Collège Stanislas Baccalauréat blanc du lundi 15 décembre 2008 Corrigé de l'épreuve de mathématiques. __________________________________________________________________________________________________ Exercice 1 ( 2 points ) 1. On injecte par piqûre intramusculaire une dose de substance médicamenteuse dans le sang à l’instant t 0 . La substance passe alors progressivement dans le sang. On note Q(t ) la quantité de substance médicamenteuse encore présente dans le sang t heures après l’injection. Les mesures effectuées conduisent à poser : Q(t ) 6,6 t e t . Déterminer une équation différentielle du deuxième ordre vérifiée par la fonction Q sur [0 ;+[. Solution: Pour tout nombre t de [0 ; +[, Q(t) = 6,6 t e-t , Q'(t) = 6,6(e-t + t(-e-t) = 6,6(1-t)e-t , Q"(t) = 6,6(-e-t-(1-t)e-t) = 6,6(-2+t)e-t . On a donc: 6,6 t e-t = Q(t) et par suite: Q'(t) = 6,6e-t - 6,6 t e-t = 6,6e-t - Q(t) d'où: Q'(t) + Q(t) = 6,6e-t . On en déduit: Q"(t) = 6,6(-2)e-t + 6,6 t e-t = -2(Q'(t) + Q(t) ) + Q(t) = -2Q'(t) - Q(t), soit: Q"(t) + 2Q'(t) + Q(t) = 0. La fonction Q est donc solution sur [0 ; +[ de l'équation différentielle: y" + 2y' + y = 0. 2. Soit l’équation différentielle ( E ) : y ' 2 y x 1 . Déterminer g, une fonction polynôme du second degré solution de ( E ) sur Ë . 2 Solution: La fonction g est définie sur Ë par: g(x) = ax²+bx + c où a, b, c sont des nombres réels avec a 0. Étant une fonction polynôme elle est dérivable sur Ë et, pour tout réel x, g'(x) = 2ax + b. g est solution de (E) sur Ë x Ë, g'(x) + 2g(x) = x²+1 x Ë, 2ax + b + 2(ax²+bx + c) = x²+1 x Ë, 2ax² + (2a+2b)x + b+2c = x² + 1 2a 1 On obtient par identification: 2a 2b 0 a = Error!, b = -Error!, c = Error! et par suite g(x) = Error!x² - Error! b 2c 1 x + Error!. Page 1/7 Exercice 2 ( 6 points ) 1. Restitution organisée de connaissances a) Démontrer qu’un nombre complexe z est imaginaire pur si et seulement si z z Solution. Soit z = x + iy un nombre complexe, x = Re(z) et y = Im(z). Le conjugué de z est z = x - iy . z est un imaginaire pur Re(z) = 0 x = 0 z = iy z = -iy z =-z. b) Démontrer qu’un nombre complexe z est réel si et seulement si z z . Solution. Soit z = x + iy un nombre complexe, x = Re(z) et y = Im(z). Le conjugué de z est z = x - iy . z est un réel Im(z) = 0 y = 0 z = x z = x z = z. c) Démontrer que pour tout nombre complexe z, on a l’égalité : z z z . 2 Solution. Soit z = x + iy un nombre complexe, x = Re(z) et y = Im(z). Le conjugué de z est z = x - iy . On sait que |z|² = Re(z)² + Im(z)² = x² + y² et z z = (x + iy)(x - iy) = x² - (iy)² = x² - i²y² = x² + y². D'où: z z = |z|² . Le plan complexe P est rapporté au repère orthonormal direct ( O ; u; v ) . On prendra pour unité graphique 2 cm. La figure sera complétée au fur et à mesure de l’exercice . Voir la figure à la fin de l'exercice. Résoudre dans Ê l’équation : ( z 2i)( z 2 z 2) 0 . Donner les solutions sous forme algébrique et sous forme exponentielle. Solution. Solutions sous forme algébrique: (z - 2i)(z² - 2z + 2) = 0 (z - 2i) = 0 ou z² - 2z + 2 = 0. Pour l'équation z² - 2z + 2 = 0, on a = -4, < 0. Cette équation admet deux solutions dans Ê qui sont deux nombres complexes conjugués: z1 = Error!