Le service de radiologie de la clinique de Saint

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LaVoixDuNord.fr
13 octobre 2014
Le service de radiologie de la clinique de Saint-Omer s’étend
La clinique de Saint-Omer, à Blendecques, s’était agrandie en 2011. Trois ans plus tard, un nouveau
projet d’extension voit le jour : le service de radiologie s’étend. L’établissement privé voit également
enfin poindre le projet de maison médicale qu’elle appelle de ses vœux depuis 2005.
Le service de radiologie de la clinique de Saint-Omer s’agrandit. Son extension se prépare à l’arrière de
la clinique, dans le prolongement de l’actuelle unité.
Le cabinet de radiologie, qui se
partage entre son site en centre-
ville de Saint-Omer et
l’établissement privé, dispose à
Blendecques de deux salles de
radiologie, une d’échographie et
le scanner et accueille
principalement les patients de la
clinique. Il emploie cinq
radiologues. Sur le site
blendecquois, il est locataire.
Demain, il sera propriétaire de
son unité.
Son équipe sera réunie sur un
même plateau technique. « Nous profiterons d’une meilleure gestion du personnel, explique le cabinet.
Nous sommes à l’étroit en centre-ville et nous ne pouvons pas réaliser les aménagements de mise aux
normes d’accès aux personnes à mobilité réduite. »
David Fleyrat, le directeur de la clinique, y voit l’opportunité de « faciliter la vie de la patientèle, en
termes d’accès et de stationnement ». Toutefois, la radiologie installée en ville depuis près de 40
ans s’éloigne de ses patients du centre qui pouvaient s’y rendre à pied. « Nous nous sommes po
la question, confirme le cabinet, mais la clinique est desservie par le bus. »
Le directeur annonce le début des travaux pour ce mois-ci. Le service de radiologie devrait s’installer
dans ses nouveaux locaux dans deux ans.
2016 est également la date programmée d’entrée en fonction de la maison médicale. Un projet
évoqué depuis près de 10 ans. Sur 15 000 m2, en face du bâtiment principal, le « médipôle » hébergera
un laboratoire d’analyse médicale (prélèvements et analyses), des kinésithérapeutes, des chirurgiens-
dentistes. Des cabinets seront aussi réservés à des professionnels de santé indépendants. Pour David
Fleyrat, c’est là encore une chance de « faciliter la vie des patients » et d’attirer de nouveaux praticiens.
Le permis d’aménager a été obtenu. Mais des fouilles doivent être réalisées sur le site.
David Fleyrat, directeur de la clinique depuis un an, s’est rapproché du centre hospitalier de la région de
Saint-Omer (CHRSO) pour tisser des liens. « Les conventions (de partenariat) datent, il fallait les
remettre à jour et en développer de nouvelles », explique-t-il.
Pour le patient, quel changement ? « Par exemple, nous avons une importante activité d’orthopédie,
purement chirurgicale. Le CHRSO possède un superbe centre de soin et de réadaptation. Une personne
opérée de la hanche ici pourra profiter de l’accompagnement à la rééducation là-bas. Nous développons
une vraie file active avec l’hôpital qui n’existait pas avant. »
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Des passerelles
Les deux structures coopèrent déjà à
travers un partage d’équipe : ainsi, les
radiologues de la clinique contribuent au
fonctionnement du service du CHRSO et
de l’IRM. Autre passerelle, l’établissement
privé qui ne possède pas de service de
réanimation peut envoyer ses patients à
Helfaut. Par la suite, elle envisage de créer
un lien avec l’équipe mobile de soins
palliatifs du centre hospitalier.
« Notre vision est un peu novatrice,
souligne David Fleyrat. Nous ne sommes
pas dans un clivage privé-public, nous ne
fonctionnons pas en pré carré. Nous
voulons apporter une réponse homogène
aux besoins de la population. Nous travaillons sur une notion de territoire de santé, avec à la fois une
offre privée et une offre publique. Nous devons dynamiser nos forces. Le CHRSO a des points forts,
nous aussi, mettons-les en avant pour être efficaces. »
Le directeur y voit un autre atout non négligeable : une chance d’attirer de nouveaux professionnels. «
Notre zone possède peu de médecins, et de chirurgiens de surcroît. Il est difficile de faire venir de
nouveaux praticiens. On pourrait leur donner la possibilité d’une double activité : en public et en libéral, à
la clinique. »
Repères
La clinique, rachetée par le groupe Vitalia en 2007, compte 86 lits d’hospitalisation et trente places en
ambulatoire
Elle emploie 180 salariés et une quarantaine de praticiens y exercent (anesthésistes, orthopédistes,
urgentiste, chirurgien maxillo-faciale, neurologue, urologues, chirurgiens digestifs, podologue, et ceux
qui viennent consulter à la clinique : cardiologues, oncologue, gastro-entérologue, ORL,
ophtalmologues, dentistes, stomatologue).
La clinique enregistre 14 000 interventions par an dont 60 % en ambulatoire.
David Fleyrat est à sa tête depuis un an. Après des études en commerce et gestion internationale, il
s’est dirigé dans le milieu de la santé. Avant d’arriver dans l’Audomarois, il dirigeait une clinique à Douai.
Ce qui l’a attiré à Saint-Omer ? « Tous ces projets (lire ci-dessus) et il y a un vrai intérêt à bâtir une offre
pluridisciplinaire dans l’Audomarois. »
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