Partie Il - Exercice 2 (5 points) Procréation Chez les Mammifères, la fonction de procréation est soumise à des facteurs hormonaux qui peuvent être influencés par des facteurs de l'environnement, notamment par l'alimentation. Cette caractéristique est utilisée dans le cas de l'élevage des brebis par certains éleveurs.. En utilisant les documents 1 à 3 mis en relation avec les connaissances, montrer comment l'éleveur peut prendre en compte l'influence de l'alimentation pour améliorer l'activité reproductrice des brebis. Document 1a : Relation entre l’ovulation et la masse de la brebis Chaque barre de l’histogramme correspond à un lot de 25 brebis de masse voisine. D’après Jean-Louis Bister, Laboratoire de Physiologie Animale ; faculté de Namur. Document 1b : relation entre la fécondité des brebis et leur alimentation Groupes de brebis Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Quantité d’aliment fournie Aliment importante en permanence Aliment importante puis limitée 3 semaines avant l’ovulation Aliment limitée en permanence Aliment limitée puis importante 3 semaines avant l’ovulation Fécondité Elevée Faible Faible Elevée Paramètres étudiés Document 2 : relation entre la masse des brebis et leur descendance Document 3 : action de la leptine. Lors d’une alimentation importante, les brebis fabriquent des réserves dans le tissu adipeux (masse graisseuse). Ce tissu adipeux sécrète une hormone, la leptine, qui agit par l’intermédiaire de récepteurs disséminés dans l’organisme, et en particulier sur l’axe hypothalamo-hypophysaire. D’après Jean-Louis Bister, Laboratoire de Physiologie Animale ; faculté de Namur. Schéma localisant l’action de la leptine au niveau de l’axe hyphothalamo-hypophysaire. D’après ; www.inrp.fr, dossier procréation et D’après Jean-Louis Bister, Laboratoire de Physiologie Animale ; faculté de Namur. Corrigé Partie II- Exercice 2 Procréation Saisie des données Document 1a : plus la masse des brebis est élevée, plus le nombre moyen d’ovulations est important. Document 1b : une alimentation en quantité limitée trois semaines avant l’ovulation entraîne une fécondité faible. Une alimentation en quantité importante seulement trois semaines avant l’ovulation entraîne une forte fécondité. Barème Interprétation Barème Une alimentation importante augmente la fécondité de la brebis. Il suffit que cette alimentation soit fournie 3 semaines avant l’ovulation. 0,5 0,5 0,5 Saisie des données Document 2 : plus la masse des brebis est élevée et plus le % de brebis stériles est faible (ou l’inverse). Barème Interprétation Barème 0,5 Plus la masse des brebis est élevée et plus le % de brebis ayant des naissances doubles est important. 0,5 L’augmentation de la masse des brebis favorise leur fécondité, particulièrement les naissances doubles. Barème Interprétation Barème -Plus il y a de tissu adipeux chez les brebis, plus la quantité de leptine produite est importante. 0,5 Remarque : accorder le demi-point si deux réponses sur les 4 attendues sont données. Saisie des données Document 3 : -Le tissu adipeux sécrète de la leptine -La leptine se fixe sur des récepteurs spécifiques situés sur les neurones hypothalamiques. 0,5 -Ces neurones sensibles à la leptine stimulent neurones sécréteurs de GnRh. les Remarque : accorder le demi-point si au moins deux saisies sur trois sont faites. -Une concentration élevée en leptine provoque une augmentation de la production de GnRh. -La GnRh stimule les sécrétions hypophysaires de FSH et de LH. Le développement des follicules ovariens est accru. 0,5 Synthèse : -Nécessité de nourrir les brebis de manière importante trois semaines avant l’ovulation. -Mise en place de réserves adipeuses importantes. -Augmentation de la production de leptine. -Stimulation du fonctionnement du complexe hypothalamo-hypophysaire par la leptine et augmentation du taux d’ovulation. -Augmentation des naissances doubles -Augmentation de l’activité reproductrice des brebis par l’éleveur. Notions à présenter sous forme de texte et/ou de schéma 1