Une entrée de Ca2+ se produit puisque les variations du potentiel de membrane arrive
jusqu'à une triade (tubule transverse (invagination du sarcolemme) et réticulum sarcoplasmique)
permettant d'augmenter la libération du Ca2+ (grâce aux récepteurs à la ryanodine). Ce Ca2+ réagit
avec la sous unité C de la troponine qui change alors de conformation entraînant un écartement
entre l'actine et la myosine, et une modification de la sous unité I qui va alors permettre à la tête de
myosine de se fixer à l'actine et donc raccourcir le sarcomère. Le signal calcique disparaît
rapidement (30ms) grâce à la pompe Ca2+ATPasique qui fait rentrer le Ca2+ dans le réticulum
sarcoplasmique. La calcéquestrine piège alors le Ca2+. La troponine reprend sa forme intiale,
l'activité ATPasique de la tête de myosine est inhibée par I, la cellule musculaire se détend et
retourne à sa forme initiale. On a une période de relâchement (repolarisation de la membrane
sarcoplasmique). Fermeture des canaux Na+ et ouverture des canaux K+, sortie de K+ à cause du
gradient de concentration puis intervention de la Na+/K+ATPase.
La contraction musculaire est consommatrice d'énergie sous forme d'ATP. Elle doit
donc régénérer les ADP+Pi en ATP. Les réserves en ATP sont suffisantes pour réaliser une 10aine de
contractions. La myokinase permet la transformation à partir de 2 ADP d'ATP et AMP.
Il y a également le O2 (dette en dioxygène). Facteur limitant de la contraction. On trouve de
la myoglobine (une seule sous unité de l'hémoglobine) qui permet à la cellule de faire face à ce
déficit. La myoglobine a une plus grande affinité à l'O2 que l'hémoglobine (10 fois supérieure)
(figures 17 et 18 page 10)
La courbe sigmoïde de l'hémoglobine trahie la coopération entre les sous-unités.
Hyperbole pour la myoglobine. On a une meilleure affinité pour une pression partielle faible en
O2 de la myoglobine face à l'hémoglobine.
→ Stock d'O2 donc au niveau de la cellule musculaire près des mitochondries.
La tension et la force du muscle s'exerçant sur le tendon dépendent de plusieurs facteurs :
Le degré d'activation correspondant aux nombres de fibres musculaires sollicitées (force de
contraction plus importante si plus de fibres sollicitées)
Fréquence de stimulation, une stimulation unique entraîne une secousse musculaire, stimulus
maximal lors de la contraction de toutes les fibres. Si 2 PA phénomène de somation qui
s'observe bien lors de l'augmentation de PA jusqu'à atteindre le tétanos.
Niveau de raccourcissement dépendant du type de contraction musculaire qui intervient.
On distingue 3 types de contractions musculaires : (figure 19 page 12)
La concentrique : Cette contraction s'observe par un raccourcissement du muscle
s'accompagnant d'un mouvement de l'articulation. On parle de contraction dynamique. La
force produite provient du glissement des filaments de myosine et d'actine.
La statique s'effectue sans mouvement de l'articulation et sans modification de la
longueur du muscle, elle est dite isométrique (soulever une valise à bras tendus). Force
interne au muscle égale au moins à l'objet que l'on veut porter. Pas de glissement des fibres
d'actine et de myosine. Les unités motrices sont sollicitées et la force interne développée par
le muscle est supérieure à la force de l'objet porté. C'est une force dynamique.
L'excentrique implique un mouvement de l'articulation, c'est une contraction
dynamique car allongement du muscle. La force développée par le muscle dépend du
nombre d'unités motrices mobilisées, du type de muscle concerné, de la taille du muscle
avant contraction, de l'articulation et de la vitesse de contraction du muscle.
Plus d'unités motrices sont sollicitées, plus la force sera grande. Également, plus de il y a
de fibres de types II, plus la contraction est importante. Plus un muscle est volumineux, plus il
développe une importante force de contraction. La longueur du muscle dépend de sa forme et de la
longueur de ses tendons (son attachement aux os)
Au repos un muscle est légèrement étiré, il emmagasine une énergie potentielle de