Les cannes de golf se dispersent en faisceaux pour former les filaments épais d’actine. Les têtes
font saillie à intervalles réguliers, avec des angles différents aspect de filament épais au MO.
Sont associées aux chaînes lourdes des chaînes légères : autour de la tête. Ce sont des protéines
régulatrices (4 par molécule) dans le muscle striés et le cœur. Les chaînes légères ont le rôle de
déclenchement dans le muscle lisse.
B. MECANISME DE LA CONTRACTION
3 phénomènes indispensables à la contraction :
C’est l’interaction de l’actine et de la myosine, mais aussi le couplage excitation - contraction,
puis la décontraction.
1. Interaction actine - myosine
(Flam p 39)
A un niveau initial :
l’actine est entourée de tropomyosine et de troponine avec ses sous unités. Au repos, la
troponine et la tropomyosine s’intercalent entre l’actine et la myosine : il n’y a pas de
contraction.
Dans cette situation, la molécule de myosine contient dans son site actif une molécule
d’ATP. Sa tête est inclinée à 45°.
L’interaction ne peut se faire à cause de la tropomyosine, bloquée sur l’actine par la
troponine.
2° étape : nécessite l’arrivée de calcium. La troponine a fixé sur sa sous unité C le Ca2+
changement de la conformation (pas de changement chimique, mais changement de forme) de
la troponine qui va retentir sur l’ensemble
rotation de la tropomyosine autour de l’actine (30° environ). Cette position persiste
aussi longtemps que le calcium est présent.
démasquage du site de liaison avec la myosine sur l’actine.
Cette liaison faible active le site catalytique de l’enzyme hydrolyse de l’ATP en ADP + Pi.
Etape suivante : contraction. La liaison actine myosine devient forte et comme l’ATP est
absent, la tête de myosine peut faire une rotation d’environ 45°, ce qui tire sur la molécule
d’actine
raccourcissement de la chaîne. Ce n’est pas une liaison covalente mais une liaison à faible
énergie.
Tant que l’on reste dans cet état, la contraction est permanente.
4° étape : retour à l’état relâché.
la condition de l’entrée en relaxation est le retour d’ATP : la refourniture au système d’ATP
fait revenir la myosine à son état de repos : il faut de l’énergie pour la relaxation. Une
mauvaise alimentation du muscle en O2 provoque sa contracture.
Apport d’ATP : ré-occupe le site sur la myosine.
Si le Ca2= est toujours présent, il y a nouvelle contraction :
le retour du muscle à l’état relâché nécessite le départ de Ca2=
Remarque : pour qu’un muscle ait une contraction permanente (c’est le cas des muscles de la
posture), il faut que ces mécanismes moléculaires soient non synchrones dans une même
cellule : parmi toutes les molécules, il faut qu’il y en ait certaines en relaxation, d’autres en
contraction, les autres en état intermédiaire.
rigidité cadavérique : en partie expliquée par l’absence d’ATP : l’ATP est pré requis pour la
relaxation, même si on fait partir le calcium.
paradoxalement l’état de repos thermodynamique du muscle est l’état contracté, la
relaxation réclame de l’énergie. (Le muscle est comme un ressort tendu pendant la
relaxation).