
Sociologie de la Communication – 2009-2010
I Prémices sur les théories de l’information
--> CONCLUSION : c’est l’anticipation qui peut être un atout considérable dans tout processus de
décision. Organismes qui ont un rôle de veille, d’observation se révèlent donc très importants.
Réseau des préfets, des RG servent en partie à cela, prendre le pouls de la population et savoir ce qui
va se passer.
Mardi 22 septembre 2009
Au début des années 60, nouveaux impératifs en matière de communication : critique du modèle,
trop simpliste car il ne prend en compte que la communication sous forme linéaire. Ces critiques
avancent que l’on ne s’intéressait que peu au message et uniquement au bruit. Ce que recoit le
récepteur est différent de ce qu’envoie l’émetteur, on recherche l’isomorphisme. Le premier
reproche : on ne s’intéresse pas aux communicants. Le second : la communication est circulaire, il y a
un feedback, dès que le récepteur a acquis le message, il va réagir et donc il va y avoir une
rétroaction jusqu’à l’émetteur. La notion de feedback, de communication circulaire, a été empruntée
pour améliorer le modèle télégraphique, à l’école systémique, qui s’est elle-même inspirée des
travaux sur la cybernétique. L’absence de feedback ou son mauvais retour peut entrainer la chute
d’états ou d’empire (URSS) : la monarchie française : le circuit de l’information devrait avoir en son
centre le roi, il lui faut des inputs auxquels il répond par des outputs (ordonnances royales). La
situation se dégradait mais il l’ignorait, soit sciemment soit l’information ne remontait pas (pour
plaire au roi on filtre les informations). Louis XVI s’est dit qu’il allait prendre le pouls du pays, réaliser
un « sondage ». Le seul moyen a été les cahiers de doléance : c’est le feedback. L’utilité des inputs
est que l’on connait les préoccupations du peuple.
David Easton, politologue américain, un des fondateurs de l’association de la science politique
américaine, auteur de « L’analyse du système politique ». Selon Easton, il y a un environnement
intra-sociétal et un extra-sociétal (voir schéma) :
- Intra-sociétal : les partis politiques, les groupes de pression, les églises, les syndicats,
l’armée…
- Extra-sociétal : composé par les systèmes politiques étrangers et internationaux.
2 catégories d’inputs :
- Les exigences, les demandes, tout ce qu’un environnement peut demander à un système
(grèves, prise d’otage, enlèvement, menaces terroristes…)
- Les soutiens : contre-manifestations de soutien. Sans les soutiens le régime exploserait sous
la pression.
Ce système politique n’est pas hermétique, il est ouvert à l’environnement, il y a donc contact et
échange. Il est dépendant de l’environnement. Un système est composé d’éléments
interdépendants, cette interdépendance fait que l’élément qui voit ses caractéristiques modifiées, les
autres le seront aussi). 2 types de système : système nerveux est composé d’éléments qui dépendent
les uns des autres.