A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2015 : 100ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 100 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Vendredi 06 février 2015 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 Projection-Débat à Paris 1 : « Génocide arménien, le crime parfait ? » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide arménien de 1915, l’Association des étudiants en Sciences Humaines de Paris 1 (ASH) et le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] présentent le mercredi 11 février 2015 à 18h30 une soirée placée sous l’égide de Monsieur Philippe Boutry, président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sur le thème Génocide arménien, le crime parfait ? Projection dans l’Amphi H de Tolbiac, du documentaire Le fils du marchand d’olives de Mathieu Zeitindjioglou, suivie d’un débat avec Bernard Legras, Vice-président de l’Université Paris 1, Gilles Dorronsoro, docteur et professeur en science politique, spécialiste de la Turquie, et Guillaume Perrier, journaliste. DANS LE CADRE DES COMMEMORATIONS DU CENTENAIRE DU GENOCIDE ARMENIEN DE 1915 L’Association des Etudiants en Sciences Humaines de Paris 1 et le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] présentent une soirée placée sous l’égide de Monsieur Philippe Boutry, Président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Projection-débat Mercredi 11 février 2015 à 18h30 - Tolbiac - Amphi H Le fils du marchand d’olives de Mathieu Zeitindjioglou (documentaire 2012 - 1h17min) avec Anna Zeitindjioglou et la voix de Jean-Claude Dreyfus Débat Génocide arménien, le crime parfait ? · Bernard Legras, professeur en Histoire grecque, Vice-président de l’Université Paris 1 · Gilles Dorronsoro, docteur et professeur en science politique, spécialiste de la Turquie · Guillaume Perrier, journaliste Débat animé par Séta Papazian, présidente du Collectif VAN Université Paris 1 Sorbonne - Amphi H 90, rue de Tolbiac 75013 PARIS Métro : Olympiades (Ligne 14) Bus 62 : Tolbiac/Baudricourt Entrée libre www.paris-sorbonne.fr www.collectifvan.org TÉLÉCHARGER : Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/01-38-24-3-02-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85457 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Issy : Harut Sassounian, le génocide arménien et ses réparations Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN relaye la vidéo de la conférence donnée le 24 janvier 2015 à la Mairie d'Issy-les-Moulineaux par le journaliste arméno-américain Harut Sassounian. Ce dernier s'exprime ici en français sur le thème du génocide arménien et de ses réparations. Il répond ensuite aux questions de l'auditoire. De gauche à droite à la tribune, Alain Levy, Maire-Adjoint délégué à la Communauté juive, Arthur Khandjian, Maire-Adjoint délégué à la Communauté arménienne, Harut Sassounian, éditeur et rédacteur en chef du journal The California Courrier, André Santini, Député-Maire d'Issyles-Moulineaux, Vahagn Atabekian, Ministre plénipotentiaire de l'Ambassade d'Arménie en France. Pilosité et identité chez les Turcs de Strasbourg Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le 28 janvier 2015, environ 600 Turcs ou originaires de Turquie ont manifesté bruyamment, à Strasbourg, leur soutien à Dogu Perinçek, qui comparaissait devant la CEDH pour s'opposer en Appel à la Suisse qui l'avait condamné pour avoir affirmé : "Le génocide arménien est un mensonge international". Le fondateur du sinistre Comité Talaat Pacha a pu compter sur ce qui constitue hélas le socle de l'identité turque : le négationnisme couplé au nationalisme. Il semblerait néanmoins qu'il ne s'agisse pas là des seuls éléments de cette identité. Si le travail de recherche de Benoît Fliche que nous reproduisons ci-dessous date de septembre 2000, il apporte toujours un éclairage intéressant sur le rapport entre pilosité et identité chez les Turcs de Strasbourg. Le Collectif VAN publie ce rapport en ligne sur le site de la Revue Terrain. Centenaire du Génocide Arménien : hostilité naissante ou réconciliation ? - II Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Après quatre ans d’interruption, Erevan et Ankara ont montré des signes de « rapprochement » en 2014 sans que l’on puisse savoir s’ils vont conduire à de nouveaux heurts dus à la haine accumulée ou à la construction des bases d’une réconciliation. La tentative précédente de rapprochement dite de la « diplomatie de football » débutée en juin 2008 a conduit péniblement à la signature, à Zurich, le 10 octobre 2009, de deux protocoles négociés, mais est entrée complètement dans l’impasse début 2010". Le Collectif VAN vous invite à lire cet article publié sur le site Repair le 1er février 2015. Cent ans après le génocide, les Arméniens face à la Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Harut Sassounian est une des bêtes noires de la diplomatie turque. En 1985, ce natif d’Alep (Syrie) a joué un rôle important pour qu’un organisme de l’ONU reconnaisse que le massacre des Arméniens par l’Empire ottoman en 1915-1916 était un génocide (lire cidessous, « pour aller plus loin »). Durant la première guerre mondiale, au moins 1,2 million d’Arméniens disparurent du fait de déportations et d’exécutions sommaires massives ordonnées par le gouvernement au pouvoir à Istanbul. Mais depuis lors, les autorités turques rejettent la qualification de génocide et exercent de fortes pressions pour que la communauté internationale ne la reprennent pas à son compte." Le Collectif VAN vous invite à lire cet article écrit par Jean-Christophe Ploquin et publié sur le blog du site de La Croix le 26 janvier 2015. Collectif VAN : l'éphéméride du 6 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "6 février 1942 -- Allemagne : 6 février 1942, le directeur du Deutsche Arbeitsfront, Robert Ley, fait un discours au Sportpalast de Berlin devant les travailleurs de Siemens. Il déclare notamment : « Les Juifs [sont] le vampire de l’humanité, l'exploiteur de l'humanité, le destructeur de l’humanité. [...] l’ennemi de l’humanité. [...] Juda ne désire que nous exterminer. [...] Juda doit être et sera abattu, Juda doit être et sera anéanti, c’est là notre conviction sacrée. C’est la raison d'être de cette guerre»." "Parce qu'ils sont arméniens": Pinar Selek franchit la ligne rouge Réfugiée en France, cette sociologue turque s'est attirée les foudres de son gouvernement en défendant les minorités. Son dernier livre est un nouveau pamphlet aux accents intimistes. Si on cherchait la justice en Turquie, on devrait soit s'exiler, soit se résigner à la prison, ou encore mourir", écrit Pinar Selek, qui a payé très cher ses convictions et sa quête de liberté d'expression. Un villageois arménien de Nerkin Garmirarpiuyr tué par un tir azéri Le 5 février, tard dans la soirée, le préfet -marzbed- de la région de Tavouche était informé qu’un villageois arménien de Nerkin Garmirarpiuyr, était mort des suites d’un tir azéri. Le paisible citoyen arménien, Vanik Ghoukassyan (né en 1954), grièvement blessé dans la cour de sa maison était transporté par ses proches vers 23h30 en direction de l’hôpital de Bert. L'un des derniers criminels nazis bientôt jugé en Allemagne Oskar Gröning, 93 ans, est l'ancien comptable d'Auschwitz. Il comparaîtra à partir du 21 avril pour complicité d'assassinat de 300 000 personnes, selon le communiqué du tribunal. Sergent des Waffen SS, l'accusé a travaillé dans le camp d'extermination situé en Pologne du 16 mai 1944 au 11 juillet 1944. Une période pendant laquelle près de 425 000 personnes ont été déportées à Auschwitz, dont au moins 300 000 ont péri dans les chambres à gaz. Scandale au lycée Emile Jacqmain: un prof dit à une élève juive qu'"on devrait tous les mettre dans des wagons" Un titulaire de classe, professeur de mathématiques au lycée Emile Jacqmain, aurait eu des paroles choquantes à l'égard de l'une de ses élèves agée de 16 ans, apprend-t-on ce matin dans La Dernière Heure. Tout en sachant qu'elle est de confession juive , il lui aurait dit en classe, "On devrait tous les mettre dans des wagons", faisant référence de façon explicite aux trains de la mort qui emmenèrent durant la Seconde Guerre Mondiale des millions de juifs vers les camps de la mort... Antisémitisme, sectarisme... : un prof de philo démissionne du lycée musulman Averroès Soufiane Zitouni, n'est plus professeur de philosophie au lycée Averroès de Lille. Il a démissionné, quatre mois seulement après avoir commencé à enseigner dans ce établissement musulman. Ce vendredi matin, il explique pourquoi dans une longue tribune écrite pour le quotidien Libération. L'antisémitisme à son plus haut niveau outre-Manche Les actes antisémites s'accroissent en Europe, et le Royaume-Uni n'est pas épargné. Selon le quotidien britannique The Guardian, le nombre d'incidents contre la communauté juive a atteint son plus haut niveau durant l'année 2014, avec des reports de violence, de dommages de biens, d'insultes et de menaces contre des membres de la communauté juive britannique. Un street artiste agressé pour avoir prôné la paix entre les religions L'artiste parisien Combo s'est fait passé à tabac le week-end dernier alors qu'il était en train de taguer sur un mur le mot Coexist avec un croissant musulman pour le C, une étoile de David pour le X et une croix chrétienne pour le T. L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "L'administration américaine a exprimé à maintes reprises son regret de n'avoir écouté la Turquie, selon le chef de la diplomatie Cavusoglu". Quand une entreprise cherche un employé "si possible pas juif" Comme tous les jours depuis deux mois, Anne-Sophie passe en revue les offres d’emploi dans le graphisme. Lundi après-midi, elle tombe sur une annonce pour un poste d’infographiste en CDI sur le site Graphic-Jobs.com. Une offre a priori banale sauf que dans la case "profil recherché", la jeune femme trouve la mention "si possible pas juif(ve)". "J’ai dû relire l’annonce deux ou trois fois avant de voir que ce n’était pas une blague", raconte-t-elle au site des Inrocks qui a repéré l’affaire. Darfour: deux pilotes russes enlevés, Khartoum inflexible Deux civils, pilotes d'hélicoptères de nationalité russe travaillant pour la Mission conjointe de l'Union africaine et des Nation unies pour la paix au Darfour (Minuad), ont été enlevés jeudi 29 janvier par un groupe armé au centre du Darfour. Les autorités en Artsakh discutent du centenaire du génocide Bako Sahakian président de l’Artsakh a ouvert une consultation spéciale dédiée à la préparation de la commémoration du 100e anniversaire du génocide arménien cette année. Le Président a souligné que la reconnaissance et la condamnation internationale du génocide arménien sont parmi les questions les plus importantes au niveau de la signification politique, juridique et morale de la nation arménienne. Cinq membres présumés de l'EI arrêtés en Turquie Les autorités turques ont interpellé à Gaziantep, dans le sud-est du pays, un homme soupçonné d'appartenir au groupe Etat islamique (EI), annonce jeudi l'armée. Cette arrestation porte à cinq le nombre de militants présumés de l'EI appréhendés cette semaine par la Turquie, accusée depuis des mois par ses partenaires occidentaux de fermer les yeux sur les combattants islamistes transitant sur son territoire pour gagner la Syrie. Le gouvernement turc place la banque islamique Bank Asya sous tutelle La banque islamique turque Bank Asya, ex- Asya Finans Kurumu Anonim Şirketi, rebaptisée en décembre 2005 Asya Katilim Bankasi Anonim Şirketi, a été placée sous tutelle de l'État turc. Cette décision de mardi 3 février 2015 du Fonds d'assurance et de garantie des dépôts (TMSF) s'appuie sur le fait que le dixième établissement financier du pays "viole les conditions de transparence, de partenariat et d'organisation." Norikian, cinquante ans d’expression de toutes les douleurs arméniennes... Cinquante ans de peinture quasi exclusivement dédiée à l'expression de l'âme arménienne, marquée au fer rouge du génocide et de l'exode...C'est ce que célèbre Krikor Norikian à la galerie Surface libre, jusqu'au 14 février. La Turquie arrête le premier membre turc de l'EI Un ressortissant turc a été arrêté parce qu'il serait membre de l'Etat islamique (EI). Il s'agit de la première arrestation d'un citoyen turc lié au groupe djihadiste, a rapporté mercredi le quotidien Vatan. Agé de 38 ans, M. Musa Goktas a été arrêté le 27 janvier dans la province de Gaziantep, au sud-est de l'Anatolie, dans un bus qui se dirigeait vers Ankara, la capitale turque. Dépêche de l'APA [ 05 Février 2015 18:28 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 5 février 2015. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "« La Russie exhorte l'Azerbaïdjan et l'Arménie à réduire la tension, s’abstenir d'actions qui conduiraient à une escalade du conflit » a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexander Lukashevichà, à son traditionnel point de presse, jeudi." Après « Charlie » : Ecouter la parole des enfants, « même si elle nous sidère » Victime, témoin ou auteur de faits répréhensibles, qu'un enfant, même très jeune, soit entendu par les forces de l'ordre n'a rien d'exceptionnel. Mais les récentes auditions de mineurs pour un soupçon de délit d'apologie du terrorisme revêtent un caractère inédit. Fin janvier, Ahmed, 8 ans, a été entendu par la police de Nice (Alpes-Maritimes). Le motif ? L'enfant a refusé d'observer la minute de silence en hommage aux victimes de l'attaque contre Charlie Hebdo et soutenu verbalement les terroristes au sein de son école. L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie a expulsé 1 065 personnes soupçonnées d'avoir des liens avec l'EIIL, a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu." INFO COLLECTIF VAN Issy : Harut Sassounian, le génocide arménien et ses réparations Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN relaye la vidéo de la conférence donnée le 24 janvier 2015 à la Mairie d'Issy-lesMoulineaux par le journaliste arméno-américain Harut Sassounian. Ce dernier s'exprime ici en français sur le thème du génocide arménien et de ses réparations. Il répond ensuite aux questions de l'auditoire. De gauche à droite à la tribune, Alain Levy, Maire-Adjoint délégué à la Communauté juive, Arthur Khandjian, Maire-Adjoint délégué à la Communauté arménienne, Harut Sassounian, éditeur et rédacteur en chef du journal The California Courrier, André Santini, Député-Maire d'Issy-les-Moulineaux, Vahagn Atabekian, Ministre plénipotentiaire de l'Ambassade d'Arménie en France. Voir la vidéo : Harut Sassounian sur le génocide arménien et ses réparations https://www.youtube.com/watch?v=-8GhzsCZ3Mw&feature=youtu.be Lire aussi : Le Collectif VAN traduit chaque semaine les éditoriaux en anglais de Harut Sassounian. Les traductions sont disponibles ICI : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85521 Agenda - 24 janvier : Conférence de Harut Sassounian à Issy-les-Moulineaux http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84927 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85531 Cent ans après le génocide, les Arméniens face à la Turquie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cet article écrit par Jean-Christophe Ploquin et publié sur le blog du journal La Croix le 26 janvier 2015. La Croix - blog POSTÉ PAR JEAN-CHRISTOPHE PLOQUIN LE 26 JANVIER 2015 « Nous voulons que justice soit faite » Harut Sassounian, président du United Armenian Fund aux États-Unis Vendredi 23 janvier, dans un restaurant du 16° arrondissement Harut Sassounian est une des bêtes noires de la diplomatie turque. En 1985, ce natif d’Alep (Syrie) a joué un rôle important pour qu’un organisme de l’ONU reconnaisse que le massacre des Arméniens par l’Empire ottoman en 1915-1916 était un génocide (lire ci-dessous, « pour aller plus loin »). Durant la première guerre mondiale, au moins 1,2 million d’Arméniens disparurent du fait de déportations et d’exécutions sommaires massives ordonnées par le gouvernement au pouvoir à Istanbul. Mais depuis lors, les autorités turques rejettent la qualification de génocide et exercent de fortes pressions pour que la communauté internationale ne la reprennent pas à son compte. La diaspora arménienne, à l’inverse, est soudée pour obtenir cette reconnaissance, avec une détermination renforcée cette année, qui marque le centenaire des massacres. Pour Harut Sassounian, toutefois, cette campagne doit être complétée par une autre. Personnalité influente de la diaspora aux États-Unis, il estime que les Arméniens doivent demander justice, notamment en multipliant les procédures judiciaires pour spoliation. Une stratégie décryptée vendredi 23 janvier lors d’une interview autour d’un jus d’orange au restaurant Le Murat, et qu’il a présentée devant une assistance rassemblée samedi 24 janvier à l’Hôtel de Ville d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). « Des compensations pour rendre justice » « Ma lutte dorénavant est d’obtenir justice pour les Arméniens », explique-t-il. « En 1915, un crime horrible a été perpétré. Nous avons perdu 1,5 millions de personnes, mais aussi, tous nos biens, nos propriétés, nos églises… Qu’on nous les retourne : par des compensations, en ce qui concerne les biens, et par le retour des églises sous l’administration du patriarcat arménien d’Istanbul ». « Erdogan dit qu’un bon musulman ne peut pas commettre un génocide » « Les dirigeants turcs ne veulent pas reconnaitre le génocide », dénonce Harut Sassounian. « Leur président actuel Recep Tayyip Erdogan dit qu’un bon musulman ne peut pas commettre un génocide. L’an dernier, il a publié un communiqué, le 23 avril dans lequel il exprimait ses regrets pour tous les morts de la guerre, y compris les Arméniens. Il essaie de tromper l’opinion publique internationale ». « Un gouvernement qui avait un plan d’extermination » « Faisons un parallèle avec la Seconde guerre mondiale : il y a eu environ 7 millions d’Allemands tués durant ce conflit et 6 millions de juifs », précise-t-il. « Mais il ne viendrait à l’idée de personne de les mettre sur le même plan : les Allemands ont été des victimes d’une guerre qu’ils avaient déclenchée; les juifs ont été victimes d’un projet génocidaire. Idem durant la Première guerre mondiale : les Turcs sont morts car leur gouvernement avaient déclaré la guerre à la France, à l’Empire britannique, à la Russie; les Arméniens ont été massacrés par un gouvernement qui avait un plan d’extermination ». « Les Turcs vont tenter de brouiller les pistes » « Cette année, au moins jusqu’au 24 avril qui est la date retenue par les Arméniens pour commémorer le génocide, les Turcs vont tenter de brouiller les pistes », prévoit ce militant, rédacteur en chef d’un hebdomadaire dédiée à la cause, The California Courier. « Déjà, ils ont avancé la date de la commémoration de la bataille de Gallipoli. Jusqu’à présent, les cérémonies étaient organisées le 25 avril. Cette année, ils ont envoyé les invitations pour le 24 avril, le jour où les commémorations du génocide se dérouleront à Erevan. Les Turcs ont même envoyé une invitation à Serge Sarkissian, le président de la République d’Arménie ! Tout le monde a compris la manœuvre ». « Les autorités turques vont chercher à se montrer bienveillantes » « Les autorités turques vont aussi multiplier les annonces pour se montrer humanistes, bienveillantes, réconciliées avec les Arméniens », ajoute-t-il. « Le premier ministre Ahmet Davutoglu a été jusqu’à dire que la diaspora arménienne était une diaspora turque, puisqu’elle était partie de Turquie ! Qu’il pouvait envisager de donner la citoyenneté turque à ceux qui voudraient revenir! Comment est-il possible de dire cela? Nous sommes la diaspora d’une Arménie historique occupée ! Et nous ne voulons pas revenir. Attention donc à ne pas être piégé par un discours lénifiant ». « À l’ONU, le rapport de force est trop défavorable » « Cela fait cent ans que la Turquie refuse de reconnaitre le génocide. Nous allons maintenir cette exigence mais nous n’allons pas rester à attendre à nouveau cent ans », reprend Harut Sassounian. « Nous voulons que justice soit faite. Nous allons passer par de multiples canaux : la Cour internationale de Justice (CIJ), la Cour européenne des droits de l’homme, les juridictions nationales. Pour la CIJ, c’est compliqué car seul un État peut la saisir. La République d’Arménie pourrait le faire mais ce serait une décision lourde de conséquences pour elle. C’est un petit pays enclavé, avec très peu d’alliés internationaux, face à la Turquie qui possède la deuxième armée de l’Otan, qui est la quinzième puissance économique mondiale. C’est comme à l’ONU : il n’est pas réaliste d’envisager une campagne pour la reconnaissance du génocide à l’assemblée générale. Le rapport de force y est trop défavorable. La Turquie peut compter sur le soutien des pays musulmans et des pays de l’Otan. Et ce n’est pas un lieu pour dire la vérité. C’est le règne de la loi du plus fort ». « Zuart Sudjian, 94 ans, intente une action contre l’État turc » « En revanche, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) peut être saisie par un simple individu, lorsque tous les recours internes dans son État ont été épuisés », poursuit-il. « J’ai écrit récemment un article sur une femme de 94 ans, Zuart Sudjian, qui a intenté une action contre l’État en Turquie à cause de la confiscation de la terre sur laquelle se trouve l’aéroport de Diyarbakir et qui appartenait autrefois à sa famille, les Basmajian. Elle réclame des compensations. Si la justice turque ne tranche pas en sa faveur, elle ira devant la CEDH. Et si celle-ci constate qu’elle doit être indemnisée, cela ouvrira la voie à des dizaines de milliers d’Arméniens ». « À Incirlik, la base de l’Otan sur les terres d’un ancien village arménien » « On sait par ailleurs que l’un des bâtiments les plus prestigieux de la république turque, où résidaient il y a peu le président, était la propriété des Kasapyan, une famille de riches commerçants arméniens », rappelle l’activiste. « Des documents montrent encore que l’aéroport Atatürk d’Istanbul s’est développé en partie sur des terrains qui appartenaient à la famille Kevork Sarian, originaire de Van. Quant à la principale base aérienne de l’Otan en Turquie, elle est située sur les terres du village d’Incirlik, qui était une localité arménienne. Des familles ont intenté une action contre le gouvernement turc devant une cour fédérale américaine. Ainsi, même si la Turquie refuse de reconnaitre qu’il y eut génocide, les décisions de justice assureront cette fonction. Ce sera une reconnaissance indirecte qu’il y a eu crime de masse ». « Des Turcs veulent que leur pays affronte la vérité » « C’est aussi une façon de faire accélérer le changement de mentalité en Turquie », ajoute-t-il. « La société bouge dans ce pays. Récemment, un sondage a indiqué que 9 % de la population acceptent le terme de génocide. Il y a de très nombreux intellectuels, des professeurs, des gens engagés, des libéraux et des démocrates, qui veulent qu’on arrête de leur dire des mensonges. Ce n’est pas qu’ils soient pro Arméniens. Mais ils veulent que leur pays affronte la réalité historique. Ils pensent que la Turquie sera meilleure si elle reconnait la vérité, et qu’à l’inverse, le mensonge la pervertit. Des livres sont publiés, des vidéos sont produites, des programmes TV circulent sur internet. Tout cela produit de l’effet ». « Ici, c’est ma maison » « Les voyages en Turquie de descendants de victimes ou de rescapés participent aussi de ce processus », insiste Harut Sassounian. « C’est important pour deux raisons. D’une part, cela permet aux nouvelles générations d’Arméniens de s’approprier les lieux de la mémoire familiale. Une fois qu’il les voient, cela devient vraiment leur histoire, leur terre ancestrale. Et puis cela sensibilise les Turcs et les Kurdes qu’ils rencontrent, qui voient des jeunes dire : ‘ici, c’est ma maison’. Souvent, ils ne savent pas, ils sont très gentils. Et ils prennent conscience qu’il est arrivé une catastrophe aux Arméniens – alors que les manuels d’histoire turcs n’en parlent pas -, qu’il y a une légitimité à ce qu’ils fassent des demandes de restitution ou de compensation. Ils se rendent compte qu’il y a une question qui n’est pas résolue ». « La question arménienne a resurgi » « Aujourd’hui, il y autant d’Arméniens aux États-Unis qu’il y eut de tués pendant le génocide », commente-t-il. « C’était le cauchemar du gouvernement Jeune Turc en 1915, dont l’un des leaders, Talaat, prédisait qu’il ne resterait plus qu’un seul Arménien debout : dans un musée ! En éliminant physiquement les Arméniens, ils voulaient supprimer de ce fait même la question arménienne. Or elle a resurgi ! Et c’est un cauchemar aujourd’hui pour le président et le gouvernement actuels, qui voudraient que les Arméniens oublient tout et abandonnent. Mais on va prouver qu’ils ont tort et un jour, on retournera et on recevra ce qui nous appartient. A l’inverse, s’ils reconnaissaient le génocide, demandaient pardon, offraient de discuter pour des réparations, ils seraient des héros pour la terre entière ». Lire aussi : Issy : Harut Sassounian, le génocide arménien et ses réparations http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85531 Le Collectif VAN traduit chaque semaine les éditoriaux en anglais de Harut Sassounian. Les traductions sont disponibles ICI : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85521 Agenda - 24 janvier : Conférence de Harut Sassounian à Issy-les-Moulineaux http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84927 http://paris-international.blogs.la-croix.com/cent-ans-apres-le-genocide-lesarmeniens-face-a-la-turquie/2015/01/26/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85554 Pilosité et identité chez les Turcs de Strasbourg Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 28 janvier 2015, environ 600 Turcs ou originaires de Turquie ont manifesté bruyamment, à Strasbourg, leur soutien à Dogu Perinçek, qui comparaissait devant la CEDH pour s'opposer en Appel à la Suisse qui l'avait condamné pour avoir affirmé : "Le génocide arménien est un mensonge international". Le fondateur du sinistre Comité Talaat Pacha a pu compter sur ce qui constitue hélas le socle de l'identité turque : le négationnisme couplé au nationalisme. Il semblerait néanmoins qu'il ne s'agisse pas là des seuls éléments de cette identité. Si le travail de recherche de Benoît Fliche que nous reproduisons ci-dessous date de septembre 2000, il apporte toujours un éclairage intéressant sur le rapport entre pilosité et identité chez les Turcs de Strasbourg. Le Collectif VAN publie ce rapport en ligne sur le site de la Revue Terrain. Revue Terrain Quand cela tient à un cheveu Pilosité et identité chez les Turcs de Strasbourg Par Benoît Fliche p. 155-165 Strasbourg est un haut lieu de l’immigration turque en France. Depuis les années 90, les Turcs y représentent 15 % de la population étrangère 1 (Selimanovski 1992 : 16). Le flux migratoire qui a commencé dans les années 70 fut alimenté par toute la Turquie, aussi bien géographiquement que sociologiquement, ce qui confère à la population une importante diversité culturelle, parfois source de conflits. En écho aux antagonismes identitaires qui secouent la Turquie, de nombreux clivages idéologiques, religieux ou « ethniques » fissurent l’unité apparente. Ce sont donc plusieurs communautés qui se sont implantées à Strasbourg, communautés dont l’imperméabilité peut surprendre. Cela plonge les migrants turcs dans un double processus identitaire, obligés ainsi de se situer par rapport au pays d’accueil tout comme par rapport à leurs compatriotes. Ces sensibilités identitaires divergentes produisent différentes associations, reformant par ce biais le « spectre politique et religieux de toute la Turquie 2 » (Wilpert & Gitmez 1987). Cependant, ces dernières sont aussi le lieu d’expressions et d’attitudes communes à toutes ces communautés : l’attachement à la Turquie confère un air de parenté à l’organisation de la migration, ainsi qu’aux représentations identitaires qui la sous-tendent. 2Aussi, pour pouvoir effectuer une lecture transversale de ces identités turques à Strasbourg, un bien étrange fil d’Ariane peut être suivi : le poil. Il semble en effet qu’il s’exerce, dans l’ensemble des pays musulmans, « un fétichisme indéniable du poil dont la signification est à la fois sexuelle et religieuse » (Bouhdiba 1979 : 49), auquel les Turcs ne semblent pas échapper, que cela soit en Turquie (Delaney 1994) ou en situation de migration, comme à Strasbourg, lieu de notre enquête. Mais aux significations sexuelles et religieuses, il faut en ajouter d’autres, plus identitaires. Si, par exemple, la moustache symbolise indéniablement la virilité – « la moustache, c’est l’homme 3 ! » –, elle ne traduit pas uniquement la bonne capacité à remplir les devoirs conjugaux ; elle exprime aussi, par les différentes formes qu’elle prend, des croyances et des engagements politiques. Plus généralement, les pratiques et l’ordonnancement pileux, en Turquie comme à Strasbourg, peuvent impliquer une signification idéologique, religieuse, politique ou ethnique, ces catégories n’étant pas exclusives. Les moustaches et les barbes se prêtant remarquablement bien à ce jeu sémique, c’est par elles que nous commencerons. Aux barbes des « prophètes » De Mohammed à Gengis Khan 3La moustache la plus courante répond très précisément aux prescriptions de la tradition (sunna). Aussi, les Turcs la qualifient-ils de sünnet 4. Portée évidemment par les sunnites – « ceux qui suivent la sunna » –, elle est généralement mince, ne dépasse pas en largeur les commissures des lèvres et se soumet à un impératif : les poils ne doivent en aucun cas empiéter sur la lèvre supérieure, pour éviter que les aliments ou les boissons n’entrent en contact avec eux (ce qui pourrait être générateur d’une impureté rituelle). Si, chez un Turc, elle indique que celui-ci est un musulman sunnite soucieux de respecter les commandements coraniques, elle ne nous renseigne guère sur ses positions idéologiques. Banale, elle n’est guère bavarde, sauf quand elle s’associe à un autre arrangement pileux : la barbe. 