Microorganismes et leurs environnements
Dans la nature, les bactéries se développent dans les milieux qui satisfont à leurs exigences
nutritionnelles et énergétiques. On peut les observer dans la plupart des milieux ambiants, mais
également dans l’organisme humain.
I – Microbiologie des principaux milieux ambiants.
Les micro-organismes sont présents dans le sol, mais aussi dans l’eau (surtout les eaux
stagnantes), l’air et les poussières. On peut cependant observer que l’air n’est pas un milieu très
favorable à leur multiplication, mais plutôt un moyen de transport.
Les micro-organismes sont également présents dans les aliments qui constituent d’excellents
milieux pour les bactéries. En effet, ils sont riches en substrat nutritif glucidique et protidique dont la
dégradation est la fermentation et la putréfaction. On observe une flore utile, et une flore
pathogène :
- Flore utile : Ce sont les microorganismes indispensables à la fabrication de produits de
consommation courante. On observe par exemple la levure Saccharomyces cerevisiae qui
rentre dans la fabrication du pain et de la bière. On observe aussi les moisissures qui
participent à la fabrication de certains fromage comme Penicillium roquefortti, ou encore
Penicillium camembertii.
- Flore pathogène : Les aliments colonisés deviennent des véhicules pour l’entrée des
bactéries dans l’organisme. Certaines bactéries, une fois ingérées sont détruites par
l’acidité gastrique. D’autres peuvent survivre et se développer, entrainant l’apparition de
maladie dont les plus connues sont les gastroentérites. Des virus, des moisissures, des
parasites et des bactéries peuvent contaminer les aliments, déclenchant des toxi-
infections alimentaires (ex : les salmonelles, toxoplasmose...).
II – Les flores naturelles de l’organisme humain.
Les bactéries qui sont dans l’organisme humain, trouvent dans les tissus et dans les
sécrétions, un milieu favorable à leur développement (pH, nutriments, température…).
Au niveau de la peau, la flore microbienne est importante et variée.
- Au niveau de la couche superficielle se situe surtout des bactéries anaérobies
(staphylocoques, microcoques…). Cette flore joue un rôle protecteur par leur abondance,
et les produits de leur métabolisme sont des acides gras libres qui exercent une action
antiseptique.