Page 1 sur 3
Activité documentaire (seconde) : Histoire de la mesure de la
vitesse de la lumière
I) LES DOCUMENTS
Document 1 : La vitesse de la lumière est-elle finie ou infinie ?
La vitesse de la lumière est tellement grande que durant des siècles les savants ont pensé que la lumière se
propageait de façon instantanée. Dans ce cas la vitesse de la lumière serait infinie.
Les premiers pas
Le savant arabe Alhazen (965-1039) est l’un des premiers à penser, sans pouvoir le vérifier, que la
propagation de la lumière peut ne pas être instantanée.
Au XVIIème siècle, le physicien et
astronome italien Galilée (1564-1642)
reprend cette idée et tente de déterminer
la vitesse de la lumière. Pour cela, il
cherche à mesurer la durée de
propagation de la lumière entre deux
collines situées à 1800 m l’une de l’autre :
De nuit, il se place au sommet d’une
colline et allume une lanterne. Un de ses
assistants, situé sur l’autre colline, allume
sa lanterne dès qu’il aperçoit la lumière de
la première.
Galilée constate que les allumages des
lanternes semblent simultanés. Il n’en
conclut pas pour autant que la vitesse de
la lumière est infinie mais simplement que
celle-ci est trop grande pour être
mesurée.
Les preuves expérimentales
Au XVIIème siècle, sous le règne de louis XIV, les astronomes remarquent que les éclipses des satellites
de Jupiter ne se produisent pas toujours à l’heure prévue. Parfois elles sont « en avance », d’autres
fois elles sont « en retard »
En 1676, l’astronome danois Römer (1644-1710) explique ces irrégularités par la variation de la
distance entre la Terre et Jupiter. Plus Jupiter est loin de la Terre et plus la lumière qui vient de Jupiter
met du tems pour parvenir jusqu’à la Terre. Avec la même méthode que Römer, l’astronome français
Delambre (1749-1822) détermine qu’il faut 8 min 13s pour que la lumière parcoure une distance égale
au rayon de l’orbite terrestre autour du Soleil.