= 1+i, z2 = 1-i.. On en déduit que l'ensemble solution de l'équation (z - 2i)(z² - 2z + 2) = 0 dans Ê est: S = {2i ; 1+i ; 1-i}. Solutions sous forme exponentielle: 2 2. i i Comme i = e 2 , alors la solution 2i s'écrit: 2i = 2 e 2 . Soit z1 = 1 + i, on a: |z1| = 2 et si 1 = arg(z1), cos 1 = Error! et sin 1 = Error!, d'où arg(z1) = Error! (2). On en déduit que z1 = i 2e 4 . Comme 1-i est le conjugué de 1+i, alors 1-i = 2e i 4 . L'ensemble solution de l'équation (z - 2i)(z² - 2z + 2) = 0 dans Ê est donc: S = {2 e 3. Soit A et B les points d’affixes respectives À tout nombre complexe z différent de a) i z A 1 i et z B 2i . z A , on associe le complexe z ' Soit (E) l’ensemble des points M d’affixe z tels que ; i 2e 4 ; 2e i 4 }. z 2i . z 1 i z ' 1 . Déterminer et construire (E). Solution. |z'| = 1 z 1+i et |Error!| = 1 z 1+i et Error! = 1 z 1+i et Il en résulte que (E) est la médiatrice du segment [AB]. Page 2/7 2 |z-2i| = |z-1-i| M A et MA = MB. b) z A ) , de forme algébrique z x iy , avec x et y réels. Déterminer en fonction de x et de y , la partie réelle et la partie imaginaire de z ' . Soit un z nombre complexe z ( z Solution. z' = = x iy 2i ( x iy 2i)( x iy 1 i) x² ixy x ix ixy i² y² iy i² y 2ix 2i² y 2i 2i² = = x iy 1 i ( x iy 1 i)( x iy 1 i) ( x 1)² ( y 1)² x ² y ² x 3 y 2 i( x y 2) x² y ² x 3 y 2 x y 2 . On en déduit que Re(z') = , Im(z') = ( x 1)² ( y 1)² ( x 1)² ( y 1)² ( x 1)² ( y 1)² c) Soit l’ensemble ( F ) des points M d’affixe z tels que z ' est un réel. Déterminer et construire (F). Solution. M (F) z 1+i et z' est un réel z 1+i et Im(z') = 0 z 1+i et -x-y+2 = 0. -x-y+2 = 0 est l'équation de la droite (AB). (F) est donc la droite (AB) privée du point A. Figure de l'exercice 2: Exercice 3 ( 5 points ) (pour les candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité) PARTIE A On définit : La suite 1 4 (u n ) par : u 0 13 et , pour tout entier naturel n , u n 1 u n 5 5 n La suite ( S n ) par : pour tout entier naturel n , S n u k u 0 u1 ....... u n k 0 1. 12 Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel n , u n 1 n . 5 Solution: Soit Pn la proposition: un = 1 + 12 5n qu'on va démontrer par récurrence. Initialisation: par hypothèse u0 = 13 et, pour n = 0, 1 + 12 5n = 13. La propriété est vraie pour n = 0. Hérédité: soit n un entier naturel, on suppose que Pn est vraie, c'est-à-dire que un = 1 + Page 3/7 12 5n . Par définition de la suite, on a: un+1 = Error!un + Error! = Error!(1 + 12 12 En déduire la limite de la suite Solution: ( ) + Error! = Error! + n1 + Error! = 1 + 12 . 5 5 5n1 Pn+1 est donc aussi vraie et la propriété est héréditaire. Conclusion: étant initialisée et héréditaire, la propriété Pn est vraie pour tout entier naturel n. n (u n ) . 12 ) est une suite géométrique de premier terme 12 et de raison Error!, sa limite est donc 0 car Error! ]-1 ; 1[. 