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A global Survey of stimulus plans, article rédigé par Kevin Gallagher sur le blog économique de Dani Rodrik,
26/02/09. http://rodrik.typepad.com/dani_rodriks_weblog/2009/02/a-global-survey-of-stimulus-plans.html
Barack Obama tente de clarifier sa doctrine, Les Echos, 25/02/09. http://www.lesechos.fr/info/inter/4835201-
barack-obama-tente-de-clarifier-sa-doctrine-economique-face-a-la-crise.htm
The budget reveals the libéral Obama,Financial Times, 01/03/09. http://www.ft.com/cms/s/0/e9049900-0692-
11de-ab0f-000077b07658.html
Obama tente de rassurer le congrés sur la rigueur budgétaire, Les Echos,
http://www.lesechos.fr/info/inter/4834803-obama-tente-de-rassurer-le-congres-sur-la---rigueur-budgetaire--.htm
Obama laisse filer le déficit et met le cap sur les réformes, Les Echos, 26/02/09.
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00124611-etats-unis--obama-laisse-filer-le-deficit-et-met-le-cap-
sur-les-reformes.htm
EU summit pledges aid for eastern states, Financial Times, 01/03/09. http://www.ft.com/cms/s/0/fdac296e-
0682-11de-ab0f-000077b07658.html
Le plan de sauvetage de l’est se heurte aussi a des résistances en Hongrie, Les Echos, 02/03/09.
http://www.lesechos.fr/depeches/monde/afp_00125553-le-plan-de-sauvetage-de-l-est-se-heurte-aussi-a-des-
resistances-en-hongrie.htm
Pays de l’est : les européens rejettent un plan massif, Les Echos, 02/03/09.
http://www.lesechos.fr/journal20090302/lec1_une/4837023-pays-de-l-est---les-europeens-rejettent-un-plan-d-
aide-massif.htm
De la Corée au RU, le palmarès de la relance verte, Les Echos, 26/03/09.
http://www.lesechos.fr/info/france/4835634-de-la-coree-au-royaume-uni--le-palmares-de-la-relance---verte--
.htm
Obama’s chance to lead the economic recovery, Financial Times, 02/03/09.
http://www.ft.com/cms/s/0/7c51644a-075b-11de-9294-000077b07658.html
II. L’exemple de la RBS – combien va coûter l’intervention dans le système bancaire ?
Contrairement à la crise de 1929, les états ont décidé d’intervenir et de se substituer au
système bancaire en indiquant l’importance que celui-ci a pour l’économie quotidienne des
consommateurs et de l’économie globale. La question qui se pose de ce point de vue est :
quels sont les véritables coûts du sauvetage des banques ? Le cas de la RBS va servir comme
exemple pour montrer les coûts directs et indirects des faillites bancaires et les conséquences
pour la santé de l’économie mondiale.
La semaine passée, la Royal Bank of Scotland (RBS) a annoncé ses résultats pour l’année
2008. Déjà réceptrice d’un premier paquet de sauvetage du gouvernement britannique, la
banque a du publier une perte sur l’année passé de £24,1 milliards, soit le plus grand déficit
qu’une entreprise commerciale ait connu au Royaume-Uni.
Bien que la RBS ne soit pas la seule banque à être touchée de cette manière, son cas parait
très intéressant en tant qu’exemple et crée un « précédent » permettant d’anticiper les
réactions du gouvernement britannique (et celles des autres pays touchés par la crise
financière). Comme beaucoup de ses concurrents américains et européens, la RBS a été
touché par l’éclatement de la bulle de l’immobilier américain. Mais en se sentant plus
performantes que beaucoup de ses compétiteurs, la banque a décidé de profiter de la crise
pour racheter la banque néerlandaise ABM Amro en consortium avec Fortis et Santander, ce
qui sera finalement qualifié de désastre.
Suite à cette mauvaise gestion, Alistair Darling, ministre des finances du Royaume Uni, a
annoncé le plan de sauvetage pour la RBS le 26 février 2009. Ainsi la banque reçoit £25,5
milliards pour couvrir son déficit et avoir un minimum de liquidité et en plus voit ses actifs
toxiques assurés pour £325 milliards par l’état et son programme de « Asset Protection
Scheme ». De fait, la banque est donc nationalisée à 95%. Le gouvernement a indiqué que ce