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il apporte immédiatement des changements au sein du Ministère dans le but d’assurer
l’intégrité au sein de l’organisation - un problème récurrent -, de la Direction générale des
ressources humaines et de celle de l’équité en emploi.
Q. Où puis-je trouver de l’aide dès que j’apprends que j’ai été injustement éliminé(e) ou
que je n’ai pas été pris(e) en compte en vue d’une possibilité de dotation, sur la base de
motifs appropriés pour déposer une plainte ?
R. Le (la) représentant(e) de votre section locale vous dirigera vers les ressources disponibles par
le truchement de volontaires.
L’Alliance de la fonction publique du Canada, le Syndicat des services gouvernementaux et
votre section locale ne sont pas obligés de représenter les membres dans le cas de plaintes au
TDFP. En effet, ces plaintes ne relèvent pas des obligations des agents négociateurs relativement
à votre convention collective, ni de l’Élément ou de la section locale. C’est donc au membre
concerné qu’incombe la tâche de trouver les ressources dont il a besoin. Les représentant(e)s au
niveau local sont suffisamment au courant des démarches à suivre pour diriger un membre vers
les ressources nécessaires. Il s’agit de membres de l’AFPC qui ont suivi la formation qu’il faut
pour apporter de l’aide et, parfois même, des services de représentation intégraux.
Q. Comment puis-je décrire ce que je considère comme étant un acte répréhensible ou
illégitime dans l’administration du processus de dotation ?
R. Les activités ou décisions en matière de dotation, que le (la) plaignant(e) pourrait considérer
comme étant répréhensibles ou illégitimes, devraient pouvoir être identifiées comme étant claires
et concises. Il est utile de considérer comment ces activités ou décisions sont directement liées à
l’une des cinq catégories d’abus décrites ci-dessous.
La Loi sur l’emploi dans la fonction publique ne définit pas l’abus de pouvoir, mais elle indique
que pour l’application de la Loi, on entend notamment par « abus de pouvoir » la mauvaise foi et
le favoritisme personnel. Dans la décision qu’il a rendue récemment dans l’affaire Jeannette
Tibbs et le Sous-ministre de la Défense nationale, le Tribunal a conclu que l’abus de pouvoir
correspondait à plus que de simples erreurs ou omissions, et qu’il devait aussi comprendre un
acte répréhensible. Autrement dit, l’abus de pouvoir comprendra toujours une conduite
irrégulière, mais la mesure dans laquelle la conduite est irrégulière pourrait déterminer s’il s’agit
d’un abus de pouvoir.
Le Tribunal a également constaté que les cinq catégories d’abus de pouvoir énoncées par David
Philip Jones et Anne S. de Villars dans Principles of Administrative Law (Toronto : Thomson
Carswell, 2004) s’appliquent à toutes les formes de décisions administratives discrétionnaires.
Les cinq catégories en question sont les suivantes :
1. lorsqu’un(e) délégué(e) exerce son pouvoir discrétionnaire dans une intention illégitime
(y compris dans un but non autorisé, de mauvaise foi ou en tenant compte de
considérations non pertinentes),