5n Il en résulte, par addition: ;lim un = 1. n + 2. a) Déterminer le sens de variation de la suite (S n ) . Solution: Pour tout entier naturel n, Sn+1 - Sn = un+1 = 1 + donc croissante. b) Calculer 12 5n1 , donc, Sn+1 - Sn > 0 ce qui donne Sn+1 > Sn . La suite (Sn) est S n en fonction de n . 1 1 ( ) n1 5 Solution: Sn = (1 k ) = 1 uk = k 1 5 5 k 0 k 0 k 0 k 0 1 5 1 n1 1 n1 12 1 n1 (1 ( ) ) = (n+1) + 15 (1 ( ) ) . D'où: Sn = n + 16 - 15 ( ) = (n+1) + 4 5 5 5 5 c) Déterminer la limite de la suite ( S n ) . n n 12 n n 12 n 1 = (n+1) + 12 ( ) k = (n+1) + 12 5 k 0 1 Solution: (15 ( ) n1 ) est une suite géométrique de premier terme 15 et de raison Error!, sa limite est donc 0 car Error! 5 ]-1 ; 1[. Il en résulte, par addition: ;lim Sn = +. n + PARTIE B Étant donné une suite définie par S n ( x n ) de nombres réels, définie pour tout entier naturel n , on considère la suite ( S n ) n x k 0 k . Indiquer pour chaque proposition suivante si elle est vraie ou fausse : Justifier dans chaque cas . Proposition 1 : Si la suite ( x n ) est convergente , alors la suite ( S n ) l’est aussi. Solution: La proposition est fausse. Contre-exemple: La suite (un) définie dans la partie A est convergente vers 1 alors que la suite (Sn) qui lui est associée est divergente ayant une limite égale à +. Proposition 2 : Les suites ( x n ) et ( S n ) ont le même sens de variation. Solution: La proposition est fausse. Contre-exemple: La suite (un) définie dans la partie A est décroissante étant une suite géométrique de raison Error! qui appartient à ]0 ; 1[ alors que la suite (Sn) qui lui est associée est croissante comme on l'a démontré à la partie A, 2 a). Proposition 3 : Toute suite réelle croissante est convergente . Solution: La proposition est fausse. Contre-exemple: La suite (n) des entiers naturels est croissante mais divergente car sa limite est +. Page 4/7 Exercice III (5 points) (Pour les candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité). On suppose dans cet exercice que n est un entier naturel et on pose: a = 7n + 8 ; b = 4n + 3. 1. Démontrer que tout diviseur de commun de a et b est un diviseur de 11. Quelles sont les valeurs possibles du nombre PGCD(a;b) ? Solution: Soit d un diviseur commun de a et b, d divise toute combinaison linéaire dans Î de a et b, en particulier d divise le nombre 4a - 7b = 4(7n + 8) - 7(4n + 3) = 11. PGCD(a;b) est un entier naturel diviseur commun de a et b, il divise donc 11. Ses valeurs possibles sont donc 1 et 11. 2. a) Résoudre dans β l'équation: (E) 11x - 7y = 8. Solution: Solution particulière: une solution particulière de l'équation (E) est: (x0;y0) = ( 9;13). Solution générale: Soit (x;y) une solution de (E). On a: 11x - 7y = 8 et, 119 - 713 = 8 puisque (9;13) est une solution particulière de (E). En soustrayant membre à membre ces deux égalités, on obtient: 11(x-9) - 7(y-13) = 0, ce qui donne: 11(x-9) = 7(y-13) (E'). On en déduit que 7, qui divise 7(y-13), divise 11(x-9). Comme 7 et 11 sont deux nombres premiers distincts, 7est premier avec 11. On en déduit que 7 divise x-9, d'après le théorème de Gauss. On a donc: x-9= 7k (k Î), soit