4La barbe sünnet est soumise à des normes bien précises : la moustache doit être sünnet et ses poils ne doivent pas dépasser, au niveau du menton, la longueur d’un poing. Elle est épaisse, large, bien fournie. Elle représente avant tout un engagement personnel dans un cheminement religieux. Il est d’usage de la laisser pousser après avoir accompli le pèlerinage à La Mecque (hac), un des cinq piliers de l’islam. De même, les hommes âgés considérés comme sages sont « autorisés » à la porter. En conséquence de quoi, cette barbe revêt plutôt la signification d’une sagesse 5, source d’autorité. 5A Strasbourg, son port nécessite une certaine maturité : il serait très mal vu par l’ensemble de la communauté sunnite de la raser alors que l’on s’est engagé à la porter. Cette démarche est un acte de foi, elle doit s’accomplir en dehors de toute mode. Comme on nous le rappela assez souvent, la porter ne constitue pas une obligation. En revanche, lorsque l’on décide de l’arborer, il faut s’y tenir ; faute de quoi une forte désapprobation collective vient sanctionner l’acte « malheureux », qui s’apparente ici à une « apostasie ». 6Cependant, cette signification de « barbe du sage » se trouve ouvertement contrebalancée par la barbe de l’« intégriste », du « barbu ». Désignant le pieux musulman, elle n’a donc pas toujours bonne réputation, car elle est associée au parti islamiste Fazîlet, le Parti de la vertu, nouveau nom du Refah 6. Emanation de ce dernier, le mouvement Milli Görüs, constitue un relais efficace, pour ce parti, en direction des communautés sunnites installées sur le sol européen : il compte près de 120 000 militants et s’organise sous forme d’associations ou de mosquées implantées dans toutes les grandes villes européennes (Gökalp 1998 : 37). 7Les jeunes Turcs dont la sensibilité identitaire, religieuse comme politique, diffère quelque peu du mouvement du « point de vue national » (Milli Görü°) prisent un signe pileux voisin de celui de leurs pères. Il s’agit d’une barbe courte, très bien taillée et aux limites bien dessinées : elle ne dépasse pas sur les pommettes et n’attaque pas le cou. Sa moustache est sünnet et son collier, fin. Elle indique un attachement certain à l’islam ; cependant, elle n’est pas exactement un synonyme de la barbe sünnet classique. Cette dernière est portée par les Turcs de la première génération et, si elle signe une certaine radicalité de la foi musulmane, elle n’en est pas pour autant le signe du « radicalisme » politique, contrairement à la barbe courte de ces jeunes musulmans, issus de l’immigration. 8Que nous dit cet islam radical ? Comme le note Çakir (1992 : 133), son discours politique ne s’inscrit pas dans une critique du capitalisme. Au contraire ! Ce qui doit être éliminé de la société turque, ce n’est pas ce système économique, mais l’occidentalisation qui l’accompagne. Ces jeunes, n’étant pas foncièrement hostiles au « progrès », acceptent cet héritage de connaissances scientifiques et technologiques des sociétés occidentales – c’est-à-dire « chrétiennes » – mais refusent toute intrusion dans la vie spirituelle et culturelle. Pourtant, ce refus s’accompagne d’une méfiance notable à l’égard de tout ce qui peut rappeler l’islam populaire 7. Aussi peut-on remarquer un très net retour vers le Coran, tandis que s’affirme une prise de distance concernant les hadith 8 qui donne lieu à ce genre de réflexions : « Maintenant nous sommes au xxe siècle. Les hadith ne sont pas valables ! Par contre, le Coran est valable tout le temps. » Cette sensibilité se rapproche très fortement du courant süleymaniste, un mouvement religieux assez récent, de type confrérique, qui se caractérise par son millénarisme. Il est extrêmement bien organisé tant en Turquie qu’en Europe où, s’appuyant sur des associations 9, il « revendique la première place, en termes de représentativité, au sein de l’islam turc européen » (Gökalp 1990 : 431). Ayant pour objectif de former une élite islamiste, les süleymanistes mettent l’accent sur l’éducation, politique qui s’accompagne de bourses attribuées à des élèves pauvres mais méritants. Ils forment ainsi une élite acquise à leur cause qu’il s’agit ensuite de placer (ibid. : 431). Leur mot d’ordre étant de « marcher sur la neige sans laisser de traces », aucun signe apparent ne les distingue : les hommes portent un classique costume-cravate et leurs visages sont généralement glabres 10. 9En revanche, leurs alliés politiques sont moustachus ! En effet, bien que cette alliance soit relativement récente, les süleymanistes entretiennent des liens particuliers avec le parti d’extrême droite du colonel Türkes,, le Parti du mouvement national (Milli Hareket Partisi, MHP 11). Bien qu’issu des mouvements panturquistes du début du siècle, qui affichaient une certaine hostilité à l’égard de l’islam, le MHP est un des fervents défenseurs de la « synthèse turco-islamique » qui voit dans les Turcs un peuple prédestiné à être le porte-drapeau de l’islam (Copeaux 1997 : 91-99). Ses partisans arborent une moustache bien particulière et facilement reconnaissable : la sark¦k b¦y¦g-¦, moustache « pendante ». Longue, elle se divise en son milieu pour laisser pendre deux brins retombant des deux côtés de la bouche. Ces deux brins descendent plus bas que le niveau de la commissure des lèvres, formant ainsi deux sortes de « crocs » de loup. Pour beaucoup de nos informateurs, ce signe se corrèle à un signe de la main : l’auriculaire et l’index sont levés au-dessus du majeur et de l’annulaire ; ces derniers sont joints, le pouce les rejoignant au-dessous. Qui s’est amusé, plus jeune, aux ombres chinoises sait que cela représente un loup. Ces deux signes font directement référence à l’appellation courante de ces ultra-nationalistes : les « loups gris » (Bozkurt). Une première explication renvoie d’une façon très explicite à la culture chamanique des anciens Turco-Mongols : les « türkes,ciler » (partisans de Türkes,) signent ainsi leurs revendications panturquistes. Pour d’autres, restant dans le même registre panturquiste, cette moustache imite celle de Gengis Khan, évoquant par là les grandes conquêtes turco-mongoles du Moyen Age. La dernière explication proposée serait que la moustache et les sourcils reproduisent les trois lunes de leur drapeau. Ce dernier a un fond rouge sur lequel sont disposés trois grands croissants de lune, deux surplombant un troisième. La moustache et les deux sourcils prennent les mêmes dispositions : deux formes arquées dominant une troisième. 11Cette moustache constitue une sorte d’« emphase » du discours ultranationaliste. Elle en souligne la nature panturquiste. Pour eux, l’avenir de la Turquie ne se trouve pas dans l’accession à l’Union européenne, ni dans la reconstruction d’un Empire ottoman, mais bien dans une alliance avec les « cousins » turcophones d’Asie centrale. Marx, Lénine, Staline et Ali… 12Face à cette moustache « pendante », les adversaires politiques des « loups gris », situés pour l’essentiel à l’extrême gauche, ont adopté d’autres signes pileux. 13Le premier est une barbe épaisse, peu soucieuse des prescriptions coraniques en matière de moustache (elle n’est pas sünnet), à l’image de celle de Karl Marx. Sa forme ressemble à celle des musulmans conservateurs, ce qui engendre une confusion entre le marxiste barbu et le « sage » religieux. Cette ressemblance donne lieu à des blagues chez les amateurs du Capital, comme celle-ci nous racontant l’aventure d’une jeune militante communiste qui, lors d’une perquisition, fit passer le portrait de Marx trônant chez elle pour celui de son grand-père, provoquant ainsi l’indignation du policier : « Tu n’as pas honte ! Un grand-père aussi sage ! Avec une si belle barbe ! Et tu es communiste ! » 14Si Marx a ses imitateurs, Lénine aussi, son bouc servant d’emblème mobilisateur. Curieusement, à Strasbourg, cet arrangement pileux est décrié de toute part, mais cette dénonciation s’inscrit dans un discours plus religieux que politique. Alors que des conservateurs prétendent qu’il fut interdit par le Prophète lui-même, car il donne à l’homme un faciès de goéland, certains le considèrent comme la barbe du Christ et il ne leur paraît guère convenable de prendre les attributs de l’infidèle, du gâvur, de l’« Occidental ». Pour d’autres, c’est le signe patent de la judéité ou de l’alévité 12. C’est donc sans trop se soucier de sa signification politique que les Turcs interprètent cette forme pileuse : ce bouc peut désigner tout autant l’Alévi 13, le juif que le chrétien. Pour les récepteurs, il signe avant tout une altérité religieuse. 15Les barbes de Marx et de Lénine sont des modèles pour bon nombre de militants de l’extrême gauche turque, mais elles ne remportent pas, malgré tout, l’immense succès que connut la moustache du « Petit Père des peuples », Joseph Staline. Signe manifeste de sympathie communiste, cette épaisse moustache qui déborde largement sur la lèvre supérieure 14 est cependant extrêmement connotée ethniquement et religieusement. Pour beaucoup de Turcs sunnites, elle est soit l’apanage des « hérétiques » que sont supposés être les Alévis, soit celui des Kurdes, sympathisants du PKK 15. Cette extension n’est pas totalement arbitraire, elle se comprend au regard de l’histoire de l’alévisme. 16Les Alévis, « les suiveurs d’Ali », sont rattachés au chiisme, bien qu’ils se distinguent très largement de leurs voisins iraniens. Minoritaires, ils représentent environ un quart de la population en Turquie. Parce qu’issus d’un chamanisme islamisé (Mélikoff 1998), ils ont des croyances et des rites qui paraissent comme fort peu orthodoxes aux sunnites. Ils prient lors de leur réunion religieuse (cem) hommes et femmes confondus, ne rentrent que très rarement dans une mosquée, ne reconnaissent pas le Coran comme incréé et utilisent le turc, et non l’arabe, lors de leurs rituels, etc. L’antagonisme entre les deux confessions remonte à la bataille de Çald¦ran (1514), où les troupes de Selim Ier écrasèrent les Turkmènes fraîchement convertis du futur fondateur de la dynastie des Safévides : Shah Ismaël. Une résistance secrète et populaire prit alors naissance, nourrie d’une martyrologie qui trouvait ses sources et dans cette bataille, et dans le chiisme lui-même, avec le martyr d’Hussein à Kerbala (680). 17L’effondrement du califat dans les années 20 fut une véritable aubaine pour l’alévisme. Sachant exercer leur culte dans la sphère privée et rétifs à toute forme de prosélytisme, les Alévis voyaient dans les réformes de Mustafa Kemal la possibilité d’accéder à une certaine liberté de culte. Dès lors, Atatürk fut considéré comme un redresseur de torts, créant par là un attachement profond aux principes kémalistes. Si bien que les Alévis se considèrent toujours comme le fer de lance du kémalisme et comme des « champions de la modernité » (Gökalp 1994 : 113). En Turquie comme à Strasbourg, ils se présentent comme démocrates, soucieux d’égalité des sexes, partisans des droits de l’homme, défenseurs de la laïcité. 18Durant les années 70, avec l’installation du terrorisme d’extrême droite, les Alévis se tournèrent vers les formations politiques de gauche. Certains optèrent pour des mouvements plus radicaux et allèrent grossir les rangs des groupuscules plus ou moins armés de l’extrême gauche. Si bien que, très rapidement, une équivalence sémantique vit le jour : pour une bonne part de l’opinion turque, « alévi » signifiait « gauchiste » voire « communiste » (Dumont 1991). Cette équivalence perdure à Strasbourg, où elle trouve tout de même une certaine légitimité puisque les migrants alévis se définissent généralement comme « de gauche », allant parfois jusqu’à réinterpréter leur histoire et leurs traditions dans une perspective révolutionnaire. A Strasbourg, cette sensibilité politique se traduit, pour un certain nombre de sympathisants, dans le port de cette stalin b¦y¦g-¦ (« moustache à la Staline »). Originellement, la moustache alévie est un attribut « sacré », puisqu’elle participe d’une icône « mystique ». En effet, un moustachu alévi qui se mire dans son miroir le matin voit apparaître le nom d’Ali sur son visage : si l’on suit le dessin pileux, celui du nez et des yeux, on peut lire les trois lettres arabes qui composent le nom du gendre du Prophète. Celui-ci étant la manifestation de Dieu sous forme humaine, le visage de l’homme devient le reflet de celui de Dieu (Gökalp 1980a : 182 ; Mélikoff 1995 : 210). Cette signification religieuse semble ici avoir complètement disparu : quand un Alévi était questionné sur les raisons de sa moustache, il répondait qu’elle symbolisait sa virilité et qu’elle indiquait clairement son engagement politique à gauche. 19Parce que certains Alévis sont kurdes, et parce que tous les Kurdes sont supposés être favorables au PKK, une grande partie de la population sunnite de Strasbourg voit aussi dans les Alévis de fervents partisans de ce mouvement indépendantiste révolutionnaire. Cette moustache « à la Staline » devient dès lors particulièrement plurivoque. Ce signe identitaire est pris dans un processus de connotations successives : sur son premier signifié « communiste » vient prendre appui un autre, celui d’« Alévi », lui-même connoté par « Kurde », trois notions qui entretiennent d’étroits rapports identitaires entre elles. Aussi cette stalin b¦y¦g-¦ est-elle particulièrement suspecte aux yeux de bon nombre de ceux dont les sympathies politiques ne vont pas à la gauche. Derrière elle pourrait bien se cacher un révolutionnaire… 20Moustaches et barbes nous permettent donc de saisir les clivages politiques et identitaires fondamentaux de ces populations, clivages qui s’accompagnent d’une stricte endogamie et que, bien loin de les annuler, l’expérience migratoire entretient, voire renforce. Mais si des crispations identitaires se font sentir dans les relations intercommunautaires, elles sont bien plus accentuées lorsqu’il s’agit de soutenir un rapport avec le « non-Turc », l’« autre ». Les relations avec le pays d’accueil sont extrêmement anxiogènes, aussi donnent-elles lieu à des réflexes communs à l’ensemble des migrants, tant dans les pratiques que dans les discours qui visent à se protéger en maintenant une bonne distance entre eux et ce paysage environnemental. Là encore les pratiques pileuses et les représentationsqui les sous-tendent nous renseignent remarquablement sur ces identités vécues en situation migratoire. Le contexte migratoire turc de Strasbourg Des coiffeurs et des « natachas » 21Dans chaque association turque strasbourgeoise se trouve un coiffeur turc qui propose ses services à des prix défiant toute concurrence. Il participe à cet ethnic business, ce marché interne qu’élabore une communauté pour elle-même. A Strasbourg, celui-ci est particulièrement étendu : cela va de la petite épicerie ouverte sept jours sur sept, aux grossistes en tout genre (meubles, alimentation, ustensiles de cuisine), en passant par les établissements de restauration rapide – les fameux « döner-kebab » –, les auto-écoles ou encore les voyagistes… Les coiffeurs turcs de Strasbourg s’intègrent dans cette chaîne commerciale qui fonctionne d’une façon presque autonome 16. Travaillant « au noir 17 », ils proposent des services peu onéreux, les tarifs dépassant rarement les 50 francs. Même si l’on ne retrouve pas le savoir-faire légendaire des coiffeurs de Turquie éradicateurs féroces de poils « inesthétiques » comme le duvet des pommettes ou ceux des cavités nasales 18, leur fréquentation s’inscrit dans ce perpétuel souci d’épargne qui caractérise le migrant turc. En effet, le mythe du retour 19 structure toute l’expérience migratoire, celui-ci devant s’effectuer dans la gloire, les poches remplies de devises étrangères. Il s’agit, dès lors, d’épargner pour construire une maison en Turquie, y ouvrir un restaurant, y acheter un taxi, des terres ou un commerce (Kastoryano 1986 ; Establet 1997). Dans cette perspective, « il n’y a pas de petites économies ». 22L’autre avantage incontestable de ce type de coiffeur est que les migrants turcs peuvent s’y faire comprendre. La barrière linguistique 20 abolie, ils peuvent y exprimer leurs désirs ou, le cas échéant, leurs mécontentements. De la même façon, ils savent que le coiffeur connaît les normes de coiffure en vigueur. Ainsi sont-ils sûrs de ne pas sortir avec un « fondu de nuque21 » , ou que cette dernière sera « nettoyée », la démarcation entre la partie chevelue du crâne et celle « nue » du cou devant être alors parfaitement dessinée 22. 23Face à ces confrères turcs, les coiffeurs « français » ne font guère le poids, d’autant plus que cette population considère ces derniers comme incompétents, en raison de leur méconnaissance supposée en matière de capillarité méditerranéenne. C’est là un préjugé très ancré : les coiffeurs français ne sauraient pas coiffer les cheveux méditerranéens supposés plus forts, plus épais et plus solides que ceux des Européens du Nord. Il ne s’agit pas d’une simple description phénotypique mais d’une véritable définition identitaire. En effet, des ethno-stéréotypes, énoncés indifféremment par les deux sexes, viennent la renforcer. Ils lient la couleur des cheveux à la bonne moralité de la personne et s’organisent autour de l’idée que la couleur brune rappelle la Turquie alors que le blond nous en éloigne. Ainsi, la « blonde » est considérée comme une fille légère, « facile » ; elle représente l’« Occidentale », moins soucieuse de sa vertu 23, puisque plus libre sexuellement. Certains Turcs vont jusqu’à nous avouer que « cela fait un peu “natacha” », terme désignant les prostituées venant des pays de l’Est. A l’inverse, la « brune » est dite plus sérieuse, « elle a plus de caractère, plus de personnalité. Elle est plus fidèle » ; la « Turque » étant évidemment brune. De même, le « blond » est largement dévalorisé par rapport au « brun ». Il est dit « effacé », n’ayant pas de « couleurs », ou pire : « Le blond, même si le type est très fort, il annihile la virilité », « cela féminise la personne », alors que le « brun » méditerranéen indique un caractère plus trempé, plus masculin. 24Cependant, si le cheveu turc est « méditerranéen », il est par ailleurs hors de question de le confondre avec celui du « Maghrébin ». L’« Arabe » est perçu comme ayant des cheveux frisés comme l’« Africain », alors que le Turc a des cheveux noirs mais raides, « comme un Européen », ce qui constitue un signe indéniable de « supériorité » pour ces Anatoliens, l’Afrique n’étant pas très estimée. Une expression, utilisant ce stéréotype du cheveu crépu, est d’ailleurs employée pour décrire une situation compliquée : on dit qu’elle est « comme le cheveu d’un Arabe » (arap saç¦ gibi)… Cet ethno-stéréotype phénotypique s’intègre dans un discours plus large, stigmatisateur de ces voisins musulmans, dont l’objectif est de clairement démontrer la « supériorité » des Turcs sur les Arabes, cela dans des domaines aussi divers que la religion – « les Arabes sont de mauvais musulmans alors que nous sommes le porte-drapeau de l’islam » –, la modernité ou la démocratie… Le procédé discursif identitaire repose toujours sur le même mécanisme : quand on se différencie de l’« Européen », on évoque la Méditerranée ; quand on cherche à se distinguer d’un autre riverain, on fait valoir son apparence – et son appartenance – européenne. De même, le cheveu turc n’est pas « européen », parce qu’il est « méditerranéen », mais il n’est pas de la Méditerranée méridionale, puisqu’il est « européen » ! On en conclut qu’il est de Méditerranée septentrionale… bien qu’il ne faille pas le confondre avec ceux des Grecs ! Ainsi, par un procédé d’exclusions successives, pouvons-nous en déduire que ce cheveu ne ressemble à aucun autre : il est turc ! Admettre que l’on ressemble à son voisin semble être interprété comme une remise en question de son identité. Celle-ci se trouve renforcée par le champ des pratiques pileuses qui prennent appui sur des considérations religieuses et hygiénistes. « Bientôt on fait des tresses » 25Deux régions nous intéressent ici : la région pubienne et celle des aisselles. Pour comprendre en quoi se cache un processus identitaire, nous devons nous tourner quelques instants vers les prescriptions qu’édicte l’islam. Souvenonsnous que c’est une « religion du corps » et qu’elle prône une purification quasi absolue chaque fois que le croyant doit se prosterner devant Dieu. Ce corps est tout acquis à l’hygiène et à la prière : il est « offert au dogme, corps sur lequel la foi et la spiritualité vont inscrire leurs protocoles de ritualisation » (Chebel 1998 : 45). Ce corps musulman « ritualisé » est continuellement soumis à une succession d’états de pureté et d’impureté. La vie et son cortège de nécessités biologiques replongent sans cesse le musulman dans une impureté qu’il annulera de nouveau lors de sa prochaine ablution. Ainsi, « c’est l’existence même de l’homme qui implique la souillure » (Bouhdiba 1979 : 60). L’éradication des poils dans les régions du bas-ventre et des aisselles apparaît dès lors comme une évidence. Ils « retiennent » la sécrétion produite par le corps au contact de ce même corps. La sudation « pollue » ces phanères qui se métamorphosent eux-mêmes en souillure. Quiconque ne prend pas la peine de s’en débarrasser sera en état permanent d’impureté. Ses prières ne seront pas valables : le musulman doit donc s’en débarrasser. L’opération est recommencée dès que les poils atteignent la longueur d’un grain de riz (ou d’un pois chiche). Comme le faisait remarquer cet étudiant très pieux, il convient de le faire régulièrement, par n’importe quel procédé (rasage, épilation, taille, « crème épilatoire », arrachage à la main…), car seul Dieu sait quand Il nous rappellera à Lui : « Il faut se tenir prêt, et je préfère me présenter propre24 devant Lui. » 26De la même façon que la circoncision s’effectue sans qu’il y ait impérativement un support religieux, ces pratiques se perpétuent que l’on soit athée ou « occidentalisé » puisque c’est là « une question d’hygiène, de propreté. A cause des mauvaises odeurs » ! Des aisselles non épilées, qui laissent présager que le travail n’est pas accompli plus bas, sont soumises à des jugements sévères : « Avec ces poils, bientôt on fait des tresses », « Ce sont pas des poils, ce sont des cheveux », « Non seulement c’est moche, mais c’est dégueulasse », ou : « C’est immonde ! Pour l’esthétique ! Pour l’hygiène ! » Très difficilement observables, on sait pourtant que ces pratiques ne sont pas partagées par les « Français » : elles marquent une nette distinction entre soi et l’autre 25. Ces pilosités, laissées « libres », poussent les Turcs à s’interroger sur la bonne « hygiène » de leurs voisins européens. Aussi dénoncent-ils ce qui leur semble être un manque évident de propreté, en soulignant une confusion coupable entre poils et cheveux qu’engendre ce « laxisme ». 27Cependant, si ces pratiques pileuses sont récupérées dans une relation identitaire à l’autre, elles participent plutôt d’une identité de l’« entre-soi ». En raison de leur nature particulièrement intime, elles signent l’appartenance à un groupe mais pour lui-même. Nous sommes ici dans le domaine du privé, de l’intérieur26. Des « Turcssans balcon » 28Cela participe d’une privatisation de l’identité, mouvement plus vaste qui touche une grande partie des jeunes Turcs issus de la deuxième génération. Cette intériorisation est parfaitement visible lorsque l’on se penche sur le triste destin des moustaches turques. 29De préférence noires, elles demeurent, pour les migrants de la première génération, le symbole de la masculinité par excellence : « Un homme sans moustache c’est comme une maison sans balcon ; les gens préfèrent les maisons avec balcon. » Aussi les pères insistent-ils pour que leurs fils ne se rasent pas trop tôt, lors de la puberté, le duvet faisant « plus turc ! ». Néanmoins, malgré les espoirs paternels de ne pas voir mourir ce signe de virilité et de turcité, nombreux sont les jeunes qui le font disparaître, préférant arborer un visage glabre plutôt que poilu : « La moustache, elle, part très vite. C’est une adaptation pour ne pas se faire remarquer. » Pire : certains vont jusqu’à se faire pousser un bouc, indice notoire d’une angoissante « occidentalisation ». Ces enfants de l’immigration abandonnent les indicateurs traditionnels de leur identité, tout en conservant une conscience aiguë de leur appartenance. Bien qu’ils continuent à s’épiler les régions pubienne et axillaires, ils n’arborent plus les virils apanages de leurs pères. En revanche, ils portent, sous leurs chandails, des médaillons en forme de carte de la Turquie, de croissant de lune dans lequel s’insère une étoile à cinq branches, ou encore, pour les Alévis, en forme de « zülfikâr 27 ». S’ils sentent bien que les liens avec le pays d’origine se détendent au fur et à mesure, ils affichent néanmoins un drapeau turc ou un portrait de Mustafa Kemal dans leurs chambres. Ils adoptent une identité nouvelle : celle des Turcs « de l’extérieur ». Elle se caractérise par sa privatisation, parfaitement exprimée dans cette phrase souvent répétée : « Dehors, dans la rue, je vis comme tout le monde, mais chez moi, je vis comme un Turc. » Parce qu’elle a réincorporé une sphère privée, cette identité semble être mise à l’abri de toute corruption extérieure : malgré les changements culturels que l’on supporte, on naît et on reste turc. La différence entre soi et l’autre ne tient pas qu’à un cheveu : elle est vécue comme substantielle. Bibliographie Bouhdiba A., 1979. La sexualité en islam, Paris, Presses universitaires de France. Çakir R., 1992. « La mobilisation islamique en Turquie », Esprit, n°184. Chebel M., 1998. « Le corps en islam », in Le corps tabou, Babel, Maison des cultures du Monde. Copeaux E., 1997. Espaces et temps de la nation turque. Analyse d’une historiographie nationaliste 1931-1993, Paris, Editions du CNRS. Delaney C., 1994. « Untlangling of the meaning of the hair in turkish society », Anthropological Quaterly, vol. 67, n° 4. DOI : 10.2307/3317416 Dumont P., 1991. « Le poids de l’Alévisme dans la Turquie d’aujourd’hui », Turcica, vol. 21-23. DOI : 10.2143/TURC.23.0.2014193 Establet R., 1997. Comment peut-on être Français ?, Fayard, Paris. Gökalp A., 1980a. Têtes rouges et Bouches noires, Paris, Société d’ethnographie. 1980 b. « L’ours anatolien. Un oncle bien entreprenant », Etudes mongoles et sibériennes, université de Nanterre-Paris X. 1990. « Les fruits de l’arbre plutôt que ses racines : le suleymanisme », in Popovic A & T. Zarcone (ss la dir. de), Naqshbandis, Istanbul/ Paris, Isis. 1994. « Les Alévis », in Yerasimos S. (ss la dir. de), Les Turcs. Orient et Occident, islam et laïcité, Paris, Autrement. 1998. « L’islam des Turcs », Hommes et migrations, n° 1212. Göle N., 1993. Musulmanes et modernes. Voile et civilisation en Turquie, Paris, La Découverte. Kastoryano R., 1986. Etre turc en France. Réflexions sur familles et communauté, Paris, L’Harmattan. Mélikoff I., 1995. De l’épopée au mythe. Itinéraire turcologique, Istanbul, Isis. 1998. Hadji Bektach : un mythe et ses avatars. Genèse et évolution du soufisme populaire en Turquie, Leiden/Boston/Köln, Brill. Roy O., 1987. Islam, le grand malentendu, Paris, Autrement. Selimanovski M.-C., 1992. « Trajets migratoires de l’Anatolie à l’Alsace », Hommes et migrations, n° 1153. Tribalat M., 1995. Faire France. Une grande enquête sur les immigrés et leurs enfants, Paris, La Découverte. 1997. « Chronique de l’immigration », Population, n° 1. Wilpert C. & A. Gitmez, 1987. « La microsociété des Turcs à Berlin », Revue européenne des migrations internationales, vol. 3, n°1-2. DOI : 10.3406/remi.1987.1133 Notes Cet article est issu de mon mémoire de maîtrise d’ethnologie effectué en 1998, à l’université de Provence, sous la direction de Christian Bromberger que je remercie ici pour ses précieux conseils. 1 Les Turcs arrivent en deuxième position mais constituent néanmoins plus de 5 % de la population totale (Selimanovski 1992 : 18). 2 L’éventail politique et identitaire est parfois plus large dans certains pays d’Europe que dans le pays d’origine car l’expérience migratoire fait resurgir des différences ne pouvant pas toujours s’exprimer en Turquie (Wilpert & Gitmez 1987 : 188). 3 Mon propos n’est pas ici de comprendre les raisons plus ou moins conscientes de cette association entre poils faciaux et virilité. Contentons-nous de dire que ce sont là des poils masculins par excellence, la symbolisation étant dès lors motivée… Plus largement, sur le rapport entre pilosité et sexualité en Turquie, nous pourrons nous reporter à la très brillante analyse de Caroll Delaney (1994). 