 et récepteur est plus stable. Conclusion : Le RU486 est un antagoniste de la progestérone ou molécule antiprogestérone. Il empêche la nidation et provoque la destruction de la muqueuse. On administre des prostaglandines qui stimulent les contractions de l’utérus et donc facilite l’expulsion. La contraception est une méthode qui empêche la conception soit en empêchant la production du gamète femelle, soit en empêchant la fécondation. La comparaison empêche la gestation c'est-à-dire la grossesse. 3. Les traitements de la stérilité et la procréation médicalement assistée (PMA) 3.1 Les causes de la stérilité Dans les cas de stérilité féminine hormonale, il faut diagnostiquer le niveau de l’anomalie. Hypothalamus : Les pulses de GnRH absents ou irréguliers Hypophyse : Pas de sécrétion de LH et/ou FSH malgré une sécrétion normale de GnRH. Ovaire : Pas de développement de follicules malgré une sécrétion normale de LH et de FSH Les traitements : Si le complexe hypothalamo-hypophysaire est en cause on peut stimuler l’ovaire avec des gonadostimulines ce qui risque de provoquer des ovulations multiples. Dans le cas d’insuffisance de l’hypothalamus on peut injecter de la GnRH de manière pulsatile. 3.2 Thérapeutique par fécondation in vitro et transfert d’embryon (FIVETTE) Quand la stérilité est liée à l’impossibilité de rencontre des gamètes. Elle comprend trois étapes : a) la préparation : pour obtenir plusieurs ovocytes II par stimulation des ovaires. b) La fécondation in vitro c) Le transfert d’embryon 3.3 L’injection intracytoplasmatique de spermatozoïdes 3.4 L’insémination artificielle 4. Maîtrise de la reproduction et problème d’éthique (bioéthique) 5. La fécondation et le début de la grossesse (p.290-291)