RR - 16/04/17 - 769789524 - 1/2 Première ESx - Enseignement scientifique Contrôle n° 3 - Jeudi 19 janvier 2006 DUREE 45 MINUTES THEME OBLIGATOIRE LA PROCREATION France métropolitaine - Juin 2002 Relations entre les organes intervenant dans la procréation La connaissance des relations entre les différents organes intervenant dans la reproduction a permis de comprendre l'importance des hormones féminines dans la procréation. Les variations du taux plasmatique de LH (Lutéotrophine Hormone) chez une guenon ovariectomisée* au temps t0, puis soumise à des perfusions d'oestradiol à doses variées aux temps t1 et t2, sont traduites graphiquement sur le document ci dessous. Variation du taux plasmatique de l'hormone hypophysaire LH en fonction du temps, pendant les différentes phases de l’expérience D'après Hatier SVT -99 ISBN 2-218-72443-X *ovariectomisée : privée d'ovaires Première question (8 points) Exploiter des documents Justifiez, en exploitant les informations données par le document, l'existence de deux types de rétrocontrôles dans le fonctionnement de l'appareil reproducteur femelle. Deuxième question (12 points) Mobiliser des connaissances Après avoir présenté brièvement le cycle ovarien et le cycle utérin chez la femme, expliquez les mécanismes de la synchronisation entre les deux, et dégagez son importance pour la procréation. RR - 16/04/17 - 769789524 - 2/2 Éléments de correction Question 1 (8 points) Période sans ovaire (de t0 à t1) : taux de LH aux environs de 20 ng.mL-1. À t1, perfusion de faibles doses d'oestradiol pendant 6 j : taux de LH diminue pour devenir proche de 0. Une faible dose d'œstradiol freine donc la production de LH par l'hypophyse : rétrocontrôle négatif. À t2 perfusion de fortes doses d'œstradiol : pic de LH dans les deux j qui suivent à plus de 40 ng.mL -1. Une forte dose d'oestradiol stimule donc la production de LH par l'hypophyse : rétrocontrôle positif. Question 2 (12 points) Cycle de l'ovaire 28 jours - phase folliculaire du 1er au 14e j maturation d'un follicule ovulation au 14e j - phase lutéinique avec corps jaune jusqu'au 28 e j. Cycle de l’utérus 28 jours - règles - épaississement de l'endomètre - transformation en dentelle utérine. - C'est grâce aux hormones ovariennes que l'ovaire contrôle le cycle de l'utérus : - la sécrétion d'œstradiol par le follicule permet l'épaississement de l'endomètre ; - la progestérone sécrétée par le corps jaune permet la transformation en dentelle utérine. La dentelle utérine : - constitue la forme de l'endomètre capable d'assurer la nidation d'un embryon ; - commence à se développer fortement après l'ovulation et sera donc prête à la nidation vers le 22 e j. Cette synchronisation : - rend possible la rencontre des gamètes ; - permet une bonne réceptivité utérine à l'implantation de l'embryon. Éléments de correction Question 1 (8 points) Période sans ovaire (de t0 à t1) : taux de LH aux environs de 20 ng.mL-1. À t1, perfusion de faibles doses d'oestradiol pendant 6 j : taux de LH diminue pour devenir proche de 0. Une faible dose d'œstradiol freine donc la production de LH par l'hypophyse : rétrocontrôle négatif. À t2 perfusion de fortes doses d'œstradiol : pic de LH dans les deux j qui suivent à plus de 40 ng.mL -1. Une forte dose d'oestradiol stimule donc la production de LH par l'hypophyse : rétrocontrôle positif. Question 2 (12 points) Cycle de l'ovaire 28 jours - phase folliculaire du 1er au 14e j maturation d'un follicule ovulation au 14e j - phase lutéinique avec corps jaune jusqu'au 28 e j. Cycle de l’utérus 28 jours - règles - épaississement de l'endomètre - transformation en dentelle utérine. - C'est grâce aux hormones ovariennes que l'ovaire contrôle le cycle de l'utérus : - la sécrétion d'œstradiol par le follicule permet l'épaississement de l'endomètre ; - la progestérone sécrétée par le corps jaune permet la transformation en dentelle utérine. La dentelle utérine : - constitue la forme de l'endomètre capable d'assurer la nidation d'un embryon ; - commence à se développer fortement après l'ovulation et sera donc prête à la nidation vers le 22 e j. Cette synchronisation : - rend possible la rencontre des gamètes ; - permet une bonne réceptivité utérine à l'implantation de l'embryon.