4 Dans les populations turcophones que j’ai rencontrées, l’adjectif sünnet est employé pour désigner un acte ou un comportement religieux conseillé par la tradition (sunna), mais non obligatoire. 5 Ainsi, à qui fait fi de conseils judicieux, on pourra l’obliger à prêter attention avec un percutant « sakal¦m yok ki, sözüm dinlensin » (« je n’ai pas de barbe pour que l’on m’écoute »). 6 Le Refah, Parti islamiste de la prospérité, dirigé par Necmettin Erbakan, fut interdit en janvier 1998 pour avoir mené des actions antilaïques et anticonstitutionnelles. Il changea de nom pour devenir le Parti de la vertu (Fazîlet). 7 Olivier Roy fait remarquer par ailleurs que « l’islam radical a la haine de l’islam populaire, celui des campagnes, des marabouts et des superstitions » (1987 : 210). 8 Les hadith forment une compilation des actes et des propos du Prophète ; ils constituent la deuxième source de la chariah (totalité des commandements de Dieu) après le Coran. 9 On les reconnaît aisément car elles se nomment toujours « Centre culturel islamique de… (Islam Kültür Merkezi) » (Gökalp 1998 : 39). 10 Les femmes portent un tailleur mais couvrent leurs cheveux d’un foulard. 11 En avril 1999, profitant de la situation politique déclenchée par la capture du leader kurde (Abdullah Ocalan) du PKK (cf. infra, note 15), le MHP est arrivé en deuxième position lors des élections législatives et municipales. Avec 18 % des suffrages, cette formation politique est devenue l’une des principales du pays. 12 Cf. infra. 13 Cf. infra. 14 Elle n’est donc pas considérée comme sünnet par les sunnites. 15 Le PKK (Parti ouvrier du Kurdistan) est un mouvement marxiste-léniniste qui, depuis 1984, s’est lancé dans une guérilla sanglante dans l’est de la Turquie, son objectif étant évidemment de créer un territoire kurde indépendant. 16 Cette chaîne est par ailleurs si complète qu’elle peut assurer à ces populations une parfaite autarcie. 17 Les coiffeurs turcs venant directement de Turquie ne travaillent que « clandestinement », puisque leur diplôme n’est pas reconnu par l’Etat français. Quant aux jeunes Turcs de la deuxième génération diplômés en France, ils sont bien obligés de « s’aligner » sur les prix de leurs collègues s’ils veulent se constituer une clientèle turque. 18 Ces coiffeurs procèdent à l’aide d’un coton enflammé ou avec un fil, sorte de lacet en boucle tenu à deux mains que l’on vrille pour arracher le poil indésirable. 19 Si de nombreux auteurs notent un déclin de ce mythe, mes enquêtes m’ont montré qu’il conservait malgré tout une certaine vitalité. 20 Pour les migrants arrivés après l’âge de 15 ans, seuls 24 % d’entre eux maîtrisent correctement le français. Le taux tombe à 13 %, toujours dans cette catégorie, pour les femmes, ce qui contribue à les couper de la société française (Tribalat 1995 : 38 ; 1997 : 194). 21 Un « fondu de nuque » consiste en un dégradé allant des cheveux coiffés à ceux implantés dans des régions plus en aval du cou, les intégrant par là à l’ensemble de la coiffure. 22 Les motivations en sont esthétiques, mais surtout religieuses. Ces poils du cou sont en contact avec la sueur. Ils sont donc source d’impureté rituelle : il est, dès lors, impératif de s’en débarrasser. 23 Le fait que les jeunes filles turques doivent se présenter vierges au mariage est toujours très important. Cela constitue la « preuve » de leur fidélité future à leur mari ; l’idée étant que, si la femme a réussi à transgresser un interdit comme celui-ci, rien ne l’empêchera à l’avenir de réitérer et de commettre une autre transgression en étant infidèle… Aussi, les jeunes Turcs – qu’ils aient grandi en France ne change rien à l’affaire – y accordent la plus grande attention. Pour beaucoup d’entre eux, il est impensable de se marier avec une femme ayant déjà connu un autre homme. Il est impératif d’être le « premier » pour être sûr d’être le « seul ». Parallèlement, la « Française » est déconsidérée : si l’on « s’amuse » avec, on sait pertinemment qu’il est fort peu probable que cela se conclue par une union officielle. 24 « La propreté est la moitié de la foi » est un dicton très largement répété par l’ensemble des informateurs pratiquants, pour expliquer l’attention qu’ils prêtent à l’hygiène corporelle. 25 Dans le village anatolien où Caroll Delaney a séjourné, les poils pubiens non rasés étaient associés à l’odeur et à la sexualité « licencieuse » de la chèvre, animal peu valorisé (Delaney 1994 : 160). Je n’ai pas retrouvé de telles associations à Strasbourg. Seuls les poils thoraciques sont associés à un animal haut en couleur : l’ours. Sur les représentations et la fonction de l’ours dans les contes populaires turcs, voir Altan Gökalp (1980b). 26 C’est l’espace du mahrem, opposé au namahrem que représente l’espace public (Göle 1993 : 21). 27 Zülfikâr est le nom de l’épée à double tranchant d’Ali. Lire aussi : Dossier du Collectif VAN : Affaire Perinçek http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=77468 Les Loups gris étaient à Strasbourg ! http://www.armenews.com/article.php3?id_article=107763 URL originale : http://terrain.revues.org/1133#text http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85537 Centenaire du Génocide Arménien : hostilité naissante ou réconciliation ? - II Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cet article publié sur le site Repair le 1er février 2015. Repair dimanche 1er février 2015 Par Styopa Safaryan, Fondateur de l’Institut arménien des affaires internationales et de sécurité Le deuxième incident dangereux a eu lieu le 21 septembre 2014, date du 23ème anniversaire de l’indépendance de l’Arménie, lorsque des membres du même groupement terroriste ont dynamité l’église arménienne des Saints Martyrs et le mémorial du Génocide — adjacent de la ville syrienne de Deir-esZor — qui symbolise le Génocide arménien et où étaient recueillis de nombreux reliques des martyrs et qui, le 24 avril de chaque année, devient un lieu de pèlerinage pour des milliers d’Arméniens7. Ankara ayant des liens profonds par ses réseaux de reconnaissance et d’agents aurait pu parfaitement influer sur le choix de la cible. Or, après l’incident, des informations relatives au « marché mutuellement avantageux » entre eux ont filtré encore une fois dans la presse internationale. Il est à noter que la veille même de cet acte de vandalisme le Catholicos de la Grande Maison de Cilicie Aram I avait annoncé, lors de la cinquième conférence Arménie-Diaspora, son intention de saisir prochainement la Cour constitutionnelle de Turquie, demandant la restitution du siège historique du catholicosat de Cilicie à Sis et, en cas de refus d’Ankara, de poursuivre la requête devant la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg. C’est lors de cette même conférence que Serge Sargsyan a parlé de son intention de rappeler les deux protocoles arméno-turcs à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, en qualifiant la politique conduite par les autorités turques actuelles de négationnisme perfectionné. On peut croire qu’à l’avenir la stratégie implicite et indirecte de la Turquie visant à influer par ces méthodes sur la volonté de l’Arménie et de la Diaspora arménienne va augmenter davantage les risques pour les Arméniens et les monuments du patrimoine arménien, surtout au Proche-Orient, voire sur le territoire de la Turquie. D’abord comme cible d’attaques, puis comme objets de « sollicitudes » de la part des autorités turques et, finalement, comme objet de battage publicitaire. Le conflit du Karabakh à nouveau prétexte à la non ouverture de la frontière, mais passage obligé pour la politique de conditions préalables La méfiance ou les préjugés n’auraient pas surgis lors de l’analyse de démarches et d’approches du gouvernement turc évoquées ci-dessus, ainsi que de sa disponibilité de s’engager, avec l’Arménie, sur la voie de dialogue nouveau et ouvert s’il n’y avait pas une circonstance substantielle. Bien sûr, la Turquie sait parfaitement que la preuve la plus irréfutable de sa politique ouvertement hostile et malveillante envers l’Arménie est que la frontière arméno-turque demeure fermée, et que cette dernière est encerclée conjointement avec l’Azerbaïdjan. Aussi, les autorités turques sont conscientes que l’ouverture de la frontière arméno-turque (même sans établissement de relations diplomatiques) est la voie la plus courte et la plus efficace pour la mise en place d’une ambiance de confiance nécessaire à la reprise du dialogue qui serait perçue à Erevan comme un signe évident de renoncement à la politique répressive à son encontre. Il convient de rappeler qu’à l’époque où Ankara et Erevan s’échangeaient les messages dont il a été question ou, plus exactement, pendant les jours où le ministre Davutoğlu commentait la politique arménienne d’Erdoğan et sa disponibilité à remettre sur les rails le processus de réconciliation, des événements très importants sont survenus sur l’axe d’affrontements arménoazéri. La trace de l’implication turque qui crée la trame de ces événements semble créer des raisons de « poids » pour la non ouverture de la frontière avec l’Arménie et l’augmentation de la pression sur Erevan en y associant l’axe parallèle. Comme il a été prouvé par le passé, la reprise des hostilités dans la zone de conflit du Karabakh est la voie la plus courte. La partie azérie a violé d’abord brutalement et de façon inédite le régime du cessez-le-feu le 5 mai, au Nakhitchévan, entraînant des pertes humaines. Au cours de l’histoire de l’accord de cessez-le-feu, conclu en mai 1994 entre les trois parties du conflit du Karabakh, l’Arménie, la RHK et l’Azerbaïdjan, cela était très inhabituel dans ce secteur de la frontière8. Non seulement les experts militaires arméniens, mais également le ministre de la défense de la RA ont parlé sans équivoque de l’implication turque. Les experts ont rappelé que l’unité créée le 20 décembre 2013 par décret du président azerbaïdjanais Ilham Aliev sur la base du cinquième corps d’armée du Nakhitchévan et sous le nom d’armée complète « a toujours été sous l’attention vigilante des forces armées turques et on pourrait dire qu’elle est en quelque sorte le corps expéditionnaire de cette armée »9. Le ministre arménien de la défense Seyran Ohanian aussi a fait une telle allusion en se référant aux données fournies par le renseignement militaire : « Le secteur du Nakhitchévan est spécifique dans les forces armées de l’Azerbaïdjan, parce qu’on y a constitué une armée au complet, distincte, et durant sa formation nous avons toujours été renseignés de l’assistance turque, de présence sur ce territoire de mercenaires, ainsi que de petites unités »10. Dans notre analyse consacrée à cet incident11, outre les motivations de l’Azerbaïdjan d’activer le conflit ou le lien du processus d’adhésion de l’Arménie à l’Union économique eurasiatique (« Avec le Karabakh ou sans lui ? ») nous avions abordé également quelques objectifs liés à l’implication turque. 1) La tension à la frontière du Nakhitchévan signifiait exciter les grandes puissances comme l’Iran, mais en premier lieu la Turquie, ce qui signifie à son tour l’entraîner indirectement dans les affaires du Caucase où l’implication grandissante de la Russie est une réalité. 2) Cette tension était liée aussi à la IVe session du Conseil de coopération des Etats turcophones se tenant à la même époque dans la ville de Bodrum avec la participation des présidents turc, azerbaïdjanais, kazakh et turkmène qui, pour contrebalancer le projet d’intégration eurasiatique promu par la Russie, poursuit également le but de création d’une zone de libre échange avec les pays ciblés par Moscou et en particulier ceux du Caucase. 3) Outre l’intégration économique et politique des pays turcophones dont il a été question à Bodrum, le président azéri avait fait inscrire aussi à l’ordre du jour la question de solution du problème du Haut Karabakh dans le cadre de son intégrité territoriale et celle de mettre en œuvre les quatre résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU12. Si en juillet-août la Turquie était plongée d’un côté dans la campagne présidentielle du 10 août, de l’autre, pendant la provocation d’envergure déployée par Bakou à la même époque elle s’est repositionnée en tant que partie poursuivant et soutenant les intérêts de l’Azerbaïdjan. Les preuves de son soutien politique et moral à l’Azerbaïdjan sont nombreuses, même si celles de sa participation militaire directe n’existent pas pour l’instant. Citons parmi celles-ci le traitement de soldats azéris blessés dans les hôpitaux turcs de la part de l’Agence turque de coopération internationale et de développement (Turkish International Cooperation and Development Agency (TIKA)). D’ailleurs les soupçons qu’il s’agirait en réalité de citoyens turcs ou que leur nombre serait plus que les trois blessés annoncés n’ont pas été dissipés13. Le président de la Grande assemblée nationale de Turquie Cemil Čiček14 et le ministre des affaires étrangères Davutoğlu15 leur ayant rendu visite ont saisi l'occasion pour faire des déclarations non seulement morales, mais aussi politiques, soutenant l’Azerbaïdjan et sa politique d’aventurier. Quelques autres événements qui ont suivi ont montré à l’évidence ne serait-ce que l’implication politique ou la motivation de la Turquie dans l’exacerbation du conflit. Après la rencontre tripartite des ministres de la défense de l’Azerbaïdjan, de la Turquie et de la Géorgie tenue le 19 août au Nakhitchévan il a été annoncé que « les trois pays feront des exercices militaires conjoints dont le but est l’augmentation de la capacité combative des forces armées », ainsi que « la défense conjointe des infrastructures énergétiques et des communications de la région » tandis que l’objectif de la rencontre de Nakhitchévan serait « l’examen et la signature du plan de mesures visant à renforcer la sécurité de tous les sites stratégiques ». Par ailleurs, il avait été décidé de convoquer à l’avenir des rencontres similaires à Tbilissi et à Istanbul. Les experts militaires azéris et turcs estiment que cette initiative de la Turquie dans le domaine de la défense et de la sécurité devrait déboucher, à terme, sur la création d’une nouvelle alliance militaire16. Ankara et Bakou avaient grand besoin d’éventuelle menace « pétrolière et gazière » émanant de l’Arménie, ce qui permettrait à la Turquie, en cas d’exacerbation du conflit, de s’y impliquer directement en tant qu’alliée et partie concernée, y compris pour porter des frappes à Erevan depuis le Nakhitchévan17. Les exercices militaires conjoints d’une envergure sans précédent de l’armée azérie avec les unités des forces armées turques (avec la participation d’environ 35.000 effectifs de tous les corps d’armée et l’expérimentation de tous les types d’armements) qui se sont tenus du 12 au 20 octobre sont certainement la suite de tout cela. Plus tard, lors de sa toute première visite officielle en qualité de président de la Turquie que R.T. Erdoğan a effectuée à Bakou, le 2 septembre, il a déclaré que « N’importe quel règlement du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan autour du Haut Karabakh doit prendre en compte l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan », et la Turquie dont « la pierre angulaire de la politique extérieure doit être la paix et la stabilité au Sud Caucase considérera son soutien éventuel dans ces cadres »18. Le jour suivant, lors de sa conférence de presse conjointe avec Ilham Aliev le président turc a déclaré qu’avant d’arranger ses relations avec la Turquie, l’Arménie doit établir la paix avec l’Azerbaïdjan, et cela doit être le problème numéro un pour Erevan. Faisant remarquer que le règlement du conflit du Haut Karabakh est une priorité pour la Turquie et un indice du niveau des relations entre les deux pays, Erdoğan avait ajouté : « Si le problème arméno-azéri est réglé, sera réglé également le problème arméno-turc. Cependant, si le premier n’est pas réglé, le second restera dans le même état. Nous l’avons déclaré aussi par le passé et je le réitère. Notre soutien dans cette question sera déterminé à l’avenir aussi »19. Se préparant à se rendre au Pays de Galles pour y participer au sommet de l’OTAN, Erdoğan a promis déjà à Bakou de faire inscrire la question du Haut Karabakh à l’ordre du jour du sommet, en rappelant à l’Alliance atlantique l’importance des promesses faites à l’Azerbaïdjan, qu’il fallait tenir comme elle a tenu d’autres promesses faites à d’autres pays20. Le 5 septembre, Erdoğan déclarait lors de la séance de la commission OTANUkraine : «Il est important que l’OTAN tienne la promesse faite à l’Azerbaïdjan. Le règlement du problème du Karabakh dans le cadre de l’intégrité territoriale est d’une grande importance et ce conflit doit être résolu »21. Erevan a considéré tout cela juste comme « un show pour sauver la face d’Aliev »22, alors qu’Ankara avait non seulement besoin de faire plaisir au petit frère ulcéré ou sauver sa face, mais également reprendre à nouveau, à propos du problème du Karabakh, les positions qui à deux reprises, en 1990-1994 et en 2008-2010 l’avaient aidé à ne pas ouvrir la frontière avec l’Arménie dans les circonstances de pression internationale et sans conditions préalables. Au moins Ankara sait bien avoir suscité la curiosité de la communauté internationale par ses messages de mai et de juin, aussi faut-il s’attendre à des pressions importantes de la part de cette dernière. C’est pourquoi une nouvelle fois il se servait du conflit du Karabakh comme d’un instrument tactique. D’autant plus que le premier ministre Davutoğlu déclarait dans l’un des neuf points du Manifeste présenté le 21 août lors de son élection au poste de président du parti « Justice et Développement » et, lors de l’examen du programme de son nouveau gouvernement à la Grande assemblée nationale de Turquie que «Les points clés de l’ordre du jour de la politique étrangère de Turquie sont Chypre et le problème arménien ». Face à une nouvelle affirmation de relancer les relations arméno-turques et sur fond d’éventuelles pressions internationales Ankara est conscient du risque de reconnaissance du Génocide de la part de certains pays de l’UE qui l’ont exploité de temps en temps en même temps que les questions chypriote, kurde et celle de la démocratie interne turque afin de ralentir, voire stopper son adhésion à la famille européenne. Cette fois-ci le Centenaire du Génocide et les déclarations d’Erevan se sont ajoutés à celles-ci. Aussi, les autorités turques ont eu beau déclarer que l’UE resterait pour Ankara un objectif stratégique23, il est néanmoins évident que pour lui les axes turcoeuropéen et turco-arménien sont implicitement liés, en conséquence la démarche dans le sens d’intensification du second exige, en tant que moyen tactique, l’activation du premier et vice versa. Rien que l’ambitieuse conception de la « Nouvelle Turquie » et les voies pour y atteindre dont tous les critères ont été présentés par R. Erdoğan et A. Davutoğlu aussi bien lors du congrès de leur parti24 que devant le parlement turc (le fait de faire partie aux 10 puissances économiques du monde dans une « Marche sacrée » bourrée d’éléments islamiques) témoignaient plutôt des intentions de la Turquie de devenir non pas membre de l’UE, de plus aux couleurs religieuses, mais d’une puissance régionale. Par conséquent, il ne reste que gérer les risques au sujet de la question arménienne qui surgissent sur cette voie en provenance de l’UE, d’autres pays et d’Arménie. Retour à la case départ ? L’Arménie et la Turquie franchissent la date du centenaire du Génocide arménien de 1915 sans avoir tourné la page douloureuse de celui-ci, dans les conditions d’absence de relations diplomatiques, par des frontières fermées, avec le poids de la haine ancienne et nouvelle. Les deux rivaux se préparent à cette date mythique, chacun avec des préparatifs plus importants qu’à l’ordinaire, une détermination, des stratégies révisées, bien que pour tous les deux les incertitudes du passé soient plus nombreuses que les certitudes. Depuis un peu plus de deux décennies, la Question arménienne avec ses composantes turque et, depuis les années 90, d’Artsakh (de Karabakh) qui s’y est ajoutée constitue le contenu déterminant des relations de l’Arménie avec la Turquie et l’Azerbaïdjan25. La principale force motrice dans les relations des parties demeure la haine d’antan ranimée par de nouveaux conflits ou leurs risques, par une politique malveillante et d’accusations mutuelles qui ne font qu’ouvrir et raviver la plaie non cicatrisée. À peine lancée, la nouvelle tentative de réconciliation arméno-turque relancée en 2014 après une pause de quatre ans s’est déjà articulée intentionnellement, par les efforts d’Ankara, avec le problème du Karabakh, en tant que condition. La situation a quelque chose de déjà vu, à une exception près : dans les années 90, le conflit du Karabakh était parfaitement « chaud », alors qu’actuellement il risque à peine d’être activé à moins que des tentatives de sa plus grande exacerbation ne se manifestent pas. Rien que cela montre à l’évidence que cette fois-ci encore la Turquie est intéressée exclusivement à faire semblant de vouloir régler le problème et, par le biais de demi-mesures, à franchir d’abord l’échéance du centenaire du Génocide, puis à faire traîner, ne serait-ce que pendant quelques années ou affaiblir le processus international de reconnaissance du Génocide. Si l’influence du conflit du Karabakh sur les relations arméno-turques a toujours fait l’objet de discussions, le fait qu’Ankara ait très souvent affecté ce conflit par le biais de relations arméno-turques est resté dans l’ombre. Dans la politique régionale conduite par les actuelles autorités turques, tant la question arménienne que le conflit du Karabakh sont « multifonctionnels ». Conformément à la conception « Fond stratégique » d’Ahmet Davutoğlu, ils sont également des actifs stratégiques dont chacun peut se transformer en instrument tactique pour influer sur l’autre et vice versa. Le processus de réconciliation arméno-turque pourrait enregistrer une avancée si on arrive à réduire au minimum non seulement le lien et l’influence réciproque de ces deux problèmes, mais également en privant la Turquie de toute les possibilités de les utiliser à des fins tactiques. Transformer la réconciliation arméno-turque en objectif stratégique pour Ankara suppose tout d’abord un contrôle quasi parfait du conflit du Karabakh, en excluant tous les risques de déstabilisation. Surtout que, comme le montre l’expérience, l’Azerbaïdjan, la Russie et la Turquie y sont souvent intéressés, bien sûr, en poursuivant des intérêts divers. La dérive ou les secousses tectoniques des intérêts des grandes puissances dans la région du Caucase peuvent, bien entendu, motiver la Turquie pour poursuivre les grands objectifs de sa politique régionale, de s’y lancer, en manifestant de l’intérêt, dans ce contexte, pour un agenda arméno-turc de moindre importance. Cependant, de telles secousses exacerbent rapidement les problèmes sécuritaires qui s’opposent justement au rapprochement arméno-turc. L’approche traditionnelle selon laquelle la progression du processus arméno-turc est possible en cas de percée dans le problème du Karabakh est peut-être aussi ratée que la position turque sur la question des conditions. Comme l’a montré l’expérience précédente, les tentatives de coordination des détails du Grand accord de règlement du conflit ont joué leur rôle dans l’approfondissement de l’impasse arméno-turque. Pour la Turquie, les agendas européen et arménien aussi sont interconnectés et ont à la fois une signification stratégique et tactique qu’Ankara met en jeu de la même manière qu’il utilise le problème du Karabakh dans sa politique arménienne. C’est là qu’il faut trouver la clé de l’énigme. Il semble que la reconnaissance du Génocide par l’UE, les Etats-Unis et d’autres pays, et d’autre part la démocratisation en profondeur de la Turquie à la suite de son intégration européenne, seraient capables de priver ce pays de la possibilité de se servir de l’agenda arménien comme instrument tactique sur d’autres axes en le transformant en perspective stratégique inéluctable. Pour l’instant, Erevan et Ankara avancent sur différentes lignes de forces qui font se rapprocher la haine, qu’elle soit ancienne ou nouvelle. L’objectif d’Ankara est de prendre sous son contrôle absolu toutes les questions de l’agenda arméno-turc avec tous ses bénéficiaires : reconnaissance du Génocide, problème du Karabakh, historiens étrangers et arméniens, promoteurs de la politique, Diaspora, en gérant toute seul le processus pendant plusieurs années. Erevan, quant à elle, en proclamant ouvertement comme objectif la reconnaissance internationale du Génocide, va essayer, par le biais de la Diaspora et des structures de lobbying, de retirer le problème du Génocide du contrôle exclusif d’Ankara en le transmettant à la communauté internationale et à l’opinion turque libre, ce qui va tout à fait dans le sens de l’approche internationale/européenne. Les risques pour la réconciliation sont particulièrement importants en cette année de centenaire du Génocide. Les démarches politiques et semi-militaires répressives de la Turquie l’année dernière et cette année font penser que de telles manifestations, avec l’apparition de nouveaux foyers d’hostilité, sont possibles aussi dans un avenir proche. L’Arménie et la communauté internationale doivent être capables de maîtriser tous les risques, sinon la réconciliation et la normalisation de relations seront substituées par une haine grandissante. -------------------------------------------------------7. Stépan Safaryan, Vandalisme contre l’église des Saints Martyrs : terrorisme ou crime prémédité ? http://hetq.am/arm/news/56541/vandalizm-srbocnahatakac-ekexecu-handep-ahabekchutyun-te-tsragrvats-otchir.html 8. Stépan Safaryan, Frontière chaude arméno-azérie : la Turquie entrera-t-elle en jeu ? http://hetq.am/arm/news/55017/tezhacox-hay-adrbejanakan-sahmanturqian-kmtni-khaxi-mej.html 9. Pour la première fois depuis la conclusion du cessez-le-feu l’armée arménienne a essuyé des pertes sensibles sur la frontière arménonakhidjévanaise, http://www.tert.am/am/news/2014/06/06/jox/ 10. Seyran Ohanian/ Nous ferons tout pour que le calme relatif au Nakhitchévan soit maintenu, http://www.tert.am/am/news/2014/06/06/Seryan-ohanyancomment/ 11. Stépan Safaryan, Frontière chaude arméno-azérie : la Turquie entrera-t-elle en jeu ? http://hetq.am/arm/news/55017/tezhacox-hay-adrbejanakan-sahmanturqian-kmtni-khaxi-mej.html 12. Remarquons que, surtout au courant de 2014, le président azéri dans ses nombreuses interventions, telles que dans son message de mai à l’occasion de l’anniversaire de la première République d’Azerbaïdjan, puis en juin, dans sa parole de bienvenue à la conférence de l’OSCE et dans son discours à la IVe session du Conseil de coopération des Etats turcophones à Bodrum, puis le 8 août à Sotchi, lors de la rencontre tripartite à l’initiative du président russe V. Poutine, a souligné une nouvelle fois le fait que les quatre résolutions du CS de l’ONU n’ont pas été accomplies. Rappelons à l’époque de la première résolution du CS de l’ONU adoptée suite aux opérations de Kelbadjar, le 30 avril 1993, la Turquie avait déclaré qu’en cas de non accomplissement de celle-ci il faudrait appliquer des sanctions à l’égard de l’ « agresseur », de même qu’elle a menacé à maintes reprises de le faire par son intervention militaire et par ses actions. Stépan Safaryan, Le conflit du Karabakh dans la politique arménienne de la Turquie. 