avec qui on va travailler, cela parce que c’est + efficace que de prendre
en thérapie tout le monde concerné car cela renforçait l’homéostasie. Il
peut donc s’agir de quelqu’un autre que le patient désigné.
- Le deuxième point est celui du problème et en quoi c’est un problème.
Question cruciale car au vu du nombre de séance limitée, si on arrive
pas à résoudre le problème au bout du compte on y arrivera jamais
(thérapie brève de Palo Alto). Aujourd’hui néanmoins on est moins
stricte mais on étale pas sur des années. D’où le besoin d’identifier le
véritable problème et en quoi ça l’est. Il faut arriver à faire le tri entre
les explications, les informations et le ressenti du patient. Le soucis
pour la thérapie brève est d’exprimer la difficulté en terme concret,
actuel et interactionnel. Cela peut s’avérer éreintant pour le patient,
d’où le besoin de jouer stratégique pour ne pas l’épuiser. Il faut
formuler le problème de façon à amener une solution (« j’ai un
problème de boisson parce que vers 20h en général je me sens seul et
j’ai recours aux bières ») plutôt que une étiquette qui fige la personne
(« je suis alcoolique »). Le but étant de modifier la structure entourant
le problème et non le symptôme en lui même (au contraire des TCC).
- Identifier les tentatives de solution (ce qui se fait en même temps que
le deuxième point), il s’agit de la marque déposée de l’école de Palo
Alto. Si la personne n’a pas réussit à résoudre son problème toute seule
c’est parce que tout ce qu’elle a tenté de faire n’a pas marché. C’est
une importance primordiale, car une fois avoir répertorier tout ce que
le sujet a tenter pour solutionner le symptôme, on sait ce qu’on doit
éviter en thérapie. On essaye d’en dégager toutes les caractéristiques
communes ce qui permettra de construire le thème thérapeutique qui
ira à l’opposé de ce que le sujet a tenter. Le but de la thérapie brève est
de stopper les tentatives de solution, on va modifier le décodage sur le
plan cognitif et le comportement qui amène la personne a avoir recours
à ce type de solution, assurant qu’il n’y aura pas de rechute ou de
déplacement. On obtient cela par le recadrage pour le niveau cognitif,
et les injonctions comportementales/tâches pour le niveau du
comportement.
- Tout au long de l’entretien, le thérapeute est attentif à ce que fait le
patient : sa façon de s’exprimer, sa posture, la position du patient (les
croyances, les valeurs, les idéaux, les priorités personnelles). La
position est ce qui amène le patient à agir ou ne pas agir de certaines
façons. Cela est important de la définir car elle entraîne la définition
des tâches thérapeutiques.
- Il faut fixer un objectif minimum. Afin de mener à bien la thérapie il
faut un objectif petit mais suffisamment significatif pour le patient. Il
faut arriver à déterminer à partir de quel moment le patient n’est pas
encore sortie d’affaire mais est dans la bonne voie. Cela permet