x = 7k +9, kÎ. En remplaçant dans (E'), x-9 par 7k, on obtient: 117k = 7(y-13) , ce qui donne y-13= 11k et y = 11k + 13. On en déduit que, si (x;y) est une solution de (E), alors: (x;y) = (7k + 9; 11k + 13), k Î. Réciproquement, si (x;y) = (7k + 9; 11k + 13), k Î., alors: 11x - 7y = 11(7k + 9) - 7(11k + 13) = 8. Donc (x;y) est une solution de (E). Conclusion: l'ensemble solution de l'équation (E) est: S = {(x;y) = (7k + 9; 11k + 13), k Î, k Î}. b) En déduire que si a est un multiple de 11, alors il en est de même de b. Quel est dans ce cas le PGCD des nombres a et b ? Solution: Si a est multiple de 11, alors a 0 (11), ce qui donne 7n + 8 0 (11). Le nombre 7n + 8 est donc un multiple de 11 et s'écrit: 7n + 8 = 11x 11x - 7n = 8. Le couple (x;n) est donc une solution de l'équation (E) et alors n s'écrit: n = 11k+13. On en déduit que b = 4n + 3 = 4(11k+13) + 3 = 44k + 55 = 11(4k + 5). b est donc un multiple de 11. c) Démontrer que si a est un multiple de 11 alors n 2 (11). Solution: Si a est multiple de 11, alors n = 11k+13 comme on vient de le voir au b). Il en résulte que n 13 2 (11). 3. a) Soit k un entier naturel non nul premier avec 11. Démontrer que si ku kv (11), alors u v (11). Solution: ku kv (11) ku - kv 0 (11) k(u - v) 0 (11). Il en résulte que 11 divise k(u-v). Comme 11 est premier avec k, alors 11 divise u-v d'après le théorème de Gauss. On en déduit: u - v 0 (11) u v (11). b) En déduire que a b (11) si et seulement si n 2 (11) Solution: a b (11) 7n + 8 4n + 3 (11) 3n -5 (11) 3n 6 (11) 3n 32 (11) n 2 (11) Car 3 est premier avec 11, parce que ce sont deux nombres premiers distincts, et on applique le résultat du a). Page 5/7 Exercice IV (7 points) Partie A Soit la fonction définie sur Ë par: (x) = e2 x 1 (e x 1) 2 1. Démontrer que pour tout réel x, (x) = 1 - . 2e x (e x 1) 2 . Solution: 1- 2e x (e 1) x 2 = (e x 1)2 2e x (e 1) x 2 = e2 x 2e x 1 2e x (e 1) x 2 = e2 x 1 (e x 1) 2 2. En déduire la primitive de la fonction sur Ë qui prend la valeur 1 en 0. Solution: est continue sur Ë, elle admet donc des primitives sur Ë. (x) est la somme d'une constante 1 et d'une fonction de la forme -Error!où u(x) = ex+1. Ses primitives sont définies sur Ë par: 2 (x) = x + Error!+ k , k Ë (x) = x + x + k , k Ë. e 1 2 Comme (0) = 1, on a: 0 + 0 + k = 1, ce qui donne k = 0. e 1 2 La primitive de qui prend la valeur 1 en 0 est définie sur Ë par: (x) = x + x . e 1 Partie B 2 Soit f la fonction définie sur Ë par: f(x) = x + x , et C sa courbe représentative dans un repère du plan. e 1 1. Déterminer les limites de la fonction f en - et en +. Solution: 2 ;lim ex = +, d'où ;lim x = 0. Il en résulte, par addition: ;lim f(x) = +. x + x + x + e 1 2 ;limex = 0, d'où ;lim x = 2. Il en résulte, par addition: ;limf(x) = -. x - x - x - e 1 2. a. Calculer, pour tout réel x, f(x) + f(-x). Solution: f(x) + f(-x) = x + 2 -x+ 2 = 2 2 = 2(e x 1) 2(e x 1) = 2(e x e x 2) =2 ex 1 e x 1 e x 1 e x 1 (e x 1)(e x 1) 1 e x e x 1 b. Soit x un réel quelconque, M le point de la courbe C d'abscisse x et M' le point de la courbe C d'abscisse -x. Démontrer que, lorsque x varie dans Ë, le milieu du segment [MM'] est un point fixe A que l'on déterminera. On admettra qu’il vient ainsi d’être établi que le point A ( 0;1 ) est centre de symétrie de la courbe C . Solution: Le milieu A de [MM'] est défini par: xA = Error!