13. Turkish parliament’s speaker visits wounded Azerbaijani soldiers and Gazans http://en.cihan.com.tr/news/Turkish-parliament-s-speaker-visits-woundedAzerbaijani-soldiers-and-Gazans_9575-CHMTUxOTU3NS80 14. Turkish parliament’s speaker visits wounded Azerbaijani soldiers and Gazans,http://en.cihan.com.tr/video/Turkish-parliament-s-speaker-visitswounded-Azerbaijani-soldiers-and-Gazans_9575-CHMTUxOTU3NS8wLzIvMA 15. Turkish FM visits Azerbaijani soldiers wounded in battles with Armenians, http://www.news.az/articles/karabakh/91071 16. Stépan Safaryan, Bakou et Ankara entraîneraient-ils Tbilissi dans une nouvelle alliance militaire ou une nouvelle aventure ? http://hetq.am/arm/news/56153/baqun-ev-ankaran-tbilisiin-nerqashum-enrazmakan-nor-dashinqi-te-hakahaykakan-nor-arkatsakhndrutyan-mej.html 17. Stépan Safaryan, Défense antiaérienne des communications énergétiques et de transport :afterchocs d’août de Bakou ou début d’une nouvelle aventure ? », http://hetq.am/arm/news/56162/energetik-ev-transportayin-haxorduxinerihakaodayin-pashtpanutyuny-baqvi-ogostosyan-hetcncum-te-norarkatsakhndrutyan-skzbnapul.html 18. Erdogan says Nagorno-Karabakh peace is foreign priority, http://www.aa.com.tr/en/turkey/382946--erdogan-says-nagorno-karabakhpeace-is-foreign-priority 19. Erdogan: Armenia's 1st task is peace with Azerbaijan,http://www.aa.com.tr/en/turkey/383280--erdogan-armenias-1sttask-is-peace-with-azerbaijan 20. Stépan Safaryan, Le nouveau message de l’OTAN au sujet du Karabakh, http://hetq.am/arm/news/56337/nato-i-xarabaxyan-nor-uxerdzy.html 21. Эрдоган поднял вопросы Карабаха и Крыма на саммите НАТО / Erdoğan a soulevé les questions du Karabakh et de Crimée lors du sommet de l’OTAN/, http://www.regnum.ru/news/polit/1844569.html 22. Armenian President’s spokesman on Erdogan’s statement in Baku, http://www.panorama.am/am/politics/2014/09/04/a-saghatelyan/ 23. New government to focus on EU and Kurdish bid, http://www.hurriyetdailynews.com/new-government-to-focus-on-eu-andkurdish-bid.aspx?pageID=238&nid=71147&NewsCatID=338 24. The AKP's manifest destiny, http://www.almonitor.com/pulse/ru/originals/2014/08/turkey-akp-davutoglu-erdoganmanifest-akyol.html# 25. Styopa Safaryan, Le conflit du Karabakh dans la politique arménienne de la Turquie Lire aussi : Centenaire du Génocide Arménien : hostilité naissante ou réconciliation ? - I http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85469 http://www.repairfuture.net/index.php/fr/genocide-armenien-reconnaissanceet-reparations-point-de-vue-d-armenie/centenaire-du-genocide-armenienhostilite-naissante-ou-reconciliation http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85540 Collectif VAN : l'éphéméride du 6 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 6 février (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 6 février 1189 -- Les émeutes de Lynn (Angleterre) se propagent jusqu'à la ville de Norwich. La foule s'en prend à la communauté juive. De nombreux juifs se réfugient dans le château de l'évêque. Ceux qui se trouvent encore dans leur maison sont tués et leurs biens pillés. Skynet : 6 février, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/6-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html 6 février 1194 -- Cinq jours après le lynchage d'un déséquilibré juif qui avait tué une chrétienne dans un accès de folie à Neuss (Allemagne), la justice ordonne l'arrestation des siens. Ils sont cruellement torturés, mais, à l'exception de la petite sœur du jeune juif, ils n'acceptent pas le baptême. La mère est enterrée vivante et les oncles sont écartelés sur la roue. Skynet : 6 février, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/6-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html 6 février 1481 -- Un autodafé a lieu dans la cité de Séville (Espagne). 6 hommes et femmes très honorablement connus dans la ville, et respectés, sont brûlés vifs pour avoir " judaïsé ", c'est-à-dire pratiqué le judaïsme en secret. Skynet : 6 février, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/6-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html 6 février 1484 -- Un autodafé a lieu à Ciudad Real (Espagne) sur l'ordre du tribunal de l'Inquisition responsable de la province de Tolède. 4 enfants de juifs baptisé de force lors des persécutions de 1391, sont accusés de judaïser et brûlés sur le bûcher pour avoir refusé de se repentir. Skynet : 6 février, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/6-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html 6 février 1903 -- Un des Premiers pogrom de Kishinev, déclenché à la suite du meurtre de Michael Ribalenko. La presse antisémite accuse les Juifs, les accusant notamment de meurtre rituel. Pendant trois jours, les pogromistes se déchaînent ; Le ministre de l’intérieur donne ordre à la police de ne pas intervenir. Ils tuent, massacrent, saccagent, violent. Le bilan : 47 morts, 92 blessés graves, 500 blessés et 799 maisons détruites. Skynet : 6 février, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/6-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html 6 février 1919 -- Des unités de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura se livrent à un pogrome dans la ville de Balta (Ukraine). 27 juifs sont massacrés, de nombreux autres blessés et des femmes juives violées. Skynet : 6 février, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/6-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html 6 février 1919 -- Empire ottoman : les responsables de la destruction des Arméniens dans le vilayet de Diarbékir ont tous échappé à la justice des hommes. L’architecte du génocide dans ce vilayet, Rechid, est arrêté en 1918 et emprisonné à Constantinople à Bekir Agha. Mais il s’évade et, apprenant qu’il va à nouveau être arrêté, il se suicide, le 6 février 1919. Rechid laisse un journal dans lequel il accuse plusieurs de ses collaborateurs. Dans la revue turque Résimli Tarik, l’ancien secrétaire du comité central du parti Union et Progrès, Midhat Chükrü, résume les entretiens qu’il a eus avec le docteur Rechid, dont il partage d’ailleurs les convictions. Il lui avait demandé comment, en tant que médecin, il avait livré à la mort, « en masse, des foules d’innocents ». © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : Arméniens et Syriaques à la Conférence de la paix http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/epilogue 6 février 1919 -- Empire ottoman : L’un des récits les plus explicites et détaillés du génocide se trouve sous la plume du major Mehmed Salim, commandant des casernes de Yozgat (mevki kumandan) et chef du Bureau de recrutement de Yozgat. Dans un affidavit détaillé, préparé à la demande du Tribunal militaire turc (la série des procès de Yozgat, du 6 février au 7 avril 1919), le chef de bataillon turc donne des détails déchirants sur les atrocités « sans précédent dans l’histoire de l’humanité » (tarihi beşeriyetinin kayd etmediĝi). Rendant les agents ittihadistes responsables du carnage organisé, le chef de bataillon Salim raconte des scènes de ce carnage sur des victimes dont « les bras et les mains étaient attachés » et qui furent tuées par des foules armées de « hachettes, couteaux, faucilles, des haches plus grandes munies de marteaux, des faux, et autres instruments tranchants ». Vahakn Dadrian , Documentation du génocide arménien dans les sources turques Les aveux d’ex-hauts responsables civils et militaires http://www.imprescriptible.fr/dadrian/aveux 6 février 1942 -- Allemagne : 6 février 1942, le directeur du Deutsche Arbeitsfront, Robert Ley, fait un discours au Sportpalast de Berlin devant les travailleurs de Siemens. Il déclare notamment : « Les Juifs [sont] le vampire de l’humanité, l'exploiteur de l'humanité, le destructeur de l’humanité. [...] l’ennemi de l’humanité. [...] Juda ne désire que nous exterminer. [...] Juda doit être et sera abattu, Juda doit être et sera anéanti, c’est là notre conviction sacrée. C’est la raison d'être de cette guerre ». PHDN : L’extermination au jour le jour dans les documents contemporains http://www.phdn.org/negation/documents/nazisdoc.html 6 février 1942 -- Un transport de 997 juifs quitte Vienne (Autriche) à destination de Riga (Lettonie). - Le " petit ghetto de Sierpe (Varsovie) est liquidé. Ses 3 500 juifs sont transférés au ghetto de Mlawa, d'où ils sont tous déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. 20 seulement des juifs du village survivront à la guerre. Skynet : 6 février, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/6-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html 6 février 1943 -- Les nazis liquident le camp de Peresieka (Biélorussie). ils fusillent tous les artisans. Un groupe de 50 juifs fuit dans la forêt, où il se constitue en unité de partisans. - Himmler reçoit un rapport sur la quantité de matériaux récoltés sur les déportés : 97 000 habits d’hommes, 132 000 pantalons d’hommes, 97 manteaux de femmes, 3 000 kilos de cheveux. Les récupérations d’enfants incluent 15 000 manteaux, 11 000 vestes, 9 000 robes, 22 000 paires de chaussures. - Directive allemande à l'encontre des Juifs de Salonique : marquage des personnes juives de nationalité grecque et des magasins juifs; mise en ghetto avant le 25 février. Skynet : 6 février, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/6-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html 6 février 1944 -- 1 000 juifs du camp de concentration de Dora-Nordhausen (Allemagne) sont transférés au camp de concentration de Maïdanek (Pologne). Skynet : 6 février, ce jour-là, n’oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/02/03/6-fevrier-cejour-la-n-oubliez-pas.html 6 février 1980 -- Suisse/ Berne : l’arrestation de Hrair Kelinjian Max, membre de l’organisation illégale politiques "combattants de la justice pour le génocide arménien". Il a tué l'ambassadeur de la Turquie à Berne. Après un procès de deux ans, il a été condamné à deux ans d'emprisonnement. American University of Armenia : This day in Armenian history http://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf 6 février 2005 -- Turquie : Orhan Pamuk, écrivain turc de renom international, c’est exprimé dans le journal Tagesanzeiger : « 30 000 Kurdes et un million d'Arméniens ont été assassinés en Turquie. A part moi, presque personne n'ose évoquer ces faits ». Imprescriptible : Citations d'intellectuels et d'artistes http://www.imprescriptible.fr/citations/intellectuels Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61129 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. GENOCIDE ARMENIEN "Parce qu'ils sont arméniens": Pinar Selek franchit la ligne rouge L'Express Par Rebecca Benhamou publié le 05/02/2015 à 16:33 Réfugiée en France, cette sociologue turque s'est attirée les foudres de son gouvernement en défendant les minorités. Son dernier livre est un nouveau pamphlet aux accents intimistes. Si on cherchait la justice en Turquie, on devrait soit s'exiler, soit se résigner à la prison, ou encore mourir", écrit Pinar Selek, qui a payé très cher ses convictions et sa quête de liberté d'expression. Après avoir passé deux ans en prison, entre 1998 et 2000 -son corps porte encore les séquelles de la torture-, elle est poursuivie par la justice turque depuis quinze ans. "Travailler sur les questions kurde et arménienne, c'était franchir une ligne rouge, confie-t-elle. Mais j'aime les lignes rouges. Elles te montrent que tu es sur le bon chemin." Son dernier livre, intitulé Parce qu'ils sont arméniens (1) est un énième pied de nez aux autorités de son pays. Dans ce récit très personnel, ponctué de souvenirs d'enfance, elle se remémore les livres d'histoire mensongers, les enseignants qui prônent la supériorité nationale, et l'"invisibilité" des Arméniens dans la société stambouliote. Elle raconte leur constante discrétion, leur façon de faire la sourde oreille aux insultes. Mais aussi ce qui se dit à huis clos, quand les langues se délient. Prouver sa fidélité à l'Etat turc "Les rescapés du génocide sont pris en otages, assène la militante. Ils sont considérés comme des ennemis de l'intérieur et doivent constamment prouver leur fidélité à l'Etat turc." Leur trace a été effacée de l'Histoire, des noms des rues aux monuments. "Etre arménien en Turquie, c'était déambuler sans révolte sur des avenues baptisées des noms des gouvernants responsables du génocide. C'était prononcer le nom de l'assassin de son grand-père ou de sa grand-mère en s'échangeant une adresse", écrit Pinar Selek. Acquittée à quatre reprises, la sociologue et romancière (2) est accusée d'avoir commis un attentat en juillet 1998, à Istanbul, au marché aux épices, qui a fait sept morts. Début janvier, le procureur a fait appel... pour la cinquième fois. "Epuisée mais déterminée à se battre", Pinar Selek continue de plaider son innocence -les rapports d'expertise concluent à une fuite de gaz. Elle bénéficie même du soutien de l'écrivain Orhan Pamuk, prix Nobel de littérature, et de celui de Yachar Kemal, romancier et journaliste d'origine kurde. "Mon pays me manque terriblement mais j'ai la chance d'être très bien entourée. Je me sens plus légère depuis que j'ai écrit ce livre", ajoute, souriante, Pinar Selek, nommée citoyenne d'honneur de la ville de Lyon en janvier dernier. (1) Parce qu'ils sont arméniens.En librairies le 5 février. Traduit du turc par Ali Terzioglu. Liana Levi, 96p., 12€. (2) La Maison du Bosphore. Traduit du turc par Sibel Kerem. Liana Levi, 2013, 320p., 21€. http://www.lexpress.fr/culture/livre/parce-qu-ils-sont-armeniens-pinar-selekfranchit-la-ligne-rouge_1648100.html#mLl042gTi0A3FBCU.99 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85547 Norikian, cinquante ans d’expression de toutes les douleurs arméniennes... L'Orient-Le Jour Rétrospective Cinquante ans de peinture quasi exclusivement dédiée à l'expression de l'âme arménienne, marquée au fer rouge du génocide et de l'exode...C'est ce que célèbre Krikor Norikian à la galerie Surface libre, jusqu'au 14 février. Zéna ZALZAL | OLJ 06/02/2015 «Même si je peins un bouquet de fleurs ou un nu féminin, les gens y verront le thème de l'exode», assure, un filet de résignation dans la voix, Krikor Norikian. Et pour cause, ce peintre libano-arménien, né à Beyrouth en 1941, représente inlassablement, depuis cinq décennies, des assemblées de personnages aux expressions débordantes de tristesse, de mélancolie, de nostalgie... Cinquante ans qu'il témoigne, de toile en toile, en un lancinant leitmotiv, de l'irrémédiable douleur de l'âme arménienne. De cette sourde souffrance du déracinement que porte en lui, encore et toujours, tout un peuple victime d'un atroce génocide. Un demi-siècle, depuis ses premières peintures, estampes et gravures – et sa toute première exposition organisée dans les locaux de L'Orient ! – qu'il tente, sans relâche, d'approcher par le pinceau cette «catastrophe fondatrice de la conscience moderne arménienne» (dixit Joseph Tarrab). L'œuvre d'une vie Pour célébrer le cinquantenaire de sa pratique picturale, qui coïncide d'ailleurs avec le centenaire du génocide arménien, Norikian a choisi de dévoiler, à la galerie Surface libre, quelques-unes de ses œuvres dont il n'a jamais pu se séparer et qui constituent donc sa collection privée. Des peintures, réalisées entre 1976 et 2013, représentant, obsessionnellement, des groupements de femmes, de vieillards et d'enfants aux faces angulaires et émaciées, aux regards à la fois lointains et intérieurs, mais toujours voilés d'une profonde tristesse. Des processions de silhouettes résignées, tournant le dos à des églises en ruine, à une terre brulée, à des paysages parfois indéfinis..., mais desquelles se détache toujours un personnage qui semble interpeller le spectateur de la toile. Un enfant, le plus souvent, que l'artiste place à l'avantplan de la composition lui donnant, à la fois, le rôle d'ultime témoin de l'horreur et de porteur d'espérance... Et une palette de couleurs chaudes orangées, conjuguées aux froides tonalités des bleus. Lesquelles, dans un juste rapport entre leur violence et leur harmonie, embrasent les scènes représentées d'une vibrante charge émotionnelle et les nimbent d'une atmosphère aux confins du réalisme et de l'onirisme. Une quarantaine de tableaux, majoritairement des huiles et quelques estampes, qu'il présente au public, jusqu'au 14 février, dans un accrochage d'esprit rétrospectif et non commercial. «Ce sont des pièces auxquelles je suis particulièrement attaché. Elles ne sont pas à vendre. Mais j'aimerais qu'elles trouvent un jour leur place dans des musées en Arménie et au Liban», dit-il simplement. Un souhait parfaitement compréhensible pour cet artiste dont l'œuvre est «habitée» de mémoire. Celle particulière d'un peuple tragiquement jeté sur les chemins de l'exil. Et qui devient, aujourd'hui, emblématique des drames et des errances de toutes les populations, irakiennes, syriennes, yazidies qui, elles aussi, ont rendez-vous avec la barbarie de l'histoire. Parcours de l'artiste Formé, dans un premier temps, à l'Institut italien des beaux-arts à Beyrouth, sous la direction de Fernando Mannetti et Jean Khalifé, puis à l'École d'art de Guvder, Krikor Norikian s'envole pour l'Italie en 1965 où il fréquente l'académie Pietro Vanucci à Pérouse. Après un bref retour au Liban, il part en France en 1968, où il intègre l'École nationale supérieure des beaux-arts. Il s'y installera, par la suite, durant plusieurs décennies, au cours desquelles il exposera son travail aussi bien à Paris, qu'à Montréal, Ottawa, Los Angeles ou Beyrouth. Quelques-unes de ses œuvres seront acquises par des collections privées et publiques, dont le Musée Sursock, le Musée national d'Arménie et le Musée d'art moderne de Erevan. De retour au Liban en 2003, Norikian a amorcé un léger changement dans sa composition, moins académique classique, mais son art reste toujours imprégné d'une vision tragique de la condition humaine... http://www.lorientlejour.com/article/909993/norikian-cinquante-ansdexpression-de-toutes-les-douleurs-armeniennes.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85539 Les autorités en Artsakh discutent du centenaire du génocide NAM Bako Sahakian président de l’Artsakh a ouvert une consultation spéciale dédiée à la préparation de la commémoration du 100e anniversaire du génocide arménien cette année. Le Président a souligné que la reconnaissance et la condamnation internationale du génocide arménien sont parmi les questions les plus importantes au niveau de la signification politique, juridique et morale de la nation arménienne. Bako Sahakian a donné des instructions aux représentants de divers organismes de l’Etat sur la mise en œuvre d’activités commémorant le centenaire du génocide. Le Primat du Diocèse de l’Artsakh de l’Eglise apostolique arménienne l’Archevêque Pargev Martirosian, le président de l’Assemblée nationale Ashot Ghulyan, le Premier ministre Ara Haroutyunyan, et d’autres fonctionnaires participaient à la consultation. vendredi 6 février 2015, Stéphane ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=107329 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85550 AZERBAIDJAN/ARMENIE/RUSSIE Un villageois arménien de Nerkin Garmirarpiuyr tué par un tir azéri NAM Le 5 février, tard dans la soirée, le préfet -marzbed- de la région de Tavouche était informé qu’un villageois arménien de Nerkin Garmirarpiuyr, était mort des suites d’un tir azéri. Le paisible citoyen arménien, Vanik Ghoukassyan (né en 1954), grièvement blessé dans la cour de sa maison était transporté par ses proches vers 23h30 en direction de l’hôpital de Bert. Mais le malheureux devait décéder des suites de sa blessure. Manvel Kamendatrian le maire du village de Nerkin Garmirarpiuyr affirme que les tirs azéris contre les habitations de son village n’ont pas cessé toute la journée du 5 février. Les unités de l’armée azérie qui se trouve de l’autre côté de la frontière toute proche, visant les civils arméniens... Krikor Amirzayan vendredi 6 février 2015, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=107837 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85563 Dépêche de l'APA [ 05 Février 2015 18:28 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 5 février 2015. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. APA Le MAE russe a commenté la tension observée sur la ligne de contacts des armées d'Arménie et d'Azerbaïdjan [ 05 Février 2015 18:28 ] « Nous exhortons les parties en conflit à réduire la tension et éviter de prendre des mesures qui conduiraient à l'escalade du conflit » Moscou. Farid Akbarov – APA. « La Russie exhorte l'Azerbaïdjan et l'Arménie à réduire la tension, s’abstenir d'actions qui conduiraient à une escalade du conflit » a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexander Lukashevichà, à son traditionnel point de presse, jeudi. Le porte-parole du MAE russe a noté que le régime du cessez-le-feu a été violé à plusieurs reprises ce mois sur la ligne de contact des armées : « Selon la mission d'observation de l'OSCE, 12 personnes ont été tuées, 18 blessés dans la zone de conflit en janvier seul. Il est clair que le nombre réel de personnes tuées pourrait être beaucoup plus élevé. La déclaration publiée par les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE sur les résultats de leur rencontre avec le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise le 27 janvier, a appelé les parties en litige à respecter les règles du régime du cessez-le-feu. Les coprésidents doivent rencontrer aujourd'hui le ministre arménien des affaires étrangères à Munich pour discuter de la situation le long de la ligne de contact des troupes et à la frontière Azerbaïdjan-Arménie. A notre tour, nous demandons instamment aux parties en conflit de réduire la tension et d’éviter de prendre des mesures qui conduiraient à l'escalade du conflit » a déclaré le porte-parole ministère des Affaires étrangères. http://fr.apa.az/news/23610 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85535 CHARLIE HEBDO Après « Charlie » : Ecouter la parole des enfants, « même si elle nous sidère » Le Monde 04.02.2015 à 20h00 Par Romain Geoffroy et Eric Nunès Victime, témoin ou auteur de faits répréhensibles, qu'un enfant, même très jeune, soit entendu par les forces de l'ordre n'a rien d'exceptionnel. Mais les récentes auditions de mineurs pour un soupçon de délit d'apologie du terrorisme revêtent un caractère inédit. Fin janvier, Ahmed, 8 ans, a été entendu par la police de Nice (Alpes-Maritimes). Le motif ? L'enfant a refusé d'observer la minute de silence en hommage aux victimes de l'attaque contre Charlie Hebdo et soutenu verbalement les terroristes au sein de son école. Mardi 3 février, c'est cette fois une fillette de 10 ans qui a dû faire face aux questions des forces de l'ordre pour des propos tenus dans l'enceinte de son école primaire. Le délit d'apologie du terrorisme est un délit de droit commun. Toutefois, « l'audition sur des faits que l'on veut imputer à une personne suppose le discernement », précise Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal des enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et auteur du blog Droit des enfants sur Le Monde.fr. Dans le cas d'Ahmed, le « discernement » implique que le jeune garçon devrait maîtriser des concepts ou des principes comme la laïcité, la caricature, la liberté d'expression. « Il n'est pas besoin de faire appel à un expert pour estimer qu'un enfant de cet âge n'a pas le discernement exigé par l'article 122-8 du code pénal. Combien d'adultes seraient capables de disserter sur l'apologie de terrorisme ou les atteintes à la laïcité ? », interroge le magistrat. L'ÉDUCATION PRIME SUR LA RÉPRESSION Pour Jean-Pierre Rosenczveig, ces réactions relèvent de l'émotion consécutive aux attaques des 7, 8 et 9 janvier. « D'évidence le pays traumatisé par ces événements est en risque de perdre “les pédales”. Vigilance, réaction oui, mais pas n'importe quoi et n'importe comment ! », avertit le magistrat. Alors que les attentats de janvier ont été suivis de nombreuses condamnations à de la prison ferme pour apologie du terrorisme, « maintenant, pour les mineurs, on va entendre des enfants qui ont moins de 10 ans pour des propos qu'ils tiennent dans la cour d'école ou parce qu'ils ont refusé de faire la minute de silence, c'est complètement aberrant », s'indigne Etienne Lesage, avocat spécialiste en droit des mineurs et membre du Conseil de l'ordre. Selon l'ordonnance de 1945 relative à l'enfance délinquante, les principes de protection, d'assistance, de surveillance et d'éducation priment sur la répression. « Faire entendre un enfant de 8 ans dans un commissariat pour des propos qu'il a tenus, c'est violent comme méthode. Que le proviseur le convoque, que les éducateurs lui parlent d'accord, mais l'attitude adoptée est disproportionnée », déplore Me Lesage. SE MÉFIER DU CONTEXTE La parole de l'enfant doit cependant être écoutée. Dans un contexte de tension où la population est menacée, où les enfants perçoivent de la nervosité chez leurs proches, « leur parole ne doit pas être annulée, mais comprise », déclare au Monde.fr Jacques Toubon, défenseur des droits. « Il y a quelques années, la même parole n'aurait pas entraîné la même réaction des enseignants et aurait été considérée comme une vétille », poursuit l'ancien garde des sceaux, qui rappelle aux acteurs – enseignants, forces de l'ordre ou magistrats –, « l'influence du contexte ». Une analyse partagée par Jean-Pierre Rosenczveig : « Dans ces circonstances ce ne sont pas de minutes de silence dont les enfants ont besoin, mais de temps de parole ! On ne doit pas laisser passer des propos ou un geste contestable – comme on réagit quand un enfant casse ou frappe –, il faut montrer son désaccord, mais en expliquant pourquoi avec les mots adaptés. Il nous faut retrouver d'urgence calme et raison sinon on va transformer nos commissariats en crèches ou haltes-garderies. » Selon la convention internationale des droits de l'enfant, celui-ci a la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique... « Cette liberté, il faut permettre à l'enfant de l'exercer, martèle Geneviève Avenard, défenseure des enfants, et aux adultes de l'entendre même si elle nous sidère parfois, même si elle nous culpabilise, car elle met en exergue nos défaillances et le manque d'exemplarité des adultes. » Romain Geoffroy Journaliste au Monde http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/02/04/apres-charlie-la-parole-desenfants-doit-etre-comprise_4569757_3224.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85533 TURQUIE La Turquie arrête le premier membre turc de l'EI CRI 2015-02-05 04:55:32 xinhua Un ressortissant turc a été arrêté parce qu'il serait membre de l'Etat islamique (EI). Il s'agit de la première arrestation d'un citoyen turc lié au groupe djihadiste, a rapporté mercredi le quotidien Vatan. Agé de 38 ans, M. Musa Goktas a été arrêté le 27 janvier dans la province de Gaziantep, au sud-est de l'Anatolie, dans un bus qui se dirigeait vers Ankara, la capitale turque. M. Goktas serait passé en Syrie le 8 octobre avec ses deux jumeaux, âgés de quinze ans, dans le but de rejoindre les rangs de l'EI. Son épouse, Mme Fatma Goktas, avait informé la police turque que M. Goktas et ses enfants avaient disparu, et soupçonnait qu'ils pouvaient avoir rejoint le groupe djihadiste. Quatre mois plus tard, il est revenu en Turquie pour y faire des préparatifs visant à s'installer en Syrie de façon permanente, a rapporté l'article. En vérifiant l'identité des passagers du bus, la police a reconnu le nom de Gokta mentionné dans la déclaration de disparition établie par sa femme. Dans son témoignage, M. Goktas a déclaré qu'il avait rejoint l'EI parce qu'il voulait vivre conformément aux règles de sa religion, l'islam, et parce que le groupe a des opinions similaires aux siennes. L'armée turque a déclaré mercredi que quatre autres personnes soupçonnées d'être membres de l'EI ont été arrêtées lors de patrouilles dans la région de Gaziantep, au sud-est du pays. Le ministre turc de l'Intérieur a récemment révélé que quelque 700 militants turcs ont rejoint les rangs de l'EI. Une centaine d'entre eux ont été tués lors d'affrontements, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu en novembre 2014. http://french.cri.cn/621/2015/02/05/602s420541.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85538 Cinq membres présumés de l'EI arrêtés en Turquie Boursorama Reuters le 05/02/2015 à 17:14 ANKARA, 5 février (Reuters) - Les autorités turques ont interpellé à Gaziantep, dans le sud-est du pays, un homme soupçonné d'appartenir au groupe Etat islamique (EI), annonce jeudi l'armée. Cette arrestation porte à cinq le nombre de militants présumés de l'EI appréhendés cette semaine par la Turquie, accusée depuis des mois par ses partenaires occidentaux de fermer les yeux sur les combattants islamistes transitant sur son territoire pour gagner la Syrie. "Les forces de sécurité ont capturé un membre de Daech (mercredi) à Gaziantep. Une procédure judiciaire a été ouverte", a déclaré l'état-major turc dans un communiqué diffusé sur son site, employant l'acronyme arabe de l'EI. Lundi, quatre militants présumés de l'EI ont été interpellés lors d'un contrôle routier toujours à Gaziantep, selon l'armée. Leur nationalité n'a pas été communiquée. La Turquie partage 900 km de frontière avec la Syrie, où la guerre fait rage depuis près de quatre ans. Près de deux millions de réfugiés syriens sont hébergés par la Turquie mais les autorités d'Ankara ne jouent qu'un rôle mineur dans la lutte contre l'EI, en invoquant des désaccords stratégiques ou des inquiétudes en matière de sécurité. Ankara hésiterait à réprimer les combattants extrémistes par peur de devenir à son tour une cible des djihadistes. La ville de Gaziantep, située à une cinquantaine de kilomètres de la frontière syrienne, sert notamment de base arrière pour de nombreux humanitaires engagés en Syrie. (Tulay Karadeniz; Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Tangi Salaün) http://www.boursorama.com/actualites/cinq-membres-presumes-de-l-eiarretes-en-turquie-d8fe1fa2055a582ddd397e6fd4b10e67 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85548 Le gouvernement turc place la banque islamique Bank Asya sous tutelle Econostrum.info TURQUIE. La banque islamique turque Bank Asya, ex- Asya Finans Kurumu Anonim Şirketi, rebaptisée en décembre 2005 Asya Katilim Bankasi Anonim Şirketi, a été placée sous tutelle de l'État turc. Cette décision de mardi 3 février 2015 du Fonds d'assurance et de garantie des dépôts (TMSF) s'appuie sur le fait que le dixième établissement financier du pays "viole les conditions de transparence, de partenariat et d'organisation." Bank Asya a été fondée en octobre 1996 à Ümraniye (district d'Istanbul) et emploie aujourd'hui 5 100 salariés dans 300 agences. Elle compte quatre millions de clients. Elle est proche de l'imam Fethullah Gülen, dirigeant du mouvement Hizmet et rival du président turc Recept Tayyip Erdogan, réfugié aux États-Unis. Déjà en 2014, Bank Asya s'était vu privée du droit de collecter les impôts au nom du gouvernement qui avait convaincu de gros clients, comme la compagnie aérienne Turkish Airlines, de fermer leurs comptes. La banque se trouve déjà dans une situation financière très difficile. Frédéric Dubessy Mercredi 4 Février 2015 http://www.econostrum.info/Le-gouvernement-turc-place-la-banque-islamiqueBank-Asya-sous-tutelle_a19724.