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- professionel : entreprise, fond de commerce
- financier : action, obligation
- mobilier : voiture, tableau
Le revenu est un flux et il va permettre d’accroitre le stock de patrimoine. A son tour, le patrimoine
va permettre de générer les flux de revenus.
SYNTHESE : Notre société se caractérise par de nombreuses différences entre les individus ou
les groupes sociaux (âge,genre,..).Cependant les différences ne constituent des inégalités que
lorsqu’elles se traduisent en termes d’avantage ou d’inconvénient dans l’accès à des ressources
socialement valorisées. Les inégalités sont des inégalités sociales lorsqu’elles touchent un groupe
social. La mesure des inégalités pose des problèmes méthodologique : le choix des inégalités à
mesurer ( de revenus, d’accès a la culture,…), la population à étudier(PCS,ménages,…), le type
d’outils choisis(moyenne, médiane, quantiles,…) changent la perception des inégalités et de leur
évolution. Les inégalités de revenus et de patrimoine sont généralement analysées avec le rapport
interdécile, la courbe de Lorenz ou le coefficient de génie. Les inégalités de patrimoine sont
beaucoup plus importantes que les inégalités de revenu: les 10% des ménages les mieux lotis
disposent d’un revenu annuel au moins 4 fois supérieur à ceux des 10% les moins biens lotis, et
d’un patrimoine d’environ 200 fois supérieur à ceux des 10% les mois biens lotis. Le revenu
permet de constituer un patrimoine qui son tour génère des revenus, créant un cercle vertueux qui
se transmet par l’héritage, de génération en génération. Les inégalités de revenus et de patrimoine
sont donc cumulatives, et varient considérablement en fonction de la PCS ou de l’âge.
B. Comment mesurer les inégalités sociales ?
* L’espérance de vie totale et sans incapacité à 35 ans chez les hommes en années :
L’espérance de vie des cadres à 35 ans est d’encore 47 ans, tandis que l’espérance de vie de
ouvriers est de 41 ans. On s’ aperçoit d’un écart de 6 ans. Cette différence s’explique par les
inégalités de revenus ( mutuel) et des conditions de travail différentes (ex: amiante pour les
ouvriers ), ainsi qu’une influence sur les modes de vie ( aujourd’hui, l’obésité est une pathologie
de pauvre).
* Répartition par filières des bacheliers 2009 selon leur origine sociale : L’obtention du bac
est socialement différencier. En effet, 3/4 des enfants de cadre passe un bac générale contre la
moitié des enfants d’ouvriers. Selon Bourdieu ces inégalités sont dut a l’inégale répartition de
trois capitaux :
- K économique : qui permet de se payer les grandes écoles,soutient scolaire,stages à l’étranger.
- K culturelle : Diplôme des parents, comprendre les attentes des professeurs, maitrise de la
langues et des codes sociaux, transmission d’un gout pour la culture.
- K social : réseau de relation indispensable pour trouver des stages, mise en relation avec des
employeur potentiel.
* Les paramètres qui font varier le taux de chômage sont :
- L’expérience ( chômage plus élevé chez les jeunes )
- Genre ( taux de chômage des femmes plus élevé que celui des hommes )
- origine social ( enfants de cadres sont moins au chômage que les enfants d’ouvriers )
* Dans certains milieux sociaux le capital culturel joue un rôle important : Les
consommations culturelles ont changé depuis ces dernières années chez les milieux sociaux
supérieur ( démocratisé ). En effet, aujourd’hui les milieux supérieur maitrise la culture classique
mais aussi la culture populaire : Ils touchent à tous = omnivore. Mais ils définissent aussi le bon
gout. Tandis que les classes ouvrières sont univore.
Cette étude des consommation culturelles ( univore/omnivore ) : Philippe Coulangeon.