(xM + xM') = Error!(x - x) = 0, yA = Error!(yM + yM') = Error!(f(x) + f(-x)) = 1. Le point A(0 ; 1) est bien un point fixe. 3. Étudier le sens de variation de la fonction f et dresser son tableau de variation. Solution. 2 La fonction x est dérivable sur Ë étant le quotient d'une constante et d'une fonction dérivable sur Ë. Il en résulte x e 1 que la fonction f est dérivable sur Ë étant la somme de deux fonctions dérivables sur Ë. Page 6/7 x Ë, f '(x) = e2 x 1 (d'après la partie A), et comme une exponentielle est strictement positive, x Ë, f '(x) > 0. La (e x 1) 2 fonction f est donc strictement croissante sur Ë. Tableau de variation: x - + f '(x) + f(x) - + 4. a. Justifier que l'équation f(x) = 2 admet une solution unique a dans Ë. Solution La fonction f est continue sur Ë, étant dérivable sur Ë, elle est strictement croissante sur Ë et l'image par cette fonction de ]- ; +[ est ]- ; +[. Le théorème des valeurs intermédiaires donne que tout réel admet un antécédent par f et un seul. L'équation f(x) = 2 admet donc une solution unique a dans Ë. b. Déterminer un encadrement décimal d'amplitude 10-2 de a. Solution La calculatrice donne: 1,68 a 1,69. c. Pour quelle valeur du réel m le nombre -a est-il solution de l'équation f(x) = m ? Solution -a est solution de f(x) = m f(-a) = m Or le 2. a. montre que f(-a) + f(a) = 2, d'où: -a est solution de f(x) = m 2 - f(a) = m m = 0 (car f(a) = 2). 5. a. Montrer que, pour tout réel x, f(x) = x+2 - 2e x ex 1 . Solution 2e x ( x 2)(e x 1) 2e x xe x x 2e x 2 2e x x(e x 1) 2 2 =x+ x = f(x). e 1 e 1 ex 1 e 1 e 1 b. Montrer que les droites et ' d'équations respectives y = x et y = x+2 sont asymptotes à la courbe C. Solution 2 2 ;lim( f(x) - x) = ;lim x = 0 car ;lim x = 0.La droite d'équation y = x est asymptote à C en x + x + x + e 1 e 1 +. x+2 - x - x = x ;lim( f(x) - x-2) = x - = ;lim- x 2e x ex 1 = 0 car x - = ;limex = 0 .La droite ' d'équation y = x+1 est asymptote à C en - . 6. Déterminer l'équation réduite de la tangente T à la courbe C au point de C d'abscisse 0 et étudier la position de C par rapport à T. Solution L'équation réduite de T est: y = f '(0)x + f(0) y = Error!x + 1. La position de C par rapport à T est donnée par le signe de f(x) - (Error!x + 1). Pour étudier ce signe, on pose g(x) = f(x) - (Error!x + 1). g est dérivable sur Ë et pour tout réel x, g'(x) = f '(x) - Error! = e2 x 1 - Error! = 2(e2 x 1) (e x 1)² = 2e2 x 2 (e2 x 2e x 1) = e2 x 2e x 1 = (e x 1)² 2(e 1)² 2(e 1)² 2(e 1)² (e 1) 2(e x 1)² g'(x) est donc positive sur Ë et la fonction g est strictement croissante sur Ë. Comme g(0) = 0, la fonction g est négative sur ]- ; 0[ et positive sur ]0 ; +[. Il en résulte que C est en dessous de T sur ]- ; 0[ et en dessus sur ]0 ; +[. x 2 x Page 7/7 x x