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85543 L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT La Turquie a interdit l'entrée sur son territoire à 9 915 personnes suspectées de terrorisme Publié 05.02.201 La Turquie a expulsé 1 065 personnes soupçonnées d'avoir des liens avec l'EIIL, a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. Intervenant mercredi lors d'une émission télévisée, Cavusoglu a commenté le flux des combattants étrangers qui souhaitent rejoindre l'EIIL en se rendant en Syrie et en Irak. ''Nous avons une liste qui contient 9 915 personnes soupçonnées de vouloir rejoindre l'EIIL'', a précisé Cavusoglu ajoutant; ''1 800 d'entre elles nous ont été désignées par Interpol''. Selon l'office de police criminelle européen Europol, le nombre des combattants étrangers enrôlés par l'EIIL varierait entre 10 000 et 12 000, dont 2 500 ressortissants européens. Cavusoglu a par ailleurs abordé la récente exécution de l'otage japonais Kenji Goto par l'EIIL, déclarant que le gouvernement japonais avait contacté la Turquie pour obtenir son aide en vue de la libération du journaliste. ''Le gouvernement japonais est traité de manière injuste, a mis en relief le chef de la diplomatie turque. Ils ont demandé l'aide turque car nous connaissons la région, pourtant l'EIIL est un groupe terroriste qui ne respecte aucune règle''. Une vidéo montrant la décapitation du journaliste japonais Kenji Goto par l'EIIL avait été diffusée samedi soir. Cavusoglu a aussi présenté ses condoléances au peuple jordanien et à la famille du pilote jordanien Moadh al-Kasesba, brûlé vif mardi par l'EIIL. A propos du nouveau gouvernement grec dirigé par Alexis Tsipras, le ministre a dit qu''une Grèce politiquement et économiquement forte sera aussi bénéfique pour la résolution de la question chypriote''. La coalition de gauche radicale, SYRIZA, a remporté les élections parlementaires en Grèce le 26 janvier avec plus de 35% des voix, faisant de Tsipras le plus jeune Premier ministre dans l'histoire du pays. Cavusoglu a cependant averti qu'un des partis dans la coalition formée par SYRIZA, les Grecs indépendants [ANEL], est ''anti-Turquie''. ''Il s'agit de populisme mais nous prenons des mesures, a-t-il ajouté. Nous ne voulons plus aucune tension''. Interrogé sur l'annulation par le gouvernement turc du passeport de Fethullah Gulen, personnalité religieuse basé aux Etats-Unis, Cavusoglu a informé que le processus judiciaire est en cours et les plans de ''l'organisation parallèle'' contre la Turquie ont été abordés ''plusieurs fois'' avec ses alliés. ''Les américains souhaitent certains documents judiciaires. Le processus se poursuivra par le biais de ces documents'', a-t-il noté. Le gouvernement turc avait informé les autorités américaines le 26 janvier qu'il a annulé le passeport de Gulen pour fausse déclaration, a révélé mardi le porteparole du ministère turc des Affaires étrangères. Un réseau d' "organisation parallèle" dirigé par le mouvement de Fethullah Gulen, aurait infiltré l'Etat turc afin de renverser le gouvernement. Des bureaucrates proches de ce mouvement auraient pris part à la mise sur écoute illégale de plusieurs personnalités en Turquie, dont les téléphones protégés des hauts dirigeants de l'Etat. C'est ainsi que des allégations de corruption impliquant des ministres, auraient émergé en décembre 2013. AA http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/02/05/9-915-personnessuspect%C3%A9es-de-terrorisme-interdites-en-turquie-158737 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85534 L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT "Les USA regrettent de n'avoir écouté la Turquie" Publié 05.02.2015 Mis à jour 05.02.2015 L'administration américaine a exprimé à maintes reprises son regret de n'avoir écouté la Turquie, selon le chef de la diplomatie Cavusoglu Dans une dépêche accordée à une chaine de télévision, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a indiqué que l'administration américaine avait exprimé à maintes reprises, aussi bien lors de réunions que d'entretiens bilatéraux, leurs regrets de n'avoir tenu compte des propositions et analyses de la Turquie. D'ailleurs, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a lui-même fait part de ces regrets. Mettant l'accent sur la coopération dans la lutte contre le terrorisme, Cavusoglu a déclaré que 9.915 personnes avaient été interdites d'entrée en Turquie pour pouvoir prévenir leur passage en Syrie comme combattants étrangers, et que 1.065 autres personnes identifiées par les forces de sécurité avaient été extradées. Concernant le nouveau gouvernement grec en fonction, le ministre turc a affirmé que l'instauration d'une stabilité économique et politique en Grèce serait favorable pour la Turquie aussi bien du point de vue de la résolution des litiges que de celui des pourparlers sur Chypre. Dernièrement le chef de la diplomatie a souligné que la partie chypriote grecque devait montrer sa détermination à trouver une solution au lieu de mettre un terme aux négociations. http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2015/02/05/les-usa-regrettent-denavoir-%C3%A9cout%C3%A9-la-turquie-159352 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85555 RACISME/ANTISEMITISME Antisémitisme, sectarisme... : un prof de philo démissionne du lycée musulman Averroès France3 Un professeur de philosophie du lycée Averroès a décidé d'expliquer pourquoi il a décidé de démissionner. France 3 Nord Pas-de-Calais Publié le 06/02/2015 | 10:39, mis à jour le 06/02/2015 | 11:04 Soufiane Zitouni, n'est plus professeur de philosophie au lycée Averroès de Lille. Il a démissionné, quatre mois seulement après avoir commencé à enseigner dans ce établissement musulman. Ce vendredi matin, il explique pourquoi dans une longue tribune écrite pour le quotidien Libération. Selon lui, tout est parti d'une tribune publiée dans ce même journal suite aux attentats à Charlie Hebdo : "Aujourd'hui, le prophète est aussi Charlie". Une tribune qui aurait été mal reçue dans le lycée. Soufiane Zitouni affirme qu'un proche de la direction lui aurait dit : «Il est très bien ton texte, je suis d'accord avec toi sur le problème des musulmans qui manquent d'humour et de recul par rapport à leur religion, mais tu dois savoir que tu vas te faire beaucoup d'ennemis ici, et je te conseille de regarder derrière toi quand tu marcheras dans la rue…». «Vous n'auriez jamais dû écrire dans la presse que le Prophète est aussi Charlie !» Son texte a été retiré du panneau d'affichage de la salle des profs, un autre professeur a écrit une tribune en réponse à la sienne dans l'Obs dans laquelle il affirme que "Charlie Hedbo cultive l'abject", et des élèves ont soutenu que les journalistes de Charlie Hebdo "l'avaient bien cherché." : «Vous n'auriez jamais dû écrire dans la presse que le Prophète est aussi Charlie !», «C'est un blasphème !», «Vous léchez les pieds des ennemis de l'islam !» Soufiane Zitouni a démissionné parce que ces réactions sont, selon lui, dans la lignée de ce qu'il a vécu pendant cinq mois. Il affirme qu'il a été souvent confronté à l'antisémitisme de nombreux élèves, au sectarisme de professeurs ou membres de la direction du lycée. "Une élève de terminale Lettres osa me soutenir un jour que «la race juive est une race maudite par Allah ! Beaucoup de savants de l'islam le disent !» Après un moment de totale sidération face à tant de bêtise, j'ai rétorqué à l'adresse de cette élève et de toute sa classe que le Prophète de l'islam lui-même n'était ni raciste, ni antisémite, et que de nombreux textes de la tradition islamique le prouvaient clairement. Dans une classe de terminale ES, un élève au profil de leader, m'a soutenu un jour en arborant un large sourire de connivence avec un certain nombre de ses camarades, que les Juifs dominent tous les médias français et que la cabale contre l'islam en France est orchestrée par ce lobby juif très puissant. (...) Enfin, combien d'élèves du lycée n'ai-je pas entendu encenser, défendre, soutenir Dieudonné ! Avec toujours cette même rengaine, comme répétée par des perroquets bien dressés : pourquoi permet-on à Charlie Hebdo d'insulter notre Prophète alors qu'on interdit à Dieudonné de faire de l'humour sur les Juifs ?" "Diffuser de manière sournoise et pernicieuse une conception de l'islam qui n'est autre que l'islamisme" Selon lui, derrière la façade médiatique, le lycée musulman Averroès, proche de l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) et des thèses de Tariq Ramadan. joue un double jeu et promeut un islamisme politique : "Je ne pouvais donc plus cautionner ce qui se passe réellement dans les murs de ce lycée, hors caméras des médias et derrière la vitrine officielle, même si je sais pertinemment que les adultes y travaillant et les élèves ne sont pas tous antisémites et sectaires. Mais, j'ai fini par comprendre au bout de cinq mois éprouvants dans cet établissement musulman sous contrat avec l'Etat français (mon véritable employeur en tant que professeur certifié), que les responsables de ce lycée jouent un double jeu avec notre République laïque : d'un côté montrer patte blanche dans les médias pour bénéficier d'une bonne image dans l'opinion publique et ainsi continuer à profiter des gros avantages de son contrat avec l'Etat, et d'un autre côté, diffuser de manière sournoise et pernicieuse une conception de l'islam qui n'est autre que l'islamisme, c'est-à-dire, un mélange malsain et dangereux de religion et de politique." Le lycée Averroès avait, suite aux attentats à Charlie Hebdo, organisé comme dans tous les établissements scolaires, une minute de silence en hommage aux victimes. Nous avons contacté la direction du lycée, qui n'a pour l'instant, pas donné suite à notre appel. Une conférence de presse sera organisée ce vendredi après-midi à 16h30. Soufiane Zitouni Professeur de philosophie, d'origine algérienne, Soufiane Zitouni dit se réclamer du soufisme, un courant de l'Islam, un courant spirituel qui prône un islam "spirituel", attachant peu d'importance aux préceptes ou interdictions. Il a enseigné dans des établissements catholiques et dit vouloir favoriser le dialogue interreligieux. http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-decalais/2015/02/06/antisemitisme-sectarisme-fondamentalisme-un-prof-dephilo-demissionne-du-lycee-musulman-averroes-649695.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85560 Scandale au lycée Emile Jacqmain: un prof dit à une élève juive qu'"on devrait tous les mettre dans des wagons" RTL Publié le 06 février 2015 à 08h48 Une plainte a été déposée pour racisme et antisémitisme contre un professeur du Lycée Emile Jacqmain. Un titulaire de classe, professeur de mathématiques au lycée Emile Jacqmain, aurait eu des paroles choquantes à l'égard de l'une de ses élèves agée de 16 ans, apprend-t-on ce matin dans La Dernière Heure. Tout en sachant qu'elle est de confession juive , il lui aurait dit en classe, "On devrait tous les mettre dans des wagons", faisant référence de façon explicite aux trains de la mort qui emmenèrent durant la Seconde Guerre Mondiale des millions de juifs vers les camps de la mort... "Je n'ai pas voulu dire cela" Choquée, la jeune fille a toutefois réussi à répondre qu'on ne riait pas avec ces choses-là. L'adolescente de 16 ans a directement appelé ses parents, qui ont contacté la direction. Quatre jours plus tard, le professeur de math est revenu sur ses propos: "Je n'ai pas voulu dire cela, et si j'ai choqué quelqu'un, alors je m'en excuse"... Plainte déposée Pour les parents, ce n'est pas suffisant. Ils ont porté plainte auprès de la police, pour racisme et antisémitisme. Le professeur est convoqué par l'inspection de l'enseignement secondaire. Un dossier disciplinaire est ouvert... La Ligue Belge contre l'Antisémitisme souligne l'"excellente réaction" du Lycée Jacqmain. Selon la Dernière Heure, les arrière-grands-parents et le grand-père de l'adolescente ont péri à Aushwitz. http://www.rtl.be/info/belgique/societe/scandale-au-lycee-emile-jacqmain-unprof-dit-a-une-eleve-juive-qu-on-devrait-tous-les-mettre-dans-des-wagons-698142.aspx http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85561 Quand une entreprise cherche un employé "si possible pas juif" Europe1 Publié à 11h45, le 03 février 2015, Modifié à 19h58, le 03 février 2015 Par Victor Dhollande-Monnier avec Salomé Legrand DISCRIMINATION A L’EMBAUCHE - Une entreprise parisienne de graphisme a partagé une annonce qui a déclenché une grosse polémique. Comme tous les jours depuis deux mois, Anne-Sophie passe en revue les offres d’emploi dans le graphisme. Lundi après-midi, elle tombe sur une annonce pour un poste d’infographiste en CDI sur le site Graphic-Jobs.com. Une offre a priori banale sauf que dans la case "profil recherché", la jeune femme trouve la mention "si possible pas juif(ve)". "J’ai dû relire l’annonce deux ou trois fois avant de voir que ce n’était pas une blague", raconte-t-elle au site des Inrocks qui a repéré l’affaire. L’annonce rapidement retirée Après l’étonnement, Anne-Sophie décide de faire une capture d’écran et de poster l’offre d’emploi sur sa page Facebook. Reprise instantanément sur Twitter, l’affaire s’ébruite rapidement. NSL Studio, la société qui a mis en ligne l’annonce, commence d’abord par assumer. "On a mis ça par rapport aux horaires, on est un studio qui ne compte pas ses heures et qui travaille parfois dans des moments de rush. Donc, on voulait quelqu'un qui ne tienne pas compte de ses soucis culturels ou religieux", s’est justifié NSL Studio aux Inrocks tout en assurant que l'annonce n'était "pas du tout discriminatoire". Quelques heures plus tard, le site Graphic-Jobs.com décide de retirer l’annonce et se fend d’un communiqué pour s’excuser. "Suite à l'annonce d'emploi diffusée cet après-midi, nous condamnons fermement la nature du contenu publié par l'agence NSL Studio. Elle est en opposition totale avec les valeurs que nous défendons", précise Graphic-Jobs.com. La société NSL Studio patauge dans sa défense Après avoir assumé dans un premier temps, NSL Studio effectue change de position lundi après-midi. Sur Twitter, elle estime d’abord avoir été victime d’un piratage. Nouvelle version quelques heures plus tard. "NSL Studio se désolidarise totalement de tous actes ou écrits raciste / antisémites", explique-t-elle dans un communiqué. "La personne en charge de l’annonce va être entendue, une enquête diligentée et des dispositions nécessaires prises s'il s'avère que cela provient bien de chez nous". Selon nos informations, la société NSL Studio envisage désormais de porter plainte contre X. "On est salis par cette histoire", nous confie un collaborateur de la société mise en cause. "Qui pourrait publier une telle annonce ? C’est se tirer une balle dans le pied. C’est du délire cette affaire". http://www.europe1.fr/societe/si-possible-pas-juif-l-offre-d-emploi-qui-faitdesordre-2362245 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85552 Un street artiste agressé pour avoir prôné la paix entre les religions Métronews Mis à jour : 05-02-2015 17:28 - Créé : 05-02-2015 13:46 PARIS - L'artiste parisien Combo s'est fait passé à tabac le week-end dernier alors qu'il était en train de taguer sur un mur le mot Coexist avec un croissant musulman pour le C, une étoile de David pour le X et une croix chrétienne pour le T. Il a eu droit à un tabassage en règle. Son pêché ? Avoir prôné la paix entre les religions. Le street artiste Combo s'est fait agressé, samedi dernier, dans Paris alors qu'il était en train de coller une affiche le représentant vêtu d'une djellabah blanche à côté du mot ''Coexist'' tagué en noir avec un croissant musulman pour le C, une étoile juive pour le X et une croix chrétienne pour le T. Selon le quotidien Le Monde, qui a relayé l'information, Combo s'en est sorti avec une épaule démise, des bleus et tout de même huit jours d'incapacité totale de travail. Sur sa page Facebook, l'artiste français d'origine libano-marocaine a posté une photo de lui, cocard à l'œil et ecchymose sur le front, avec ce message : ''La nuit dernière je collais dans les rues de Paris, il était tard et j’étais seul. Quand dans mon dos un groupe de 4 hommes m'ont interpellé. Ils n'aiment vraisemblablement pas mon travail et m’ont sommé de l'effacer en m’insultant. Ce à quoi j'ai répondu non", écrit-il. "Ils ont alors commencer à me frapper", poursuit Combo. "J'ai fini à terre, roué de coups. Peu importe d’où ils viennent, leur couleur de peau, leur religion ou leurs idées politiques. Ils ne représentaient que bêtise et ignorance. Rien ni personne ne m’empêchera de m'exprimer, de pratiquer mon art. Demain je retournerais coller, après demain et le jour d'après aussi. Nos idéaux valent plus que leurs idées basses.'' ''Moins de Hamas, plus de Houmous'' Combo, alias Culture Kidnapper, officie depuis 2012 dans la capitale, où il est connu pour ses photos détournées. Sur celles-ci, les dirigeants de la planète se retrouvent affublés de têtes de Pinocchio ou de Rapetout. Mais ce pro de la provoc ne connaît pas de frontière. A Tchernobyl, il a collé des affiches en faveur du nucléaire. A Hong Kong, il a semé des affiches représentant des pages Google censurées par Pékin. A Beyrouth, celui qui fait passer ses messages avec beaucoup d'humour a laissé sur les murs de la ville cet appel à la raison : ''Moins de Hamas, plus de Houmous''. Très drôle également, cette photo sur laquelle il tient un grand drapeau qui pourrait passer, aux yeux du néophyte, pour ceui de Daesh. Sur le sien est inscrit en arabe : "écrit sur un drapeau noir en arabe, et tu verras les occidentaux paniques". Depuis les attentats du mois de janvier, Combo multiplie les messages de tolérance. Toujours accompagné de son portrait en djellabah blanche, il tague : ''L'habit ne fait pas le moine et la barbe ne fait pas l'imam'' ; ''Did you know that Muslims finish their prayers saying 'amen', like Christians and Jews'' [Saviez-vous que les musulmans finissent leurs prières par amen comme les chrétiens et les juifs] ou ''In france we have 50 000 soldiers, Muslims, who protect our country'' (En France, nous avons 50 000 soldats musulmans qui protègent notre pays.] http://www.metronews.fr/culture/un-street-artiste-agresse-pour-avoir-prone-lapaix-entre-les-religions/mobe!et5YpzsycbHo/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85556 L'antisémitisme à son plus haut niveau outre-Manche Courrier international Les incidents contre la communauté juive britannique ont plus que doublé entre 2013 et 2014, atteignant un nombre record pour le pays. 5 février 2015 Les actes antisémites s'accroissent en Europe, et le Royaume-Uni n'est pas épargné. Selon le quotidien britannique The Guardian, le nombre d'incidents contre la communauté juive a atteint son plus haut niveau durant l'année 2014, avec des reports de violence, de dommages de biens, d'insultes et de menaces contre des membres de la communauté juive britannique. La Community Security Trust (CST), association qui s'assure de la sûreté et de la protection des 291 000 Juifs du pays, a rapporté 1 168 incidents antisémites dans le pays en 2014, contre 535 en 2013, soit une augmentation de 118 % en un an. "L'importante augmentation d'incidents antisémites enregistrés montre comment les comportements antisémites peuvent se transformer en insultes racistes, en menaces et en attaques", analyse David Delew, président de la CST, cité par The Guardian. "Heureusement, la majorité de ces incidents n'étaient pas des actes violents, mais ils restent choquants et inquiétants pour ceux qui les ont subis et pour la communauté juive dans son ensemble." Réseaux sociaux The Guardian explique que les attaques antisémites se sont multipliées durant l'été 2014, en pleine opération israélienne dans la bande de Gaza, qui a causé la mort de 2 131 Palestiniens et de 71 Israéliens, d'après les chiffres de l'ONU. Les actes malveillants à l'égard de la communauté juive ont également connu une forte augmentation depuis les attentats à Paris en janvier 2015, où quatre personnes ont été tuées dans un magasin d'alimentation casher. Enfin, un cinquième des incidents relatés par le CST seraient des menaces et insultes proférées sur les réseaux sociaux, rapporte The Guardian. La députée travailliste Luciana Berger, elle-même victime d'insultes antisémites sur Twitter en août 2014, a demandé une surveillance accrue de ces dérapages : "Les réseaux sociaux, particulièrement Twitter, ont besoin d'améliorer leurs actions et d'être plus rapides pour supprimer les comptes qui répandent la haine. Jusqu'à maintenant, ils ont été trop laxistes, ils ont agi trop lentement, ce qui a permis aux racistes de régner librement sur ces plateformes." http://www.courrierinternational.com/article/2015/02/05/l-antisemitisme-ason-plus-haut-niveau-outre-manche http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85559 ALLEMAGNE L'un des derniers criminels nazis bientôt jugé en Allemagne Le Monde | 02.02.2015 à 15h38 • Mis à jour le 02.02.2015 à 16h10 Oskar Gröning, 93 ans, est l'ancien comptable d'Auschwitz. Il comparaîtra à partir du 21 avril pour complicité d'assassinat de 300 000 personnes, selon le communiqué du tribunal. Sergent des Waffen SS, l'accusé a travaillé dans le camp d'extermination situé en Pologne du 16 mai 1944 au 11 juillet 1944. Une période pendant laquelle près de 425 000 personnes ont été déportées à Auschwitz, dont au moins 300 000 ont péri dans les chambres à gaz. Oskar Gröning était chargé de compter les billets de banque retrouvés dans les bagages des prisonniers et de les transférer aux autorités nazies à Berlin, selon le parquet de Hanovre. L'accusé devait également débarrasser les bagages des déportés afin qu'ils ne soient pas vus par les nouveaux prisonniers. D'après l'accusation, il était conscient que les prisonniers déclarés inaptes au travail « étaient assassinés directement après leur arrivée dans les chambres à gaz d'Auschwitz ». Cinquante-cinq parties civiles, essentiellement des survivants et des familles de victimes, participeront à l'audience qui se déroulera devant le tribunal de Lunebourg, une ville située au sud de Hambourg. « MAILLON DANS LA MACHINE À TUER » En 2005, Oskar Gröning avait indiqué au quotidien Bild qu'il regrettait d'avoir travaillé dans le camp d'extermination, affirmant qu'il continuait d'entendre les cris venant des chambres à gaz. « J'ai eu honte pendant des décennies et j'ai toujours honte aujourd'hui, non pas de mes actes parce que je n'ai jamais tué personne. Mais j'ai offert mon aide. J'étais un maillon dans la machine à tuer qui a éliminé des millions de personnes innocentes », avait souligné cet homme qui avait 21 ans lorsqu'il se trouvait à Auschwitz. La justice allemande s'était concentrée après-guerre sur les accusés contre lesquels elle disposait de preuves directes ou de témoignages, mais la condamnation de l'apatride d'origine ukrainienne John Demjanjuk à Munich en mai 2011 a élargi la qualification de complicité de meurtre à des personnes ayant des postes même subalternes et sans implication directe dans les crimes perpétrés dans les camps. Depuis les procès des dignitaires nazis à Nuremberg en 1945-46, environ 106 000 soldats allemands ou nazis ont été jugés, 13 000 reconnus coupables et la moitié condamnés, selon l'Office allemand chargé des crimes nazis. http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/02/02/l-un-des-derniers-criminelsnazis-bientot-juge-en-allemagne_4568250_3214.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85562 LES CAMPS NAZIS Struthof et Schirmeck après les nazis L'Alsace Aujourd'hui 05:00 par Textes : Hervé de Chalendar , actualisé Hier à 23:28 Après leur libération par les Américains, le 25 novembre 1944, les camps nazis du Struthof et de Schirmeck-La Broque, vidés et intacts, ont aussitôt repris du service. Ils ont été réutilisés d’abord comme camps pour l’épuration et l’internement administratif, puis comme centres pénitentiaires jusqu’en 1949. Une histoire longtemps mise de côté… C’est une histoire zappée, une mémoire escamotée. Pourtant, si l’on s’en tient à un simple critère de durée, les camps du Struthof et de Schirmeck ont servi plus longtemps sous administration française que sous le régime nazi (voir ci-contre). Bien sûr, les deux périodes ne peuvent être mises sur le même plan : il y eut d’un côté des camps de concentration et de « rééducation », de l’autre des centres d’internement puis pénitentiaires ; ici, les instruments de terreur d’une dictature inouïe, là, des équipements d’un État démocratique. Mais il faut bien admettre que cette période française n’a pas toujours été à la gloire de la République… Problème moral ? 70 ans après, le réemploi de ces deux camps alsaciens juste après les nazis est un sujet d’étude en friche. Des piles d’archives attendent leurs chercheurs. Même au Centre européen du résistant déporté (CERD), sur le site du Struthof, cette partie de l’histoire du camp reste à explorer. Sa directrice, Frédérique Neau-Dufour, a débuté ses propres recherches. « C’est intéressant d’en parler , estime-t-elle, car ça raconte comment un pays peut gérer un après-guerre, et bâtir sa mémoire. » Cet « oubli » s’explique facilement : le sujet est d’une sensibilité extrême. Il concentre la douloureuse complexité dans laquelle la Seconde guerre a plongé l’Alsace et les Alsaciens. Dans l’exposition du CERD « Bientôt la liberté nous reviendra », cette période post-nazie du Struthof est abordée en quelques lignes, sur l’un des panneaux. « Je m’attendais à d’éventuelles réactions , confie la directrice. Il n’y en a pas eu. C’est sans doute que les esprits deviennent mûrs… » Alors, parlons-en… Les camps ont très vite changé de camp : Struthof et Schirmeck-La Broque ont été recyclés en centres d’internement dans les jours suivant leur libération par l’armée américaine, le 25 novembre 1944. Les premiers nouveaux prisonniers sont arrivés dans celui de Schirmeck dès le 27, le Struthof a dû se repeupler dès décembre. Au début, les camps ont été tenus par les FFI. Le réemploi de ces hauts lieux de l’horreur nazi n’a visiblement pas posé de problème moral. La nécessité a fait loi : les libérations s’accompagnaient d’arrestations, les prisons étaient surchargées et puisque ces baraques et ces miradors étaient intacts… L’épuration est toujours une pratique à hauts risques. En Alsace, le risque fut d’autant plus grand qu’elle a débuté alors que la guerre n’était pas terminée, et que le statut de territoire annexé nuançait fortement la notion de collaboration. Parmi les détenus alsaciens se trouvaient certes des nazis convaincus et de fieffés salauds ; mais d’autres n’avaient rien de fanatiques : ils avaient pu n’accepter des fonctions locales dans le parti que pour épargner cette corvée au reste de la collectivité… Et beaucoup ont été arrêtés par malveillance. « Par jalousie, vengeance familiale, ou alors parce que leurs voisins convoitaient leurs vaches… » , énumère l’historien Jean-Laurent Vonau, auteur d’un ouvrage sur l’épuration en Alsace. Le temps que l’affaire soit examinée, le jugement et peutêtre l’honneur rendus, il fallait subir des mois d’humiliation. De plus, outre les Alsaciens considérés comme suspects, ont été arrêtés les étrangers, du simple fait de leur nationalité. Et en premier lieu les Allemands qui avaient eu le tort de ne pas refranchir le Rhin assez tôt. Au Struthof et à Schirmeck ont été emprisonnés non seulement des individus, mais des familles. « J’ai interviewé un Allemand qui a passé six mois au Struthof quand il était ado, en 45. Pourtant, son père, en 38, à Mannheim, avait perdu son emploi parce qu’il avait épousé une juive… , raconte Frédérique Neau-Dufour. Ici, il y avait même des nourrissons. Or, un enfant n’est pas nazi ! Il y avait une différence entre ce que voulait le gouvernement provisoire et ce qui pouvait se passer sur le terrain : ce n’était pas toujours la position de la République. » Le tort d’être étranger « Certains gardes , note notre collègue Raymond Couraud dans l’ouvrage qu’il a consacré au Struthof, étaient plus connus pour leur passé douteux que pour leur conduite dans la Résistance. » Jean-Laurent Vonau rappelle que, le 27 janvier 45, un convoi d’internés a été si maltraité durant sa marche entre la gare et le Struthof que certains ne sont pas arrivés au camp vivants… La situation s’est peu à peu normalisée. Et, au final, l’historien assure que ces camps ont évité des drames encore plus grands : « En Alsace, l’épuration a donné lieu à des arrestations massives, plus nombreuses qu’ailleurs. Mais je soutiens qu’elles ont sauvé des vies ! Car il y eut aussi moins d’exécutions sommaires qu’ailleurs… » Le plus dangereux, pour un suspect, pouvait être de rester au village : JeanLaurent Vonau cite le cas d’un habitant de Dorlisheim qui a été lynché chez lui juste après sa sortie du Struthof, au printemps 45… http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2015/02/06/struthof-et-schirmeck-apres-lesnazis http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85546 DARFOUR Darfour: deux pilotes russes enlevés, Khartoum