
Les  anesthésiques  locaux,  ayant  un  effet  vasodilatateur,  doivent  être  associés  à  un 
vasoconstricteur  (adrénaline). Sinon  risque  d’hémorragie  de  la  plaie  chirurgicale, 
d’accroissement  de  la  résorption  (effets  centraux),  perte  rapide  des  effets  locaux, 
accroissement du risque toxique. 
 ETUDE SPECIALE 
 
Cocaïne :  premier  anesthésique  local  connu  et  le  plus  puissant,  utilisé  en  ophtalmologie 
depuis  1884  et  l’est  toujours  aujourd’hui  dans  cette  spécialité. Mais toxique,  stupéfiant 
(stimulation du SNC : homme : bavardage, agitation…  
animal :    accroissement  de  l’activité,  des  performances,  agent  de   
dopage) 
Elimination  dans  la  salive,  d’où  son  prélèvement  pour  contrôles.  A  fortes  doses,  elle 
provoque  un  tremor,  des  convulsions,  elle  est  hyperthermisante  et  a  une  action 
sympathomimétique indirecte. => Seul anesthésique local ayant cet effet. Elle a aussi une 
action vasoconstrictrice, suffisante pour provoquer ischémie et nécrose de la muqueuse du 
nez. 
 
Procaïne : reproduit effets anesthésiques de la cocaïne sans ses effets indésirables. Peu active 
comme anesthésique de surface, action brève car rapidement hydrolysée en PAB. Attention, 
grande sensibilité du cheval à cette substance, stimulation centrale pour des doses 20 fois plus 
faibles que chez l’homme. 
 
Lidocaïne : le plus utilisé des anesthésiques locaux toutes indications confondues. Pas 
d’effet  anesthésique  de  surface.  Action  anesthésique=  double  de  la  procaïne  à 
concentrations  égales.  Durée  d’action  plus  longue  mais  toxicité  plus  forte.  S’il  n’est  pas 
associé à l’adrénaline, risque d’apparition d’hébétude, de nausées, hypotension. 
 
Tétracaïne : possède un effet de surface, peut être utilisée pour tous les usages mais assez 
toxique, usage réservé aux applications topiques. 
 
Butacaïne : action de surface, agit vite et longtemps, pénètre bien ! (cuisssssssssssssssssss), 
utilisée pour muqueuse oculaire pituitaire, buccale et pharyngée. 
 
Dibucaïne : le plus efficace, le plus toxique, réservé en topique, usage topique uniquement. 
 
Autres : se rappeler de saxitoxine et tétrodotoxine car susceptibles de fournir des principes 
actifs.