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IST : Infections Sexuellement Transmissibles
Quelles maladies ?
- Symptômes, signes
- Gravité
- Epidémiologie
I) Epidémiologie
- Augmentation des IST dans le monde
- 333 millions de nouveaux cas/an
- Recrudescence de la syphilis en Europe depuis 2000
- Augmentation de l’herpès de 30% aux EU dans les 15 dernières années
- Hausse des condylomes partout dans le monde
UNE IST PEUT EN CACHER UNE AUTRE
II) IST
- Syphilis
- Herpes
- Gonococcie
- Chlamydioses
- Condylomes (verrues ano-génitales) (crêtes de coq)
- Pédiculose pubienne (morpions)
- SIDA, hépatite B
- MST rares et «exotiques»
1) Définition
Erosion- Ulcération- Chancre : Perte de substance cutanée (chancre : ulcération qui ouvre
une porte d’entrée à la syphilis)
Végétations- verrues : Lésion en relief
Urétrite : Ecoulement ou brûlure urétrale
Balanite : Inflammation du gland
Posthite : Inflammation du prépuce
Vaginite
Leucorrhées : Pertes vaginales
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Cervicite : Inflammation du col
Salpingite : Inflammation des trompes
2) Facteurs de risque
- Bas niveau socio-économique
- Age précoce des premiers rapports
- Autre IST
- Consommation alcool et drogue
- Comportement (absence de préservatif)
- Nombre de partenaires
3) Comment les classer ?
Ulcérations génitales :
- Herpès
- Syphilis
- Autres : pays en développement ++
chancre mou, donovanose, maladie de Nicolas-Favre
Inflammation, écoulement: urétrites et cervico-vaginites
- Gonocoque
- Chlamydia
Verrues ano-génitales
III) Ulcérations génitales
1) Pays industrialisés
- Herpès: 60%
- Syphilis: 10-20%
- Autres chancres: 0-10%
- Autres: 10-20%
2) En développement
- 0-30%
- 10-20%
- 50-80%
- 10-20%
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IV) Erosion - Ulcération
1) Herpes
2 tableaux cliniques, 2 virus :
Type 1: herpes buccales
- Primo-infection: stomatite de l’enfant
- récurrences: bouton de fièvre chez l’adulte
Type 2: herpes génitales
- Primo-infection: adulte jeune, atteinte diffuse douloureuse
- Récurrence: atteinte localisée
Récurrence = réactivation (non-réinfectionn)
L’herpe génitale est une affection bénigne, mais
- Peut affecter la vie sexuelle et affective (traitements)
- Favorise la transmission du VIH et des autres IST
- Herpes néonatales = très grave
2) Herpes : Traitement
- Primo infection symptomatique :
Zovirax ou Zelithrex per os 10 j
- Récurrences d’herpe génitale si fréquente :
Zelitrex sur 6 mois à 1 an
- Formes graves : Zovirax IV
3) Herpes génitales
Syphilis(due au tréponème pâle)
Clinique :
- Syphilis précoce (I et II)
I: ulcération génitale (chancre) + ganglion
II: maladie cutanéo-muqueuse disséminée
- Syphilis tardive (III)
Atteintes cardiaques, neurologique, osseuse etc...
Diagnostic:
Prélèvement local, test sanguin
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La pénicilline est très efficace, mais
- Gravité des formes méconnues et non traitées
- La syphilis favorise la transmission du VIH et autres
Syphilis : chancre
Syphilis secondaire
4) Syphilis : dépistage
Test sérologique = TPHA et VDRL
Examen direct du produit de raclage du chancre au microscope à fond noir
(Incubation : 3 semaines)
5) Syphilis : traitement
Syphilis précoce : injection IM d’Extencilline (1 à 3 injections à 1 semaine d’intervalle)
Syphilis tardive : Pénicilline IV prolongée
Traitement du ou des partenaire(s) ++++
V) Infections à gonocoque et chlamydia
Chez l’homme: urétrite
gonocoque > chlamydia
(Due à Neisseria gonorrhoe et Chlamydia trachomatis)
- Brûlures à la miction: «chaude-pisse»
- Ecoulement de pus à l’orifice de l’urètre: «blénorrhagie»
- Forme aiguë, incubation < 7j = gonocoque
- Forme subaiguë, incubation > 7j = chlamydia
- Traitements antibiotiques très efficaces
- Rapide et « bruyant »
VI) Infections à gonocoque et chlamydia
Chez la femme: cervico-vaginite (inflammation du col et du vagin)
chlamydia > gonocoque
- Formes symptomatiques: brûlures, inflammation, leucorrhées anormales
- Formes asymptomatiques (chlamydia++ : lent et discret)
Découvertes par l’examen gynécologique
Passées inaperçues
- Gravité des formes méconnues
Stérilité
Grossesses extra-utérines
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VII) Gonocoque
- Diagnostic sur examen bactériologique d’un prélèvement de pus
- Traitement minute par 1 IM de Rocéphine
- Traitement systématique associé anti chlamydia
- Traitement du ou des partenaires+++
1) Chlamydia chez la femme
- Potentiellement grave par les conséquences si non traité
- Infection à Chlamydia passée inaperçue = première cause de stérilité tubaire chez la
femme en France
2) Diagnostic chlamydia
- PCR sur le 1er jet d’urine (test simple et non douloureux)
- Ex bactériologique de leucorrhées ou pus
- Parfois aide de la sérologie dans certains cas
3) Traitement chlamydia
- Minute : Zithromax en une prise unique per os
- Ou cyclines pendant 7 à 21 jours per os
- Traitement du ou des partenaires +++
- On associe systématiquement un traitement pour le gonocoque
VIII) Verrues ano-génitales (condylomes)
- Dues à des Papilloma virus humains (PVH ou HPV en Anglais)
- Siège : OGE, col utérin, région anale
- Facteurs de risque :
rapports sexuels précoces
Multi partenariat
antécédents d’autres IST
- Nombreux traitements efficaces, mais
récidives fréquentes
rôle dans l’apparition de cancers (col utérin ++)
1) Condylomes
- Chez la femme, nécessité de frottis cervicaux vaginaux réguliers à vie.
- Risque de cancer du col ++++
- Vaccin préventif
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