inflexible Publié le 05-02-2015 Modifié le 05-02-2015 à 07:34 Par RFI Deux civils, pilotes d'hélicoptères de nationalité russe travaillant pour la Mission conjointe de l'Union africaine et des Nation unies pour la paix au Darfour (Minuad), ont été enlevés jeudi 29 janvier par un groupe armé au centre du Darfour. Un communiqué du ministère des Affaires étrangères russe, via son ambassade à Khartoum, a confirmé l'information sans préciser si des contacts ont été établis avec les auteurs de l'enlèvement et si des conditions à leur libération ont été formulées. Le porte-parole de l'ambassade affirme que tout est entrepris pour parvenir à leur libération : « L'ambassade russe, en coopération avec le gouvernement soudanais et la mission conjointe de maintien de la paix au Darfour, redoublent d'effort pour essayer de libérer nos deux compatriotes. » « Le gouvernement dénonce cet acte et déploie tous ses moyens pour parvenir à une libération, confirme Kamel Ismail, secrétaire d'Etat soudanais du ministère des Affaires étrangères. Nous collaborons avec l'ensemble des partenaires concernés, mais nous ne cèderons en aucun cas, ni à la provocation ni à une demande de rançon. Notre position est claire là-dessus. Et je doute des motivations politiques des auteurs de cet acte, car les mouvements insurrectionnels dans cette région sont faibles et incapables de procéder à des enlèvements. » Le gouvernement soudanais et l'ambassade russe se refusent, pour le moment, à donner plus de détails pour ne pas mettre en danger la vie des captifs. http://www.rfi.fr/afrique/20150205-soudan-deux-employes-russes-unamidenlevesdarfour/?ns_campaign=google_choix_redactions&ns_fee=0&ns_linkname=afriq ue.20150205-soudan-deux-employes-russes-unamid-enlevesdarfour&ns_mchannel=editors_picks&ns_source=google_ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85551 RUBRIQUE EN ANGLAIS The test the ECtHR faces 02.03.2015 09:54 NEWS Human rights activist and lawyer Eren Keskin has assessed the Perinçek v. Switzerland case heard at the European Court of Human Rights in a column piece for the Özgür Gündem newspaper. Keskin states that Perinçek’s words “cannot be construed within the scope of the freedom of expression”, and adds that they “clearly amount to an abetment to crime.” Eren Keskin’s column piece published in Özgür Gündem is below: “Last week, the first hearing of an important case was held at the European Court of Human Rights (ECtHR), widely referred to as “the Doğu Perinçek case”. We, the Human Rights Association, the Truth Justice Memory Centre, and the Toronto-based International Institute for Genocide & Human Rights Studies jointly submitted an application to intervene in the case. Our application was accepted by the ECtHR In other words, we took a stand against Doğu Perinçek in this lawsuit. As a person who for many years has repeatedly been tried for her thoughts, and has served prison sentences, it is my opinion that Doğu Perinçek’s words cannot be construed within the scope of freedom of expression, and should clearly be considered an abetment to crime. It was as a result of this abetment that Hrant Dink, Father Santoro and Sevag Şahin Balıkçı were massacred. Let us recall how Doğu Perinçek and his like acted during the Hrant Dink and Orhan Pamuk cases! Taking the name of Talat, architect and implementer of the 1915 Genocide, they shamelessly declared themselves ‘The Talat Pasha Committee’. And it was that committee that made calls for violence outside court hearings. And they gave cause to new deaths, and new crimes. The day the hearing was held in Strasbourg, we, the Human Rights Association and the Truth Justice Memory Centre, held a press meeting. Unfortunately, the press did not dedicate much space to our words. Today, I would like to present some excerpts from the press release we issued that day. ‘The denial of the Armenian Genocide, in our land, provokes racist hatred and encourages anti-Armenian sections of society. Neither the ECtHR decision, nor the file we submitted as a third party are about the historical reality, or the exact judicial definition of the 1915-1917 massacres. The issue here is that Perinçek’s statements beget racism and discrimination. In this respect, the lawsuit that will be heard on appeal at the Grand Chamber, is of special significance since for the first time, discrimination caused by denial, trivialisation or legitimisation will be addressed in a context other than the Holocaust. The ECtHR decision in favour of Perinçek restricted the scope of denial and discrimination to its impact upon Armenians in Switzerland, and overlooked the direct impact of Perinçek’s words upon the Armenians in Turkey. The Talat Pasha Committee, of which Doğu Perinçek is also a member, carries out its activities in Turkey. And its intended audience is the society of Turkey. Perinçek’s statement that those who lend an ear to the voice of Armenians will not be permitted, and that they will be put in their place even if they are at the ends of the earth, was aimed at the society of Turkey. Denial does not simply mean to say ‘The Genocide did not take place’. Denial means the legitimisation of the irredeemable, irrevocable destruction of an entire people. In brief, the denial of the Genocide, in Turkey, is the most significant and main cause, facilitated by the State, for Armenians to still live under threat. Denial leads to hatred, and hatred kills. While we, as human rights defenders, expressed our views in this way, the State and political parties took the side of Doğu Perinçek with all their might. In their group photograph at the hearing, it was as if Doğu Perinçek, the CHP members of parliament, the AKP members of parliament and the MHP members of parliament were saying ‘We are the Genocide perpetrators of İttihat’. Now, the ECtHR faces a test. Its verdict will either clear the path for racist hatred, or draw a line. It is an important test!’” http://www.agos.com.tr/en/article/10458/the-test-the-ecthr-faces ANCA Welcomes Rep. Dold as New Republican Co-Chair of Congressional Armenian Caucus By Contributor on January 30, 2015 Launches Online Campaign Urging Increased Bi-Partisan Armenian Caucus WASHINGTON–The Armenian National Committee of America (ANCA) today welcomed Illinois Congressman Robert Dold (R-Ill.) as the new Republican CoChair of the Congressional Caucus on Armenian Issues. Rep. Dold joins his counterpart and Caucus founder Congressman Frank Pallone (D-N.J.) in leading bi-partisan efforts to advance Armenian American policy priorities and strengthen U.S.-Armenia ties. “We warmly welcome Congressman Dold as the new Republican Co-Chairman of the Congressional Caucus on Armenian Issues,” said ANCA Chairman Ken Hachikian, who also resides in Rep. Dold’s Illinois 10th Congressional District. “Rep. Dold’s strong track record on Armenian American issues—from his leadership on the Armenian Genocide Resolution to his outspoken support of Karabagh’s self-determination—makes him a powerful addition to the Armenian Caucus leadership team. We are grateful to the founders and builders of the Armenian Caucus and look forward to working with its expanded leadership in addressing the new challenges our community and cause will face in the months and years to come.” In a statement issued earlier today, Co-Chair Frank Pallone stated, “I am pleased to welcome Congressman Dold as Co-Chair of the Armenian Caucus for the 114th Congress. He has been an outspoken leader on Congressional recognition of the Armenian Genocide, and has consistently fought to advance the U.S. relationship with both Armenia and the Nagorno Karabagh Republic. I look forward to working with him to achieve our goals and observe one hundred years since the Armenian Genocide,” said Congressman Pallone. Rep. Dold accepted the appointment with gratitude, stating, “It is an honor to Co-Chair the Congressional Armenian Caucus with Congressman Pallone. I am eager to strengthen the U.S.-Armenia relationship and work with my colleagues in Congress to promote human rights, shine a spotlight on genocide denial, and highlight the added importance of passing the Armenian Genocide Resolution on this centennial anniversary.” Rep. Dold, who returned to Congress this year after a two-year hiatus, received an “A+” rating from the ANCA in 2012 for his consistent support and leadership on issues of concern to the Armenian American community. In 2011, he joined longtime Armenian Genocide Resolution lead sponsor Adam Schiff (D-Calif.) in spearheading this key human rights legislation (H.Res.304). He spoke out against Secretary Hillary Clinton’s misrepresentation of the Armenian Genocide as a matter for “historical debate,” joining with over 60 of his colleagues in cosigning a letter of protest regarding her statements at a State Department Town Hall meeting. He was also an early supporter of a measure calling on Turkey to return stolen Christian properties to their rightful owners (H.Res.306), which was adopted by the House of Representatives in December of 2011. The Congressional Caucus on Armenian Issues was founded by Representatives Frank Pallone (D-N.J.) and former Congressman John Porter (R-Ill.) in 1995. Since that time, the bi-partisan panel has been at the forefront of Congressional action on a broad range of Armenian American concerns—from justice for the Armenian Genocide, to self-determination for Nagorno-Karabagh, stronger U.S.Armenia ties, and support for the Armenian communities in the Republic of Georgia and oppressed Armenian and other Christian communities around the world. The ANCA is launching an online campaign to expand Congressional Armenian Caucus Membership, urging Armenian-Americans to call on their House legislators to join and thank those who have already shown their leadership in this bi-partisan panel. To take action, visit www.anca.org/joinCaucus. http://armenianweekly.com/2015/01/30/anca-welcomes-dold/ DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie. Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378 Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 AGENDA RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS Agenda - Projection-Débat à Paris 1 : « Génocide arménien, le crime parfait ? » Agenda - Projection-Débat à Paris 1 : « Génocide arménien, le crime parfait ? » - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide arménien de 1915, l’Association des étudiants en Sciences Humaines de Paris 1 (ASH) et le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] présentent le mercredi 11 février 2015 à 18h30 une soirée placée sous l’égide de Monsieur Philippe Boutry, président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sur le thème Génocide arménien, le crime parfait ? Projection dans l’Amphi H de Tolbiac, du documentaire Le fils du marchand d’olives de Mathieu Zeitindjioglou, suivie d’un débat avec Bernard Legras, Vice-président de l’Université Paris 1, Gilles Dorronsoro, docteur et professeur en science politique, spécialiste de la Turquie, et Guillaume Perrier, journaliste. DANS LE CADRE DES COMMEMORATIONS DU CENTENAIRE DU GENOCIDE ARMENIEN DE 1915 L’Association des Etudiants en Sciences Humaines de Paris 1 et le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] présentent une soirée placée sous l’égide de Monsieur Philippe Boutry, Président de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Projection-débat Mercredi 11 février 2015 à 18h30 - Tolbiac - Amphi H Le fils du marchand d’olives de Mathieu Zeitindjioglou (documentaire 2012 - 1h17min) avec Anna Zeitindjioglou et la voix de Jean-Claude Dreyfus Débat Génocide arménien, le crime parfait ? · Bernard Legras, professeur en Histoire grecque, Vice-président de l’Université Paris 1 · Gilles Dorronsoro, docteur et professeur en science politique, spécialiste de la Turquie · Guillaume Perrier, journaliste Débat animé par Séta Papazian, présidente du Collectif VAN Université Paris 1 Sorbonne - Amphi H 90, rue de Tolbiac 75013 PARIS Métro : Olympiades (Ligne 14) Bus 62 : Tolbiac/Baudricourt Entrée libre www.paris-sorbonne.fr www.collectifvan.org TÉLÉCHARGER : Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/01-38-24-3-02-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85457 Agenda - 5 et 6 février 2015: Colloque international sur le génocide arménien à Montpellier Agenda - 5 et 6 février 2015: Colloque international sur le génocide arménien à Montpellier - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens un colloque international et pluridisciplinaire aura lieu les 5 et 6 février 2015, autour de la question des "Discours et représentations du génocide des Arméniens" à l'Université Paul-Valéry Montpellier, site Saint-Charles Laboratoires CRISES et RIRRA 21. Publié le 26 janvier 2015 Discours et représentations du génocide des Arméniens Colloque International 5 et 6 février 2015 Université Paul-Valéry Montpellier, site Saint-Charles Laboratoires CRISES et RIRRA 21 Jeudi 5 Février ------------------------------------------------------------------------------------Matin -------------------------------------------------------------------------------------9h00 Ouverture Président de séance : Vincent Duclert 9h15 Gérard Dédéyan, Université de Montpellier III, Centre d’Etudes Médiévales de Montpellier: « L'élite religieuse, politique et intellectuelle du Languedoc face à la Question arménienne (fin XIXe-début XXe siècle) » 9h45 Patrick Louvier, Université de Montpellier III, CRISES : « Les juristes internationaux et les massacres arméniens de 1895-1897 » Patrick Louvier : « Les juristes internationaux et les massacres arméniens de 1895-1897 » 10h15 Carol Iancu, Université de Montpellier III, CRISES : « Charles Péguy, Bernard Lazare et les Arméniens ». 10h45-11h00 : Discussion Pause 15 mn Président de séance: Carol Iancu 11h15 Vincent Duclert, EHESS, Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (Cespra) : « La littérature du génocide des Arméniens : écriture littéraire et usages historiens » 11h45 Frédéric Rousseau, Université de Montpellier III, CRISES: « Des demivérités ne font pas un récit vrai. Les salles "Arménie" du Musée de l'Armée d'Istanbul » 12h15 Christian Amalvi, Université de Montpellier III, CRISES: « Le génocide des Arméniens dans les manuels scolaires » Discussion: 12h45 -13h15 Déjeuner: 13h15– 14h30 -------------------------------------------------------------------------------------Après-midi -------------------------------------------------------------------------------------Président de séance : Aurélia Kalisky 14h30 Marie Christine Rochmann, Université de Montpellier III, RIRRA 21 : « Roman du génocide ou récit d'enfance : Le Vanetsi de Victor Gardon » 15h00 Diana Mistreanu, Université de Bucarest : « Parfums et souvenirs arméniens dans la littérature roumaine contemporaine. Le livre des Chuchotements (2009) de Varoujan Vosganian. » 15h30 Annick Asso, Université de Montpellier III, RIRRA 21: « Le théâtre documentaire en Arménie : modes de représentation du génocide dans trois pièces de Pertj Zeytountsyan, Debout le Tribunal arrive, Le Grand Silence, Cent ans après. » 16h Nicole Rocton, Université de Haute Alsace, Mulhouse, Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE) : « Les Descendants, de Sedef Ecer : un travail de mise en scène en Lycée comme outil de questionnement sur l'Histoire » Discussion 16h30- 16 h45 pause 15 mn Président de séance : Patrick Louvier 17h00 Georges Kévorkian, Ministère de la Défense : «La mémoire des enfants du Musa Dagh » 17h30 Jean-Marc Lafon, Université de Montpellier III, CRISES: « Franz Werfel et le génocide arménien. Pertinence d’un regard, prophétie d’un discours » Discussion: 18h -18h15 Fin de la première journée au plus tard 18h30. Projection au Diagonal 19h30, repas au Restaurant Saladin. Vendredi 6 Février ------------------------------------------------------------------------------------Matin ------------------------------------------------------------------------------------9h00 accueil Président de séance : Annick Asso 9h15 Hélène Piralian, psychanalyste, membre de l’Ecole Freudienne: «L'identité turque et le génocide des Arméniens ou l'Arménien comme le « plus autre » du Turc » 9h45 Janine Altounian, essayiste, traductrice (Freud, Œuvres complètes, PUF): «Trois représentations en palimpseste lors d’un séjour au pays des ancêtres» 10h15 Héléna Demirdjian, Université de Montpellier III, RIRRA 21 : « Orhan Pamuk, Elif Safak : les écrivains turcs, remparts contre l'oubli» Discussion 10h45-11h00 Pause 15 mn Président de séance: Jean-Marc Lafon 11h15 Nazli Temir Beylerian, EHESS, Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (Cespra) : « La mémoire collective à l'épreuve de la politique de l'oubli : le cas des Arméniens de Turquie. » 11h45 Shushan Kerovpyan, Terre et Culture : « La pierre porteuse de mémoire : l'héritage arménien en Turquie. » 12h15 Mariya Romanova, Université de Montpellier III, Centre d’Etudes Médiévales de Montpellier : « Le génocide arménien dans les manuels scolaires russes, de l'URSS à la Russie moderne ». Discussion 12h45-13h00 Déjeuner 13h00-14h00 -------------------------------------------------------------------------------------Après-midi -------------------------------------------------------------------------------------Président de séance: Marie-Christine Rochmann 14h00 Sarra Khaled, Université de Carthage : « L'Arménie dans l'œuvre de Charles Aznavour. » 14h30 Varvara Basmadjian, Institut d’études supérieures des arts: « Du symbole au concept, la position des artistes arméniens face à l’impossibilité d’une représentation réelle en temps/espace d’un génocide.» Discussion 15h00-15h15 Pause 15 mn Président de séance: Héléna Demirdjian 15h30 Aurelia Kalisky, Zentrum für Literatur und Kulturforschung (ZFL), Berlin : «The Cut de Fatih Akin : entre esthétique et politique, un échec? » 16h00 Vincent Deville, Université de Montpellier III, RIRRA 21 : « Le montage à contrepoint d’Artavazd Pelechian : une solution figurative pour représenter le génocide ? » 16h30 Guillaume Boulangé, Université de Montpellier III, RIRRA 21 : « La représentation des massacres dans Naapet de Guenrik Malian (1977), Ararat d’Atom Egoyan (2002), et Chienne d’Histoire de Serge Avédikian (2012). » 17h00 Marc Vernet, Université de Montpellier III, RIRRA 21: « La censure censurée puis levée : le cas de The Despoiler (USA,1915/1917) de Reginald Barker. » Discussion 17h30-17h45 Clôture: 17H 45 Yair Auron, Open University of Israel : «Israel and the Armenian genocide, from denial toward recognition.» Discussion 18h15-18h30. TÉLÉCHARGER : Le programme du colloque http://www.collectifvan.org/pdf/09-27-40-26-01-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85162 Agenda - Marseille : Manifestation pour que revive Kobanê Agenda - Marseille : Manifestation pour que revive Kobanê - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Une manifestation aura lieu le samedi 7 février 2015 à 14h00 pour apporter une aide humanitaire aux réfugiés de Kobanê, pour aider à la reconstruction de la ville en ruine. Place Léon Blum, en haut de La Canebière, métro Réformés. Publié le 06 février 2015 KOBANÊ LIBEREE, KOBANÊ DETRUITE MAIS KOBANÊ DEBOUT ! Samedi 7 février samedi 2015, 14h00 Place Léon Blum, en haut de La Canebière, métro Réformés Appel à manifester : Pour saluer la Résistance et la Victoire de Kobanê ! Pour soutenir le modèle politique du Rojava! Pour le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes! Premiers signataires : Alternative Libertaire Marseille, Le Centre Démocratique Kurde de Marseille, Collectif Marseille Rojava, Groupe Germinal, Coordination de la Marche Mondiale des Femmes 13 PACA, Jeunesse Kurde 13, Ligue des Droits de l’Homme 13, Mouvement contre le Racisme et l’Amitié entre les Peuples 13, Nouveau Parti Anticapitalisme 13, Parti Communiste 13, Résister Aujourd’hui, Rouges Vifs 13, Solidarité et Liberté ------------------------------------------------------------------------------------Après 134 jours de résistance acharnée, Kobanê est enfin libérée de DAESH. Les combattants et combattantes des Unités de Protection du Peuple (YPG et YPJ) ont repris le contrôle des tous les points stratégiques et chassé les fascistes de DAESH de la ville. Cette victoire, on la doit à la résistance menée au prix d’immenses sacrifices par les YPG et YPJ soutenus par le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), ainsi que par les différents peuples de la région, les Peshmergas du Kurdistan d’Irak et certains groupes de l’Armée Syrienne Libre. Comme l’a déclaré Saleh Muslim, Coprésident du Parti de l’Union Démocratique (PYD), principal parti kurde de Syrie, la libération de Kobanê marque la victoire de la démocratie et de la liberté, et l’échec des forces obscurantistes. C’est une grande victoire pour l’humanité et un grand échec pour les Etats criminels comme la Turquie qui ont soutenu et armé DAESH afin de briser la résistance kurde. Cependant, le combat n’est pas encore terminé puisque des centaines de villages autour de la ville sont encore occupés par les gangs de DAESH. Par ailleurs, le canton de Kobanê doit maintenant s’attaquer à la reconstruction de la ville entièrement détruite et au retour de centaines de milliers de réfugiés. Il est grand temps que la communauté internationale soutienne les forces démocratiques en reconnaissant les cantons autonomes du Rojava. Le modèle politique de cette région du Kurdistan syrien, avec ses expériences émancipatrices, reste une alternative au statu quo et au fascisme de DAESH. Un modèle politique qui vise l'émancipation sociale et non le pouvoir étatique, l'égalité homme-femme à la place de la mentalité patriarcale, la démocratie directe et le confédéralisme au lieu de la bureaucratie et du centralisme, l'organisation de l'auto-défense populaire et le partage des richesses... Il est urgent d’apporter une aide humanitaire aux réfugiés de Kobanê et d’aider à la reconstruction de la ville en ruine. TÉLÉCHARGER : Appel à manifester http://www.collectifvan.org/pdf/11-30-09-6-02-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85557 Agenda – Saint-Renan : Soirée-Débat autour de "The Cut" Agenda - Saint-Renan : Soirée-Débat autour de "The Cut" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le cinéma « Le Bretagne » (18 rue SaintMathieu - 29290 - Saint-Renan) vous invite à assister à la projection du film de Fatih Akin, « The Cut », le dimanche 8 février 2015 à 20h30. La séance sera suivie d'un débat avec des membres de l'association « Menez Ararat ». Le prix d'entrée est de 5,50€ pour les adultes et de 4,50€ pour les étudiants. Publié le 30 janvier « The Cut » sur les écrans à Saint-Renan Réalisé par : Fatih Akin Genre : Drame Durée : 2h18min Pays : Allemagne Date de sortie : 2014 Le film de Fatih Akin sera présenté au Cinéma "Le Bretagne" de la ville SaintRenan ce dimanche 8 février 2015, 20 h 30. La séance sera suivie d'un débat avec les membres de l'association « Menez Ararat », Ginny Hekinian, Souren Pogossian et Georges Kevorkian. Prix d'entrée 5,50 € pour les adultes 4,50 € pour les jeunes (étudiants, etc) Résumé du film Anatolie, 1915. Dans le tumulte de la Première Guerre mondiale, alors que l’armée turque s’attaque aux Arméniens, le jeune forgeron Nazaret Manoogian est séparé de sa femme et ses deux filles. Des années plus tard, rescapé du génocide, Nazaret apprend que ses filles sont toujours en vie. Porté par l’espoir de les retrouver, il se lance dans une quête éperdue, ponctuée de rencontres avec des anges et des démons, du désert de la Mésopotamie aux prairies sauvages du Dakota... Bande-annonce https://www.youtube.com/watch?v=CEILKwjq_hY http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85359 Agenda - Projection des films de Jacques Kébadian au Cinéma Jeanne Moreau Agenda - Projection des films de Jacques Kébadian au Cinéma Jeanne Moreau - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le cinéma Jeanne Moreau propose tous les lundis du mois de février, la projection de films dédiés à la culture et à l’histoire arménienne. Le lundi 9 février à 20h30 la projection des documentaires de Jacques Kébadian au Cinéma Jeanne Moreau (Adresse : 22, rue Paul-VaillantCouturier 92140, Clamart ). Publié le 03 février 2015 Les lundis du cinéma arménien au Cinéma Jeanne Moreau Lundi 9 février à 20h30 – Cinéma Jeanne Moreau : Vingt ans après (Documentaire) de Jacques Kébadian - France/2003/75’ De 1983 à 2003, de l’Arménie aux États-Unis, entre guerre et tremblement de terre, Jacques Kebadian rend compte du trajet de la famille Hovanessian. Les cinq sœurs (Documentaire) de Jacques Kebadian - France/1985/22’ Telle une moderne Shéhérazade, la mère du réalisateur peignant à profusion, a su captiver avec ses couleurs, raconter son histoire. Du côté d’Erzeroum (clip sur la chanson d’Aram SEDEFIAN) de Gérard Hovakimian - France/ ?/ 15’ La quête des origines arméniennes à travers une chanson, les enfants des survivants du génocide du 24 Avril 1915 qui se retournent vers le passé de leurs grands parents à la recherche de leurs racines. Adresse : 22, rue Paul-Vaillant-Couturier 92140 Clamart http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85450 Agenda - Centenaire du génocide arménien : réuniondébat le 10 février 2015 Agenda - Centenaire du génocide arménien : réunion-débat le 10 février 2015 - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Règle du jeu et Les Nouvelles d’Arménie vous invitent à une réunion-débat, le 10 février 2015 à 20h, sur le thème : Cent ans après le génocide arménien, quelles leçons pour l’humanité ? Au cinéma La Pagode, 57, rue de Babylone, 75007 Paris Publié le 6 février 2015 Bernard-Henri Lévy La Règle du jeu et Les Nouvelles d’Arménie vous invitent à une réunion-débat, le 10 février 2015 à 20h, sur le thème : Cent ans après le génocide arménien, quelles leçons pour l’humanité ? Avec : Franz-Olivier Giesbert Robert Guédiguian Serge Klarsfeld Bernard-Henri Lévy André Manoukian Laure Marchand Ara Toranian Informations : Au cinéma La Pagode 57, rue de Babylone 75007 Paris Le mardi 10 février à 20h Entrée gratuite Confirmer votre présence par mail : [email protected] http://www.bernard-henri-levy.com/centenaire%E2%80%8B-du-genocidearmenien-reunion-debat-le-10-fevrier-2015-45646.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85545 Agenda - Vient de paraître / Revue des deux mondes : "Chrétiens d'Orient, les oubliés" Agenda - Vient de paraître / Revue des deux mondes : "Chrétiens d'Orient, les oubliés" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - La Revue des Deux Mondes est la plus ancienne revue vivante d'Europe, dans laquelle ont écrit toutes les grandes signatures depuis le XIXe siècle. Le nouveau numéro de la mesuelle, entitulée "Chrétiens d'Orient, les oubliés", aborde les problèmes de la communauté chrétienne. Vous pouvez trouver la revue du mois de février en kiosque le 30 janvier et en librairie le 11 février 2015. "Chrétiens d'Orient, les oubliés" En kiosque le 30 janvier, en librairie le 11 février Les crises que traverse le Moyen-Orient ont mis en évidence la fragilité de la présence chrétienne dans la région. Chassés quand ils ne sont tout simplement pas tués par les djihadistes, les chrétiens d’Orient vivent au quotidien une tragédie. Mais qui sont-ils? D’où viennent-ils ? Quelle est leur histoire ? Quels rapports entretiennent-ils avec l’islam ? Comment l’avenir se dessine-t-il pour eux ? En partenariat avec les Cahiers de l’Orient, la Revue des Deux Mondes offre des clés historiques, politiques et religieuses qui permettent de mieux comprendre la situation des chrétiens orientaux. Dans son parcours historique, Bernard Heyberger rappelle que l’Orient est la source du christianisme. Bien avant l’avènement de l’islam au VIIe siècle, les chrétiens orientaux se sont constitués en différentes communautés concurrentes ; ils entretenaient des relations complexes avec l’Occident et l’Église de Rome ; si la supériorité de l’islam s’affirma avec la conquête musulmane, les minorités juives et chrétiennes purent conserver leurs principaux signes identitaires. Antoine Sfeir se penche sur la fin de l’empire ottoman au XIXe siècle qui s’accompagna d’un massacre des chrétiens d’Orient. Frédéric Pichon raconte l’un de ses récents voyages à Damas où il rencontra de réfugiés chrétiens. JeanFrançois Colosimo s’intéresse à la théologie de l’Orient chrétien qui refuse le dualisme entre la nature et la grâce, le visible et l’invisible, l’âme et le corps : tout n’est que communion. Bernard El Ghoul décrypte la stratégie russe et analyse les enjeux que représentent pour Poutine, les minorités chrétiennes. Enfin Claude Dagens s’emploie à démystifier quelques-unes des idées reçues qui nous empêchent de comprendre le Moyen-Orient. Également au sommaire, la chronique de Marin de Viry sur le dernier ouvrage de Michel Houellebecq, Soumission. ***** Sommaire Février 2015 Éditorial Valérie Toranian — Les oubliés Sommaire Chrétiens d'Orient. Les oubliés Bernard Heyberger — Les chrétiens orientaux entre l'islam et l'Occident Antoine Sfeir — Le XIXe siècle, début de l'hémorragie Frédéric Pichon — Une visite aux chrétiens de Damas Jean-François Colosimo — La gloire pour tombeau Bernard El Ghoul — La Russie : nouvelle protectrice des chrétiens d'Orient ? Claude Dagens — Les réalités du Moyen-Orient et nos catégories européennes Isabelle Safa — Le pacte d'Umar Isabelle Safa — Les chrétiens d'Orient en France Henry Laurens, Isabelle Safa et Aurélie Julia — Entretien – Le lent exode des chrétiens d'Orient Études,reportages, réflexions Thomas Gomart — Les conséquences du schisme russo-occidental Irina Bokova — Ce que nous montre le conflit en Irak et en Syrie Marin de Viry — Présentation d el'adjudant-chef Poujard au narrateur de Soumission Isabelle Mayault — Dans les territoires Jean-Pierre Naugrette — La Tamise au fil de l'eau, souvenirs de l'oncle Podger Marin de Viry — Zeldin subtil et différent Annick Steta — Thomas Piketty a-t-il raison ? Henri de Montety — L'après-Péguy, vraies et fausses contradictions Critiques Jean-Benoît Puech — Présence de Henri Thomas Olivier Cariguel — SItuation de Jacques Laurent Frédéric Verger — John Ford à la Cinémathèque Mihaï de Brancovan — Une reine presque incestueuse Jean-Luc Macia — Ciboulette, Blanche : deux héroïnes si différentes Notes de lecture C Ficat, H de Montety, O Cariguel, G Albisson, É de La Héronnière — JeanFrançois Colosimo, Joël Cornuault, Françoise Benhamou, Guy Le Gaufey, Thierry Clermont, Charlie Chaplin http://www.revuedesdeuxmondes.fr/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85344 Agenda - Commémoration humaniste du centenaire du génocide des Arméniens de 1915 Agenda - Commémoration humaniste du centenaire du génocide des Arméniens de 1915 - www.collectifvan.org - A l'occasion de la commémoration du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, la Communauté arménienne de Belgique vous invite à un colloque qui sera organisé le 13 février 2015 à l'Université libre de Bruxelles à 14h45. Publié le 23 janvier 2015 Armencom.be Hommage aux « Justes » et aux « Hommes de conscience » sous la présidence du Professeur Yves Ternon 13 FÉVRIER 2015 – 14h45 (BRUXELLES – AUDITORIUM K – UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES) Invitation La Communauté arménienne de Belgique et, plus particulièrement, les descendants d’Arméniens qui ont survécu au génocide et à qui la Belgique a accordé, avec cœur et chaleur, asile en 1915, souhaitent commémorer le centenaire de ce génocide en se tournant vers l’horizon. Ils tiennent à rendre hommage aux hommes et femmes au sein de l’Empire ottoman qui ont, dans l’ombre ou la lumière, essayé de sauver ou qui ont pu sauver en 1915 des Arméniens de manière désintéressée, souvent au péril de leur propre vie. Certains ont refusé d’exécuter des ordres officiels. D’autres ont accueilli chez eux des malheureux en fuite. Le temps est venu de rendre justice à ces héros, qu’ils soient des Justes ou des êtres de grande et lumineuse conscience mais également à tous les Justes en général, à travers le temps et les pays. Cette commémoration n’aura de sens que si elle est humaniste et ouverte aux autres génocides également. La Communauté arménienne de Belgique est dès lors heureuse d’organiser un colloque scientifique consacré au courage humaniste. Le temps est venu de tendre la main vers l’Autre. La Communauté arménienne de Belgique est émue de rencontrer les héritiers d’un Turc exceptionnellement courageux, Huseyin Nesimi Bey, sous-préfet assassiné de Lice, et de lui rendre hommage. Programme 14h45 : Inscription et accès 15h15 : Discours de bienvenue : Grégoire Jakhian 15h30 : Introduction par le Professeur Yves Ternon (Université Paul Valéry – Montpellier) 16h : Professeur A. Aktar (Université Bilgi – Istanbul) : « Résister au génocide en 1915 : l’histoire de deux villes » Professeur Joël Kotek (Université libre de Bruxelles) : « Des Justes et des Injustes » Ara Sarafian (Gomidas Institute – London) : « Muslim Saviours in the Memoirs of the Armenian Genocide” 17h30 : Questions et réponses 18h00 : Interruption de séance 18h15 : Yolande Mukagusana (Rwanda – Survivante du génocide perpétré par les Hutus contre les Tutsis en 1994 Conseiller spécial au Secrétaire exécutif de la Commission nationale de la lutte contre le génocide en matière de plaidoyer pour les rescapés 19h00 : Hommage à Huseyin Nesimi Bey, sous-préfet assassiné de Lice, « Je ne veux pas participer à ces péchés » Hommage à travers ses petits-fils 19h15 : Fin de la commémoration Informations pratiques Accès gratuit Quand : le 13 février 2015 à 14h45 Où : Auditorium K – Université libre de Bruxelles (Campus du Solbosch) Comment : par inscription uniquement à l’adresse suivante: https://cabevents.wufoo.com/forms/inscription-registratie-registration/ jusqu’au 11 février 2015 Langues : les exposés se feront en français, en turc et en anglais (service d’interprétariat offert : français/turc et turc/français) http://armencom.be/images/pdf/invitation_commemoration_fr.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85109 Agenda - Hommage au groupe Manouchian Agenda - Hommage au groupe Manouchian - www.collectifvan.org- La Jeunesse Arménienne de France et l'Union Culturelle Française des Arméniens de France organisent des événements commémoratifs pour honorer la mémoire de Manouchian et de ses 21 compagnons, morts pour la France, exécutés par les nazis, le 21 février 1944 au Mont Valérien. Les 23 membres du Groupe Manouchian exécutés au Mont Valérien (ou par la suite) : 1. Celestino Alfonso, Espagnol, 27 ans 2. Olga Bancic, Roumaine, 32 ans (décapitée en Allemagne le 10 Mai 1944 ) 3. Joseph Boczov [József Boczor ; Wolff Ferenc] (AR), Hongrois, 38 ans 4. Georges Cloarec, Français, 20 ans 5. Rino Della Negra, Italien, 19 ans 6. Thomas Elek [Elek Tamás], Hongrois, 18 ans 7. Maurice Fingercwajg, Polonais, 19 ans 8. Spartaco Fontano, Italien, 22 ans 9. Jonas Geduldig, Polonais, 26 ans 10. Emeric Glasz [Békés (Glass) Imre], Hongrois, 42 ans 11. Léon Goldberg, Polonais, 19 ans 12. Szlama Grzywacz, Polonais, 34 ans 13. Stanislas Kubacki, Polonais, 36 ans 14. Césare Luccarini, Italien, 22 ans 15. Armenak Arpen Manoukian, Arménien, 44 ans 16. Marcel Rayman, Polonais, 21 ans 17. Roger Rouxel, Français, 18 ans 18. Antoine Salvadori, Italien, 24 ans 19. Willy Schapiro, Polonais, 29 ans 20. Amédéo Usséglio, Italien, 32 ans 21. Wolf Wajsbrot (AR), Polonais, 18 ans 22. Robert Witchitz (AR), Français, 19 ans 23. Missak Manouchian, Arménien, 37 ans 71e ANNIVERSAIRE DE L’EXÉCUTION DU GROUPE MANOUCHIAN L’UCFAF et la JAF vous invitent : Vendredi 20 février 2015 - 20h Projection du film "Faire quelque chose" Documentaire de 1h20 Réalisateur Vincent Goubet Conseiller historique Yves Blondeau Ce film va à la rencontre des derniers résistants français de la Seconde Guerre mondiale, l’auteur recueille la parole de ces nonagénaires qui nous saisissent par leur vivacité d’esprit et la force intacte de leur espérance. Le film est le récit de leurs histoires et des valeurs qui les ont portés dans le combat contre le nazisme. Suivie d’un débat avec Yves BLONDEAU Docteur en histoire - Secrétaire Général de l’ADVR Association de Défense des Valeurs de la Résistance Yves BLONDEAU dédicacera son livre « Rester debout, la résistance vue par ses acteurs » Ed. Tirésias UCFAF 6, cité du Wauxhall 75010 PARIS - M° République ENTRÉE LIBRE ************ A MONTREUIL Samedi 21 février 2015 - 11 h précises Cérémonie esplanade Missak Manouchian A 15h salle PIC en mairie de Montreuil place Jean Jaurès vernissage de l’exposition « Ces étrangers et nos frères pourtant », suivi à 15h30 d’une évocation avec lecture d’extraits d’interviews de résistants et accompagnementmusical avec chants par La Compagnie de l’Arbre Sec. Métro Mairie de Montreuil ENTRÉE LIBRE http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84972 Agenda - 71e anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian Agenda - 71e anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian Collectif VAN -www.collectifvan.org - L’Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient à une cérémonie officielle en l’honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. La cérémonie aura lieu le jeudi 26 février 2015 à 17 h, en présence de SEM Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d’Arménie en France et de Haïm Korsia, Grand Rabbin de France. 71e anniversairede l’exécution du groupe Manouchian L’Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient à une cérémonie officielle en l’honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. Jeudi 26 février 2015 à 17 h En présence de SEM Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d’Arménie en France et de Haïm Korsia, Grand Rabbin de France Salle de réception Nourhan Fringhian Cathédrale arménienne Saint Jean-Baptiste 15, rue Jean Goujon - 75008 Paris (Métro : Champs-Elysées-Clémenceau) Les prières seront célébrées en arménien par Mgr Vahan Hovanessian, Primat du Diocèse de l’Eglise apostolique arménienne, et en hébreu par l’aumônier Jonathan Blum. RSVP avant le 14 février 2015 (places limitées) AIA : [email protected] ANACRA : [email protected] TÉLÉCHARGER : Invitation http://www.collectifvan.org/pdf/09-46-36-30-01-15.pdf Agenda - Conférence : Le Génocide des Arméniens, son histoire et son héritage Agenda - Conférence : Le Génocide des Arméniens, son histoire et son héritage - Collectif VAN - Dans le cadre du Centenaire du Génocide Arménien, une nouvelle conférence détaillera ses fondements historiques en soulignant les dates repères du 24 avril 1915 et de l’été qui a suivi. La conférence aura lieu le lundi 23 février 2015, à 19 heures, au Musée Français de la Carte à jouer (16 Rue Auguste Gervais, 92130 Issy-les-Moulineaux, France). Le Génocide des Arméniens, son histoire et son héritage LUNDI 23 FÉVRIER 2015 19:00 MUSÉE FRANÇAIS DE LA CARTE À JOUER Dans le cadre du Centenaire du Génocide Arménien, une nouvelle conférence détaillera ses fondements historiques en soulignant les dates repères du 24 avril 1915 et de l’été qui a suivi. Lancée en pleine Première Guerre mondiale, la destruction des populations arméniennes, grecques et assyro-chaldéennes s’est inscrite au coeur d’un vaste programme de « turquification » à marches forcées de l’Anatolie. On peut aujourd’hui revenir sur ce premier génocide du XXe siècle commis par les Jeunes- Turcs, car l’analyse de ses mécanismes demeure une nécessité pour prévenir leur répétition. Ancien élève de l’École normale supérieure et docteur en histoire, Mikaël Nichanian est conservateur à la Bibliothèque nationale de France. Chercheurassocié au Collège de France, il co-anime avec Vincent Duclert un séminaire sur le génocide arménien à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il est l’auteur de Détruire les Arméniens. Histoire d’un génocide, paru en 2015 aux Presses Universitaires de France. Adresse : 16 Rue Auguste Gervais, 92130 Issy-les-Moulineaux, France http://issy.com/10886-conference--le-genocide-des-armeniens-son-histoire-etson-heritage http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85342 Agenda - 23 février / Projection de "The Cut" à Vienne Agenda - 23 février / Projection de "The Cut" à Vienne - Collectif VAN www.collectifvan.org - Lundi 23 février à 20 heures, au cinéma Amphi : projection du film « The Cut » de Fatih Akin. Un film événement pour évoquer le génocide arménien « The Cut », la Blessure Lundi, 23 Février, 2015 - 20:00 À l’occasion du centenaire du génocide des arméniens, le collectif des associations arméniennes de Vienne, en collaboration avec la Ville de Vienne, a mis en place un programme commémoratif tout au long de cette année : projections de films et de documentaires, présentations de livres et expositions, lectures publiques, concerts, théâtre… Lundi 23 février à 20 heures, au cinéma Amphi : projection du film « The Cut » de Fatih Akin. Anatolie, 1915. Dans le tumulte de la première guerre mondiale, alors que l’armée turque s’attaque aux Arméniens, un jeune forgeron est séparé de sa femme et de ses deux filles. Des années plus tard, rescapé du génocide, il apprend que ses deux filles sont toujours en vie. Porté par l’espoir de les retrouver, il se lance dans une quête éperdue… Bande-annonce https://www.youtube.com/watch?v=CEILKwjq_hY Adresse : 8/10, rue Rochebrun 38200 Vienne http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85511 Agenda - 24 février à Lyon : Cycle de conférences « Histoire et Mémoire » Agenda - 24 février à Lyon : Cycle de conférences « Histoire et Mémoire » - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le mardi 24 février à 19h à la Mairie du 3ème arrondissement de Lyon, l'APECLE commencera son cycle de conférences avec une "Histoire de l'Arménie au XXème siècle" avec Claude Mutafian. Publié le 6 février 2015 2015.ccaf.info Cycle de conférences « Histoire et Mémoire » Organisés par l’APECLE : Mardi 24/02/2015 à 19h: « Histoire de l’Arménie au XXème siècle » : « Génocide de 1915, Période soviétique et de l’Indépendance à nos jours » Mairie du 3ème, Salle Eugene Brouillard - 215 rue Duguesclin , Lyon par Claude MUTAFIAN, Docteur en histoire Mardi 24/03/2015 à 19h: « Histoire des exactions contre les Arméniens » Mairie du 3ème par Maxime YEVADIAN, Professeur à l’Université Catholique de Lyon, Samedi 24/10/2015 à 19h: « Situation de l’Arménie et de la Diaspora » Mairie du 3ème Mardi 24/11/2015 à 19h: « Historique des relations France-Arménie et de la coopération entre Lyon et Erevan et la Région Rhône-Alpes » – Mairie du 3ème http://2015.ccaf.info/shows_page/cycle-de-conferences-histoire-et-memoire/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85564 Agenda - Pinar Selek à Paris : Parce qu’ils sont Arméniens Agenda - Pinar Selek à Paris : Parce qu’ils sont Arméniens www.collectifvan.org - 2015 marque le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours tabou. Quel regard peut porter sur cette communauté une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond par Parce qu’ils sont Arméniens, récit publié aux éditions Liana Levi. Tissé de ses souvenirs, observations et rencontres, c’est un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée. Lecture et Rencontre Jeudi 26 février 2015 à 20h à la Maison des métallos à Paris. Lecture d’extraits par Marie-Christine Barrault. Parce qu’ils sont Arméniens Pinar Selek à la Maison des métallos Jeudi 26 février 2015 à 20h LECTURE ET RENCONTRE Lecture par Marie-Christine Barrault d’extraits de : Parce qu’ils sont Arméniens suivie d’une rencontre avec Pinar Selek et Gaïdz Minassian, journaliste au Monde, animé par Isabelle Leclerc de la librairie L’Imagigraphe 2015 marque le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours tabou. Quel regard peut porter sur cette communauté une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond par Parce qu’ils sont Arméniens, récit publié aux éditions Liana Levi. Tissé de ses souvenirs, observations et rencontres, c’est un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée. Sociologue, ses travaux portent sur les minorités opprimées par la République turque. En 1998, débute pour elle un invraisemblable cauchemar judiciaire. Elle est injustement accusée d’avoir participé à un soi-disant attentat terroriste kurde. Malgré quatre acquittements, le procès est toujours en cours. Réfugiée politique en France, Pinar Selek mène à l’ENS Lyon des recherches sur l’espace militant turc et les mouvements arméniens de la diaspora. Entrée libre, gratuite, Réservation conseillée En partenariat avec les Editions Liana Levi, nous proposons une lecture d’extraits par Marie-Christine Barrault suivie d’une rencontre avec Pinar Selek et Gaïdz Minassian, journaliste au Monde, animée par Isabelle Leclerc de la librairie L’Imagigraphe Maison des métallos 94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e Mº ligne 2 arrêt Couronnes Mº ligne 3 arrêt Parmentier Bus ligne 96 • arrêt Maison des métallos (direction Gare Montparnasse) • arrêt Saint-Maur/Jean Aicard (direction Porte des Lilas) Station Vélib nº 11032 Parking 11 rue des Trois Bornes, ouvert jusqu'à 21h http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=84953 Agenda - 3 mars/Tigran Hamasyan en concert au Trianon à Paris Agenda - 3 mars/Tigran Hamasyan en concert au Trianon à Paris Collectif VAN - www.collectifvan.org – Après "Shadow Theater" le pianiste arménien Tigran Hamasyan enchante avec l'album "Mockroot". Il sera en concert au Trianon à Paris le 3 Mars. Radiofrance.fr Tigran Hamasyan "Mockroot" Janvier 2015 - Nonesuch Records Après "Shadow Theater" le pianiste arménien Tigran Hamasyan enchante avec l'album "Mockroot". Il sera en concert au Trianon à Paris le 3 Mars. Avec l'album solo "A fable" (son 4ème), le pianiste arménien Tigran Hamasyan dépassait en 2010 le statut de jeune prodige (prix Thelonious Monk à 19 ans pour "World passion") s’imposant comme une personnalité exceptionnelle du jazz contemporain. Outre sa virtuosité c'est sa faculté unique à marier avec génie musiques classiques ou contemporaines, airs traditionnels, rock voire electro. Une alchimie implacable qui semblait culminer sur "Shadow Theater" en 2013 où folk arménien, boucles électroniques, voix envoûtantes et énergie indie-rock, rivalisaient avec les mélodies de Tigran. C'était sans compter sur ce nouveau bijou qu'est l'album "Mockroot" prévu le 26 janvier. Pour "Mockroot", Tigran signe sur le prestigieux label newyorkais Nonesuch. Son septième album rassemble Hamasyan au piano, à la voix, au clavier, au synthé et aux effets sonores, Sam Minaie à la basse électrique et Arthur Hnatek à la batterie et pour les arrangements live de chanson arméniennes traditionnelles, "Kars 1" et "Kars 2 (Wounds of the Centuries)". Ici se succèdent, parfois au sein d'un même titre, ballades sensuelles ou mélancoliques, beats lourds et hypnotiques, tourbillons frénétiques de notes chantantes, jazz fusion rock et douceur de voix célestes. Tigran fait chanter ses rythmiques complexes et les références mélodiques à son héritage arménien. Les improvisations de son trio a géométrie variable rendent grâce à l'incroyable talent de compositeur et d'arrangeur du pianiste. La musique de Tigran Hamasyan est définitivement comme nulle autre, aussi immédiate qu'érudite, intense que chargée d'émotions. Voir la vidéo : http://youtu.be/k-GUNcSWSko Dates de concerts : 03.03.15 : Le Trianon, Paris 10.04.15 : Philharmonie de Paris, en duo avec Brad Mehldau 16.05.15 : Jazz sous les pommiers, Coutances 11.07.15 : Jazz à Juan, Juan-les-Pins http://youtu.be/sAn0r6wW4XQ http://www.fipradio.fr/decouvrir/album-jazz/mockroot-16527 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85157 Agenda - Spectacle de Mihran Tomasyan : « Tu n’es pas un poisson, après tout » Agenda - Spectacle de Mihran Tomasyan : « Tu n’es pas un poisson, après tout » - Collectif VAN -www.collectifvan.org - La Péniche Anako vous invite à assister au spectacle « Tu n’es pas un poisson, après tout », qui aura lieu le dimanche 15 mars 2015 à 17h00. Péniche Anako « Tu n’es pas un poisson, après tout », de Mihran Tomasyan le dimanche 15 mars 2015 à 17 h 00 Danse/théâtre « Tu n’es pas un poisson, après tout » a été créé à la Péniche Anako (juin 2010) et à Istanbul DansPlatform (septembre 2010). Cette pièce est consacrée à tous ceux qui ont été tués à cause de leurs pensées, en commençant par Hrant Dink, journaliste arménien en Turquie. Gevende, un group de musique en Turquie, a recemment sorti un album du même titre (janvier 2011). “Ils essaient de bloquer le cours de l’eau, ils alignent des sacs de sable, construisent des murs, mais quoiqu’ils fassent, l’eau trouvera une fissure et continuera à couler. Maintes fois son voyage sera rempli d’obstacles et assurément l’eau deviendra trouble, mais l’eau coulera… Cela en a toujours été et le sera toujours dans ce pays. Ils continuent à troubler l’eau. Cette pièce est dédié à tout ceux qui ont choisi le chemin de l’eau. La valise s’ouvre et tout ce qui en tombe trouvera assurément sa fissure.” Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurè http://penicheanako.org/agenda/2015-03-15-tu-n-es-pas-un-poisson-aprestout-de-mihran-tomasyan http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85525 Agenda - Historia : "Les Chrétiens d'Orient. Boucs émissaires depuis 2000 ans" Agenda - Historia : "Les Chrétiens d'Orient. Boucs émissaires depuis 2000 ans" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - A l’instar de la revue "L’Histoire", le numéro 818 du magazine mensuel "Historia", publie ce mois de février un dossier spécial sur l’élimination progressive des Chrétiens d’Orient. Les Chrétiens d'Orient. Boucs émissaires depuis 2000 ans Mensuel n°818 daté février 2015 Aujourd'hui persécutés par les fondamentalistes islamistes, les Chrétiens d'Orient sont considérés depuis deux mille ans, le plus souvent, comme des gêneurs. Un dossier dérangeant écrit par des spécialistes de leur histoire. À ne pas manquer aussi dans ce numéro : l'éclairage d'Historia sur le documentaire "Jusqu'au dernier ; la destruction des Juifs d'Europe" diffusé sur France 2 en mars 2015. Plusieurs chapitres thématiques y sont approchés : - L’Orient, berceau du christianisme (Anne Bernet) Les mal-aimés de l’Empire romain (Catherine Salles) Les boucs émissaires des rois des perses (Anne Bernet) Les brimés du califat (Antoine Sfeir) Les Coptes, éternels suppliciés de l’Égypte (Christian Cannuyer) Victimes des fondamentalistes (Jean-François Colossimo) - Exterminés par l’Empire ottoman (Mikaël Nichanian) Mikaël Nichanian, qui est Conservateur à la Bibliothèque Nationale de France, vient précisément de publier l’ouvrage Détruire les Arméniens : histoire d’un génocide aux Presses Universitaires de France (PUF). http://www.historia.fr/mensuel/818 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85491 Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien" Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien" - Collectif VAN -www.collectifvan.org – Le Fantôme arménien, une bande dessinée documentaire de Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos, aux éditions Futuropolis. Sortie le 2 avril 2015. "Le Fantôme arménien" Cette bande dessinée documentaire suit le périple de C. Varoujan, un représentant de la diaspora arménienne, depuis Marseille jusqu'en Arménie, sur les traces de sa famille. Avec sa femme Brigitte Balian, ils ont interrogé les descendants de rescapés du génocide de 1915, restés en Turquie. Ils racontent leur histoire et aspirent à la reconnaissance de leur identité. CARACTÈRISTIQUES Titre : Le Fantôme Arménien Date de sortie : 02/04/2015 Auteur(s) : Thomas Azuélos, Laure Marchand, Guillaume Perrier Traducteur(s) : Collectif Éditeur : Futuropolis Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter la page officielle du projet su Facebook : https://www.facebook.com/lefantomearmenien?fref=nf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85490 Agenda - Film documentaire : "Les chemins arides" Agenda - Film documentaire : "Les chemins arides" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le film "Les chemins arides", c'est l'histoire d'un voyage à travers l'Anatolie Orientale. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, terre de ses ancêtres qu'il ne connaît pas. Ce n'est pas un retour "chez lui", mais c'est tout de même un retour, un retour sur le passé. Ainsi, on découvre avec lui les lieux qu'ont parcouru les Arméniens lors de leur déportation en 1915. Le documentaire sera diffusé sur la chaîne locale BIP TV au mois d'avril. LES CHEMINS ARIDES Les chemins arides, c'est l'histoire d'un voyage à travers l'Anatolie Orientale. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, terre de ses ancêtres qu'il ne connaît pas. Ce n'est pas un retour "chez lui", mais c'est tout de même un retour, un retour sur le passé. Ainsi, on découvre avec lui les lieux qu'ont parcouru les Arméniens lors de leur déportation en 1915. En marchant sur les pas de son arrière-grand-père, le jeune réalisateur tente de percevoir les strates du temps dans les paysages arides de la vallée de Kemah. À partir de récits familiaux, il explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé des vies en 1915. LES CHEMINS ARIDES : une nouvelle vision du génocide arménien, au cœur des paysages spectaculaires d'Anatolie. Auteur / Réalisateur : Arnaud Khayadjanian Forme : Documentaire de création Durée : 70’ Production déléguée : Adalios ***** Présentation détaillée du projet LES PETITS PRINCES et ADALIOS présentent LES CHEMINS ARIDES un documentaire d'Arnaud Khayadjanian Je m'appelle Arnaud Khayadjanian et je suis réalisateur de films. À l’âge de vingt-ans, j’ai découvert qu’en 1915, mes arrière-grands-parents avaient survécu au génocide arménien grâce à l'aide de Justes. Ce récit bouleversa mon rapport au génocide, aux Turcs, au "prochain". Depuis, j’ai voyagé sur les traces de mes origines en Arménie et en Turquie ; j’ai été soutenu par la Fondation Hrant Dink pour mener une recherche historique ; et j'ai écrit ce film documentaire : Les chemins arides. SYNOPSIS En Anatolie, une marche de 47 kms sur les traces de mes arrière-grandsparents, rescapés du génocide arménien. Au fil du chemin, celui-là même emprunté par les déportés, les paysages enneigés entrent en dialogue avec les voix des descendants de survivants et de Justes. INTENTIONS Je souhaite explorer les lieux témoins de l’Histoire, dernières traces du passé. Sur les montagnes, le fleuve, la terre, le ciel - où le temps humain s’est arrêté, laissant place au rythme imposé par la nature. Ces paysages, dont l’immensité semble propice à la contemplation, se font pour moi l'écho impalpable des souffrances passées. Que reste-t-il à prélever sur ces lieux abandonnés par l’action, livrés au "rien"? Que se cache-t-il dans ce vide ? Je ne me limiterai pas seulement à faire honneur à la mémoire et à la douleur des Arméniens, victimes du Génocide ; je ferai aussi entendre la parole de ces descendants de Justes que leur monde condamne à rester sans voix. Par le biais du tableau d'Aimé-Nicolas Morot, Le Bon Samaritain, qui m'avait bouleversé par son écho avec le récit familial, j’explorerai le vertige de questions qu'il pose sur mon rapport au Génocide, aux Turcs, au "prochain". Ce tableau interviendra d’abord comme une énigme, avant de révéler peu à peu sa résonance avec ce qui me préoccupe. L'ÉQUIPE Auteur, réalisateur, co-producteur : Arnaud KHAYADJANIAN Productrice déléguée : Magali CHIROUZE Chef opérateur : Thomas FAVEL Ingénieur du son : François BAILLY Traducteur : Şafak DUYAN Monteuse : Aurélie JOURDAN Compositeur : Jack BARTMAN DIFFUSEUR TV LES CHEMINS ARIDES sera diffusé sur la chaîne locale BIP TV. CALENDRIER 6 au 22 décembre 2014 : Tournage en Anatolie Janvier-Mars 2015 : Post-production Avril 2015 : Sortie du film http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/les-chemins-arides http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85482 Agenda - Irak/Syrie : Participez à la Vente aux enchères au bénéfice des minorités Agenda - Irak/Syrie : Participez à la Vente aux enchères au bénéfice des minorités - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'UMAF-Paris (Union Médicale Arménienne de France-Paris) est riche de ses 40 ans de vie associative, dont 25 ans d’aide à l’Arménie et au Karabagh en tant qu’O.N.G. Les événements de l’année 2014 au Moyen-Orient ont conduit le Bureau de l’association à initier une action d’aide médicale aux Arméniens de Syrie. Publié le 23 janvier 2015 Samedi 7 mars 2015 Drouot-Richelieu - 9 rue Drouot 75009 Paris Métro : Drouot-Richelieu Il nous semble également nécessaire de tendre aussi la main aux autres chrétiens d’Orient ainsi qu'aux Yézidis, descendants de ceux qui ont subi le sort des Arméniens durant le génocide de 1915 et/ou ont eu des gestes secourables envers les Arméniens. C'est pourquoi nous souhaitons réaliser une Vente aux Enchères au bénéfice des Arméniens de Syrie, des chrétiens d'Orient et des Yézidis, avec notamment le soutien des associations arméniennes Croix-Bleue des Arméniens de France, Chène et Ugab, ainsi que de Art Valorem, des commissaires-priseurs, de l’expert Mr Franck Kassapian, du journal « La Gazette des Ventes", etc. Afin que cette vente aux enchères puisse avoir lieu, il est impératif que des objets d'une certaine valeur nous soient offerts. C'est pourquoi l'UMAF fait appel à la générosité de tous pour réunir le plus grand nombre de lots de valeur. Pour tout renseignement : [email protected] Pour le dépôt des objets : [email protected] L'UMAF s'engage à ce que le produit des ventes soit intégralement consacré à l'aide médicale sur le terrain. Les invendus seront bien évidemment remis à la disposition de leurs propriétaires. En vous remerciant de votre soutien. Dr Georges Mosditchian Bureau Umaf-Paris Ancien Président Umaf-Paris TÉLÉCHARGER : Affiche http://www.collectifvan.org/pdf/11-08-55-26-01-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85122 Agenda - Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre Agenda - Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre - www.collectifvan.org - Le colloque international organisé par Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI) « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche » se tiendra à Paris, du 25 au 28 mars 2015 sous le haut patronage du Président de la République, François Hollande. Publié le 2 février 2015 Centenaire.org Sous le haut patronage du Président de la République Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre 1915-2015 : cent ans de recherche Paris, du 25 au 28 mars 2015 Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI) Le Programme 1ère Journée : Jeudi 26 mars, 9h30-19h00, Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy L'Asnier, 75004 Paris Premier Panel : 10h00-12h30 Espace-temps, les étapes du processus génocidaire Président : Catherine Nicault, historienne, Université de Reims. Discutant : Stephan Astourian, historien, Université de Berkeley Interventions : 1. L’héritage d’Abdülhamid II. Janet Klein, historienne, Université d’Akron. 2. L’opposition ottomane, le Comité Union et Progrès et la révolution de 1908. Erdal Kaynar, historien, Polonsky Academy de l’Institut Van Leer, EHESS. 3. Le « Concert européen » et les réformes dans les provinces orientales, 18781914. Claire Mouradian, historienne, CNRS. 4. L’Organisation Spéciale. Sait Çetinoğlu, historien, Université libre d’Ankara. 5. L’entrée de l’Empire ottoman dans la guerre, 1914-1915. Mustafa Aksakal, historien, Université de Georgetown. 12h30-13h30 : déjeuner Deuxième Panel : 13h30-15h00 Perpétrateurs, Victimes, Sauveteurs Président : Richard Hovannisian, historien, Université UCLA. Discutant : Vincent Duclert, historien, EHESS. Interventions : 1. La première phase de la destruction : déportations et massacres (avril-août 1915). Raymond Kévorkian, historien, Université Paris VIII. 2. La deuxième phase du génocide. Khatchig Mouradian, historien, Université Rutgers. 3. Les conversions forcées. Űmit Kurt, historien, Université Sabancı. 15h00-15h15 : Pause Troisième Panel : 15h15-16h20 Témoins Président : Wolfgang Gust, journaliste. Discutant : Ara Sarafian, historien, Gomidas Institute. Interventions : 1. Témoins européens et américains. Hans-Lukas Kieser, historien, Université de Zürich. 2. Témoins arméniens. Amatuni Virabyan, historien, Archives d’État d’Arménie. 16h20-16h30 : pause Quatrième Panel : 16h30-19h00 Les autres minorités de l’Empire Président : Gérard Chaliand, géostratège. Discutant : Laurent-Olivier Mallet, historien, Université de Montpellier. Interventions : 1. Les Juifs de l'Empire ottoman à la fin du xixe siècle. Georges Bensoussan, historien, Mémorial de la Shoah. 2. La complexité du génocide des Assyro-Chaldéens. David Gaunt, historien, Centre d’études des pays baltes et de l’Europe de l’Est, Université de Soedertoern. 3. Les Grecs ottomans. Sia Anagnostopoulou, historienne, Université d’Athènes. 4. Kurdes-Yézidis-Arméniens, facettes multiples d’une communauté en exil(s). Estelle Amy de la Bretèque, anthropologue, ethnomusicologue, CNRS. 2ème Journée : Vendredi 27 mars, 9h30-20h30, EHESS Amphithéâtre François Furet 105 boulevard Raspail, 75006 Paris Cinquième Panel : 10h00-12h30 Logiques de guerre, économiques, idéologiques. Président : Joël Kotek, politologue, historien, Université Libre de Bruxelles. Discutant : Stéphane Audoin-Rouzeau, historien, EHESS. Interventions : 1. Logiques idéologiques, démographiques et économiques du génocide. Hamit Bozarslan, politologue, historien, EHESS. 2. La logique des massacres pré-génocidaires. Vincent Duclert, historien, EHESS. 3. L’évolution du front caucasien. Peter Holquist, historien, Université de Pennsylvanie. 4. Les mécanismes de prise de décision de la direction jeune-turque (19131915). Erik-Jan Zürcher, historien, Université de Leyde. 5. La spoliation des biens arméniens pendant le génocide. Mehmet Polatel, historien, Université Koç. 12h30-13h30 : déjeuner Sixième Panel : 13h30-16h00 Relations internationales et droit pénal Président : Pierre Mertens, juriste, Centre de sociologie de la littérature, Université libre de Bruxelles. Discutant : Vincent nioré, avocat et président délégué de l’Institut de droit pénal. Interventions : 1. Les procès de Constantinople (1919-1920). Mikaël Nichanian, historien, Bibliothèque nationale de France. 2. De la rupture du consensus. L’affaire Perinçek, le génocide arménien et le droit pénal international. Sévane Garibian, juriste, Universités de Genève et de Neuchâtel. 3. Le statut des réfugiés apatrides arméniens et l'action internationale de la Société des Nations et du Bureau international du Travail. Dzovinar Kévonian, historienne, Institut des sciences sociales du politique, Université de Paris-Ouest Nanterre-La Défense 4. Raphaël Lemkin, l’extermination des Arméniens et l’invention du mot génocide. Annette Becker, historienne, Université de Paris-Ouest Nanterre-La Défense 5. Lemkin et le génocide des Arméniens, une lecture juridique. Olivier Beauvallet, magistrat international. 16h00-16h15 : Pause Septième Panel : 16h15-18h20 Les historiographies, un nouveau domaine de recherches Président : Michel Marian, philosophe, Institut d’études politiques de Paris. Discutant : Edhem Eldem, historien, Université Boğaziçi. Interventions : 1. Les historiographies du génocide des Arméniens, un nouveau domaine de recherches. Gaïdz Minassian, journaliste et politologue, Institut d’études politiques de Paris. 2. Réflexions sur l’historiographie ottomane (années 1960-1990) à propos du rôle des non musulmans et des Arméniens ottomans dans le commerce et l’économie urbaine. Stephan Astourian, historien, Université de Berkeley. 3. Les gouverneurs ottomans opposés aux déportations et aux massacres d’Arméniens. Ayhan Aktar, historien, Université Bilgi. 4. Le discours de la Turquie sur le génocide des Arméniens. Jennifer Dixon, politologue, Université de Villanova. 18h20-18h30: Pause Huitième Panel : 18h30-20h30 Regards croisés sur l’effacement des traces ou le fantôme arménien. Président : Patrick Donabedian, historien d’art, Université d’AixMarseille. Discutant : Antoine Spire, journaliste, vice-président de la Licra. Interventions : 1. La permanence des traces du génocide de 1915 dans la mémoire arménienne ; rôle du politique dans leur inscription ou leur effacement. Janine Altounian, essayiste, traductrice de Freud. 2. La confiscation et la destruction de la richesse et des biens des Arméniens et le génocide. Dickran Kouymjian, historien, Université d’État de Californie. 3. Photographier après. Pascaline Marre, photographe et Anouche Kunth, historienne, CNRS. 4. Aram Andonian, la bibliothèque Nubar et la constitution d'un patrimoine en exil après la destruction des Arméniens ottomans. Boris Adjemian, historien, Bibliothèque Nubar de l'UGAB. 3ème Journée : Samedi 28 mars, 9h30-19h30, Bibliothèque Nationale de France Quai François Mauriac, 75013 Paris Neuvième Panel : 10h00-12h30 Mémoire, transmission, histoire, négation Président : Henry Rousso, historien, CNRS. Discutant : Claude Mutafian, historien. Interventions : 1. Le sacrifice, le témoignage et le pardon : Le Candidat de Zareh Vorpouni. Marc Nichanian, professeur de philosophie, Université Sabancı. 2. Genre, génocide, survie. Arméniens islamisés : nouveau travail de mémoire. Ayşe Gül Altinay, anthropologue, Université Sabancı. 3. L’enseignement des génocides : exemples européens. Alban Perrin, historien, Mémorial de la Shoah, Institut d’études politiques de Bordeaux. 4. Les mythes fondateurs du négationnisme turc. Büşra Ersanli, politologue, Université de Marmara. 5. La mémoire du génocide chez les Arméniens de Turquie. Hira Kaynar, historienne, EHESS. 12h30-13h30 : déjeuner Dixième Panel : 13h30-15h00 Spécificités et comparatismes, I Président : Jean-Pierre Chrétien, historien, CNRS. Discutant : Meïr Waintrater, journaliste. Interventions : 1. La pensée génocidaire : une perspective comparative. Dominik Schaller, historien, Université de Heidelberg. 2. Le génocide des Arméniens, des Assyriens et des Grecs par les Ottomans. Roger Smith, historien, Collège William and Mary. 3. Le génocide arménien au regard d'une théorie générale du génocide. Bernard Bruneteau, professeur de science politique, Université de Rennes I. 15h00-15h15 : Pause Onzième Panel : 15h15-17h00 Spécificités et comparatismes, II Président : Claire Mouradian, historienne, CNRS. Discutant : Yves Ternon, historien, membre du conseil scientifique du Mémorial de la Shoah. Interventions : 1. Singularité de la Shoah. Christian Ingrao, historien, CNRS. 2. Singularité de la famine en Ukraine. Nicolas Werth, historien, CNRS. 3. Singularité du génocide des Tutsi. Hélène Dumas, historienne, EHESS. 17h00-17h15 : pause Conférence de clôture : 17h15 à 19h30 Président : Gaïdz Minassian, journaliste et politologue, Institut d’études politiques de Paris. Interventions : 1. Bilan du colloque. Raymond Kévorkian, historien, Université Paris VIII. 2. 1915 et les sciences sociales. Taner Akçam, historien, Université de Clarke. 3. Turquisme et panturquisme. Erik-Jan Zürcher, historien, Université de Leyde. 4. Le négationnisme contemporain et ses défenseurs. Richard Hovannisian, historien, Université UCLA. 5. Les perspectives du point de vue de la justice internationale. Nicholas Koumjian, procureur près les cours internationales de justice. 6. L’édition de la recherche sur le génocide des Arméniens en Turquie. Ragıp Zarakolu, éditeur. INSCRIPTION DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES : Ecrire à : [email protected] Membres fondateurs du CSI, Annette Becker, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de ParisOuest Nanterre-La Défense), membre de l'Institut universitaire de France. Hamit Bozarslan, historien, politologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Vincent Duclert, historien, enseignant-chercheur au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS). Raymond Kévorkian, historien, directeur émérite de recherche à l'Institut français de géopolitique, Université Paris VIII. Gaïdz Minassian, journaliste, docteur en sciences politiques, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris. Claire Mouradian, historienne, directrice de recherche au CNRS. Mikaël Nichanian, historien, conservateur à la Bibliothèque nationale de France, chercheur associé au Collège de France. Yves Ternon, historien, membre du conseil scientifique du Mémorial de la Shoah, président du CSI. Télécharger Le Programme Ici http://centenaire.org/fr/espace-scientifique/colloquesseminaires/le-genocidedes-armeniens-de-lempire-ottoman-dans-la-grande http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85402 Agenda - 100 ans du génocide arménien : "Un Concert pour la vie" au Châtelet Agenda - 100 ans du génocide arménien : "Un Concert pour la vie" au Châtelet - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Concert exceptionnel dirigé par Alain Altinoglu au Théâtre du Châtelet, un Concert pour la vie, le mardi 21 avril 2015 à 20.00 heures. "Un Concert pour la vie" L’Union Générale Arménienne de Bienfaisance France (Ugab France) organise un concert placé sous le Haut Patronage de Monsieur François Hollande, Président de la République et de Monsieur Serge Sarkissian, Président de la République d’Arménie. Concert exceptionnel dirigé par Alain Altinoglu au Théâtre du Châtelet, un Concert pour la vie, le mardi 21 avril 2015 à 20.00 heures. Cette soirée musicale marquera l’un de temps forts des commémorations, un moment de partage historique qui réunira les Arméniens et tous ceux qui sont touchés par les Crimes contre l’humanité et leur violence meurtrière restée impunis à ce jour. Programme: - Khatchaturian, Mascarade Suite, - Petrossian, Œuvre symphonique avec solistes (piano, violon, violoncelle), chœur et orchestre, en création mondiale, - Komitas, musique traditionnelle arménienne, - Mozart, Requiem KV 626 en ré mineur avec Hasmik Papian, Nora Gubisch, Liparit Avetisian, Tigran Martirossian, Vahan Mardirossian, Jean Marc Phillips-Varjabédian, Xavier Phillips, ARMENIAN WORLD ORCHESTRA, CHŒUR DE LA FONDATION GULBENKIAN. Direction Alain Altinoglu Théâtre du Châtelet, 1 Place du Châtelet, 75001 Paris Directement auprès du théâtre du Châtelet chatelet-theatre.com Réservation: 01 40 28 28 40 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85087 Agenda - Hommage aux victimes de la Shoah Agenda - Hommage aux victimes de la Shoah - Collectif VAN www.collectifvan.org – Anne Hidalgo et Catherine Vieu-Charier, son adjointe en charge des questions relatives à la mémoire, ont ouvert depuis ce dimanche, trois jours d’hommages aux victimes de la Shoah, à l’occasion du 70e anniversaire de la libération des camps et du retour des déportés survivants. Expositions Paris [26/01/2015] Au programme de ces trois jours chargés de mémoire, Anne Hidalgo, accompagnée d'une cinquantaine d'élus et de 150 élèves du lycée parisien Janson de Sailly, s'est rendue dimanche 25 janvier sur le site de l'ancien camp nazi d'Auschwitz-Birkenau, le plus grand camp de la mort de l'Allemagne nazie, installé dans la Pologne occupée. Lors de cette visite, la maire de Paris s'est engagée à "ne jamais laisser passer des actes ou des paroles antisémites". Mardi 27 janvier, une cérémonie nationale, en présence de François Hollande, Président de la République, et d’Anne Hidalgo, Maire de Paris, se déroulera dès 9h au Mémorial de la Shoah. Elle sera suivie à 11h d'un hommage aux déportés survivants de la Shoah. Trois cents survivants d'Auschwitz participeront à cet anniversaire afin de mettre en garde le monde contre la haine et l'intolérance. Anne Hidalgo et les élus du Conseil de Paris remettront aux survivants présents, la médaille Grand Vermeil de la Ville de Paris dans les salons de l’Hôtel de Ville, en présence du chœur de l’Armée française. Exposition « 1945-2015 : 70e anniversaire de la libération des camps » Dans le cadre de ces commémorations, l’Hôtel de Ville accueille sur les murs de la rue de Rivoli, autour de la Caserne Napoléon et le long du Mémorial de la Shoah, allée des Justes, une exposition de photos commentées sur la libération des camps. Proposée en partenariat avec le Mémorial de la Shoah, cette exposition présente au travers de 36 panneaux les conditions de rapatriement et d’accueil pour les survivants et leur famille. Du 26 janvier au 9 février. ***** D'autres expositions dans tout Paris Les Soviétiques face à la Shoah (1941-1946) Dès 1941, dans les pas de l’Armée rouge, des opérateurs soviétiques sont envoyés sur le front et captent les traces des crimes nazis. À qui ces films sontils destinés ? Quels sont les processus de production et de diffusion de ces centaines d’heures de tournage ? Est-ce dans le but de participer à la mobilisation de tout un peuple pour la lutte contre « l’envahisseur fasciste » ? Pourquoi la judéité des victimes est-elle parfois gommée et parfois mise en évidence ? Les films présentés concernent les images de l’ouverture des fosses et des traces des exécutions de masse en Europe de l’est (Babi Yar, Rostov, Krasnodar, Kertch, etc.), de la libération des camps de concentration et d’extermination (Klooga, Maidanek, Auschwitz, etc.), et des multiples procès et exécutions qui suivirent la Libération. Aux côtés de cinéastes célèbres comme Roman Karmen, les autorités politiques s’impliquent dans la construction d’une histoire de la « Grande guerre patriotique » au cinéma. - Mémorial de la Shoah Du vendredi 9 janvier 2015 au dimanche 27 septembre 2015 ***** Enfants juifs à Paris, 1939-1945 La Mairie du 12e accueille l’exposition « Enfants juifs à Paris, 1939-1945 », qui propose au public à partir de l’âge de 10 ans, de retracer l’histoire des enfants juifs parisiens durant la Deuxième Guerre mondiale, de leur exclusion à leur sauvetage. Par une approche chronologique et thématique (avant la guerre, face à la montée des exclusions, dans la nécessité de se cacher…), à partir de documents d’archives et de textes, l’exposition aborde le quotidien des enfants dont les familles ont dû faire face aux persécutions. La complicité du Régime de Vichy avec l’Allemagne nazie a entrainé l’arrestation de 76 000 juifs français, dont 11 400 enfants, en majorité parisiens. Cependant, venant en aide aux familles et aux institutions juives qui faisaient tout pour protéger les plus jeunes, les réseaux de sauvetage et la solidarité de Parisiens ont été déterminants. Ainsi, sur les 70 000 enfants juifs de moins de 16 ans qui vivaient en France en 1941, près de 80 % ont survécu à la tentative nazie d’extermination. Cette exposition, conçue comme un outil pédagogique, est une manière de rendre hommage aux Justes qui ont permis ces sauvetages. - Mairie du 12e. Du 23 au 30 janvier 2015 130 avenue Daumesnil – 75012 Paris M° Dugommier (Ligne 6) ou Montgallet (Ligne 8) ***** « Vivre libre » Projet mis en œuvre par l’association Périphérie, centre de création cinématographie, Vivre libre se compose de deux volets : Dans le cadre d’entretiens menés pour un documentaire consacré à l’histoire et la mémoire du camp de Drancy, le témoignage (d'une durée de 2h45) de Paulette Sarcey-Slifkae (née en 1924), marque par la précision de ses souvenirs, son rôle dans la résistance d’un jeune groupe de MOI à Paris et son sens du récit. Les cinq heures d’entretien avec Sam Radzynski (1923-2005), membre du même groupe de résistants, sont également passionnantes. Pour illustrer l'importance archivistique et historique de ses rushes et présenter une collaboration pilote entre la BNF, les AD du 93 et Périphérie, organisent une projection de quelques extraits de ces archives cinématographiques, en présence de Paulette Sarcey-Slifkae. - Petit auditorium de la BNF François Mitterrand, Paris 13e Le 29 janvier à 18h30 ***** La destruction des Juifs d’Europe Série documentaire exceptionnelle en 8 volets, réalisée par William Karel et Blanche Finger, qui explore l’histoire de la Shoah de la montée du nazisme à la "Solution finale" jusqu’à la découverte des camps et ses conséquences dans le monde d’après-guerre. À travers l’intervention d’une soixantaine d’universitaires de premier plan, elle présente les avancées de la recherche historique tout en restant accessible au plus grand nombre. William Karel et Blanche Finger proposent ici une vision d’ensemble de la Shoah, s’intéressant aux victimes, aux bourreaux et à leurs complices, mais aussi aux sociétés dans lesquelles ce crime sans précédent a pu être commis. A partir du 26 janvier 2015 sur France 2 ***** Expositions proposées par l'UNESCO - La Shoah par balles, 10 ans d’investigation Présenté par l’association Yahad - In Unum Du 26 janvier au 10 février, Hall Ségur de l’UNESCO - Auschwitz-Birkenau 1940-1945, camp de concentration et centre de mise à mort Présenté par le Mémorial de la Shoah Du 26 janvier au 6 février 2015, Salle des pas perdus de l’UNESCO - 1945 : la libération des camps nazis Présenté par le Mémorial de la Shoah et l’UNESCO Du 19 janvier au 6 février 2015, Grilles autour du Siège de l’UNESCO ***** Grandir après la Shoah (1945-1950) Exposition proposée par l’Espace Oscar Niemeyer à partir d’une collection de dessins d’enfants juifs accueillis dans les maisons d’orphelins et les colonies de vacances de l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ces dessins livrent des éléments sur l’imaginaire et la créativité des enfants et évoquent tous les événements auxquels ils ont pu être confrontés : de la vie quotidienne aux arrestations, de la culture juive aux camps. En parallèle à ces dessins, c’est l’approche pédagogique de l’UJRE au sein de ses maisons et colonies à l’égard des enfants qui sera mise en valeur. Un ouvrage est prévu pour compléter cette exposition. Espace Oscar Niemeyer 2, Place du Colonel-Fabien - 75019 Paris. Exposition de 80 dessins d’enfants proposée du 3 au 29 mars 2015 >Entrée gratuite (9h00-18h00) ***** Le retour des déportés à Paris Conçue par l’association « les amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation », l’exposition est constituée de 16 panneaux (roll-up sur son support), elle illustre le retour des déportés dans la Capitale, la mobilisation des organismes d’accueil, les réactions des déportés à cet accueil et les réactions des familles. De nombreux témoignages dont certains seront enregistrés sur support vidéo, ainsi qu’un grand nombre de documents originaux et inédits seront proposés pour constituer l’ossature de l’exposition. Un accent particulier sera mis sur le Lutetia, réquisitionné pour être centre d’accueil. Square Boucicaut, face à l’Hôtel Lutetia Du 14 au 16 avril 2015 http://www.paris.fr/accueil/actualites-municipales/hommage-aux-victimes-dela-shoah/rub_9656_actu_152866_port_23785 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85192 Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le Centenaire du génocide arménien Agenda - Blood For Memory : 1.5 millions de dons de sang pour le Centenaire du génocide arménien -www.collectifvan.org - Blood For Memory a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de crimes contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans le génocide des Arméniens en Turquie. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, Blood For Memory vous encourage à sauver une vie. Ce projet a été initié par des jeunes de Suisse sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens et il a besoin d'une mobilisation générale afin d'arriver à ce million et demi de dons de sang. Le Collectif VAN relaye ici cette campagne. Communiqué de presse Blood For Memory est un mouvement international consacré à la 100ème commémoration du génocide des Arméniens. Il a pour but d’atteindre 1.5 millions de dons de sang à la mémoire des victimes de génocides et de crimes contre l’humanité. Il y a 100 ans, 1.5 millions de personnes périssaient dans les génocide des Arméniens. Pour chacune de ces pertes, dès aujourd’hui et jusqu’à la fin 2015, nous vous invitons à sauver une vie. Ce projet a été initié par des jeunes en Suisse, sous l’égide du Comité suisse pour le centenaire du génocide des Arméniens. Donner du sang sauve des vies. Comment mieux commémorer ces vies perdues? Votre don servira aux malades et aux accidentés de votre propre ville. Vous pouvez d’ors et déjà donner du sang. Plus tôt vous le ferez, plus de dons vous pourrez faire. Le principe est simple : 1. Allez dans l’hôpital de votre région, clinique ou organisme de don du sang 2. Donnez du sang 3 . « Dédiez » le don du sang sur le site www.bloodformemory.org. Vous verrez le compteur tourner avec votre dédicace. Blood For Memory nécessite l’attention des médias et l’engagement d’équipes « satellites » partout dans le monde pour organiser des campagnes de dons du sang et la médiatisation du projet (médias, soutien de célébrités). N’hésitez pas à nous contacter si vous désirez vous-mêmes contribuer à la réussite du projet. Website : http://www.bloodformemory.org Facebook : https://www.facebook.com/bloodformemory Email : [email protected] Twitter : @bloodformemory Instagram : #bloodformemory (photo des dons !) Nous espérons pouvoir compter sur vous, Mémorablement vôtre, L’équipe Blood For Memory http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=83608 Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle" Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le numéro 408 du mensuel "L'Histoire" aborde le thème du génocide arménien dans un article éditorial, "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle". MENSUEL - ACTUELLEMENT EN KIOSQUE Mensuel n°408 daté de février 2015 Il y a cent ans le gouvernement des Jeunes-Turcs commettait le premier génocide du XXe siècle décimant la communauté arménienne, pourtant bien intégrée à l’Empire ottoman. On comprend mieux aujourd’hui l’idéologie qui a motivé les responsables et la mécanique implacable du massacre. Par Boris Adjemian, Taner Akçam, Annette Becker, Hamit Bozarslan, Pierre Chuvin, Vincent Duclert, François Georgeon, Raymond Kévorkian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian et Yves Ternon. L'Histoire : Mensuel n°408 http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408 Lire aussi : Génocide des Arméniens : Cent ans d'historiographie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85074 URL originale : http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85084 Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide" Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide", une synthèse de Mikaël Nichanian sur le génocide arménien qui inclut les dernières avancées historiographiques. Elle propose de nouvelles pistes d’interprétation sur les causes et les conséquences du génocide, dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne. Cet ouvrage qu'on peut se procurer en librairie ou en ligne est paru aux PUF (Presses Universitaires de France). Publié le 2 février 2015 Puf Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide Mikaël Nichanian Sommaire 1 2 3 4 Caractéristiques L'ouvrage Table des matières A propos des auteurs Cette synthèse sur le génocide arménien, qui inclut les dernières avancées historiographiques, propose de nouvelles pistes d’interprétation sur ses causes et ses conséquences dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne. Caractéristiques 280 pages 21.00 € Numéro : ISBN : 978-2-13-062617-6 Collection "Hors collection" N° d'édition : 1 Date de parution : 14/01/2015 Discipline : Histoire / Géographie / Arts Sous-discipline : Histoire contemporaine L'ouvrage Premier génocide du XXe siècle, l’extermination des Arméniens d’Anatolie est aussi le seul à n’être pas reconnu à ce jour par l’État qui l’a perpétré, cent ans après les faits. En pleine guerre, la destruction des populations arméniennes et assyro-chaldéennes s’inscrivait au cœur d’un vaste programme de «?turquification?» à marches forcées de l’Anatolie. Suppression des Arméniens et déplacements de certaines populations musulmanes poursuivaient un même but : faire de la Turquie une nation homogène et moderne. L’observation de cette «?révolution nationale?» à l’œuvre en Anatolie a ainsi inspiré au juriste Raphael Lemkin une réflexion sur les crimes de masse et l’invention du terme de «?génocide?», qui trouve sa consécration en droit international en 1948. À l’heure où le processus de négociation avec la Turquie pour une adhésion à l’Union européenne est enclenché, il est utile de revenir sur cette première tentative de « ?modernisation ?» lancée par les Jeunes-Turcs, car l’analyse de ses mécanismes demeure une nécessité pour prévenir leur répétition. Table des matières Introduction Chapitre 1 – La naissance de la « Question arménienne » sous Abdülhamid II (1878-1908) Les communautés non musulmanes de l’Empire ottoman Déclin de l’empire et tentatives de modernisation La crise de 1875-1878 et le traité de Berlin Les conséquences du traité de Berlin sur la politique intérieure ottomane Les partis politiques arméniens La politique arménienne du sultan La dimension internationale des pogroms des années 1894-1896 La « question arménienne » et les « six vilayets » (1878-1908) : une bataille de chiffres et de frontières Chapitre 2 – Les Jeunes-Turcs et leur montée en puissance (1908-1914) La phase révolutionnaire (1889-1908) La « révolution » de 1908 L’opposition au CUP et la contre-révolution de 1909 Aspirations totalitaires : « économie nationale » et « turquification » Relations entre le CUP et les Arméniens en 1908-1909 Les guerres balkaniques (1912-1913) « Brutalisation » et nationalisme intégral La question des « réformes » arméniennes de 1913-1914 Chapitre 3 – Entrée en guerre et logiques génocidaires (1914-1915) Participation de l’Empire ottoman à la guerre en 1914 Premières opérations militaires (novembre 1914-janvier 1915) Débats au sein du CUP concernant l’extermination des Arméniens (janvier-mars 1915) Premières mesures anti-arméniennes (août 1914-avril 1915) La résistance de Van (20 avril 1915) Le 24 avril 1915 : arrestation des personnalités arméniennes d’Istanbul Le procès des chefs hentchaks (28 avril 1915) L’attitude des populations arméniennes : trahison ou soumission ? Chapitre 4 – Le processus génocidaire : déportation, extermination, colonisation (1915-1918) Le processus génocidaire : la première phase (1915) Des études de cas : vilayet de Bitlis, Constantinople, l’Anatolie occidentale Oppositions turques au programme d’extermination Les provinces occidentales (Thrace, régions d’Izmit et de Bursa) La deuxième phase du génocide : l’extermination dans le désert (1916) Processus génocidaire et radicalisation Le volet économique du processus génocidaire La politique des unionistes à l’égard des autres peuples non-turcs La situation militaire sur le front oriental de 1915 à 1917 Offensive ottomane en Anatolie orientale et dans le Caucase en 1918 Les massacres d’Arméniens dans le Caucase en 1918 Le bilan : estimation du nombre de victimes Les rescapés du processus génocidaire Chapitre 5 – La Turquie d’après-guerre : la question de la responsabilité Les conséquences de la guerre et le bilan de la politique unioniste La question des responsabilités : le procès des unionistes (1919-1920) Quelle valeur accorder à ces procès ? L’attitude de la société musulmane à l’égard du génocide arménien La lutte armée des unionistes contre le partage de l’Anatolie Mustafa Kemal et les unionistes Bilan de la politique unioniste entre 1914 et 1922 Conclusion – Les conditions de possibilité d’un génocide Un héritage hamidien déterminant L’idéologie unioniste et le contexte de guerre L’héritage du processus génocidaire A propos des auteurs Ancien élève de l’École normale supérieure et docteur en histoire, Mikaël Nichanian est conservateur à la Bibliothèque nationale de France. Chercheurassocié au Collège de France, il co-anime, avec Vincent Duclert, un séminaire sur le génocide arménien à l’EHESS. Accédez aux fiches auteurs : Mikaël Nichanian http://www.puf.com/Autres_Collections:D%C3%A9truire_les_Arm%C3%A9nien s._Histoire_d%27un_g%C3%A9nocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85420 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Inter www.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. JeanJacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0