
Pinel employait la notion de machine cérébrale. (# qui rappelle l'animal-machine de
Descartes ??)
Esquirol... La machine s'emballe et on entre dans une période de première psychiatrie
scientifique, mécaniste et organiciste...
Esquirol, s'inspirant de Linné, tente de classifier, fait un travail de nosographie.
Malades de l'esprit / malades du corps / malades des deux.
Mendiants et indigents vont être séparés des malades mentaux.
1810-1820
Le regard sur les MM change ; le mouvement humanitaire s'estompe, au bénéfice de l'intérêt
pour la nosographie.
De Bayle fait une découverte très importante, qui a eu une grande influence, bien qu'elle fût
fausse. Il isole et identifie une entité (paralysie générale), avec traits de délire de grandeur,
troubles du jugement... Il pense que cela serait dû à l'inflammation de la dure-mère. Il pensait
que c'était une maladie mentale liée à la syphilis.
Cela a engendré l'obsession de trouver les autres infections à l'origine des autres maladies
mentales. Multiplication des descriptions.
→ Courant organiciste.
Favelet, Moreau de Tours, Magnan, Kraepelin, Kraft-Ebbing, Meynert... Ils "sévissent" dans
les grands hôpitaux des grandes capitales.
Jung et son maître Bleuler. Il étudie les philosophies orientales, le christianisme... c'est un
protestant rigoureux. ??? Le point de rupture entre Freud et Jung se situe dans la libido, son
importance, et sa part de sexuel (minime pour Jung).
Des travaux sur des psychothérapies de nazis ... soutien des thèses d'épuration de race.. ???
La nécessité de rechercher presque point par point un lien entre une lésion mentale et une
lésion organique correspondante répond à un souci de classification, tellement
idéologiquement masqué que si par hasard une lésion n'est pas formellement identifiée, elle
est toutefois soupçonnée visible au microscope (cf. minimal brain damage).
Les enfants nés prématurément devaient présenter des lésions du cerveau.
On voulait absolument découvrir au sein des pathologies mentales des maladies comme les
autres. On réduisait le malade à une machine déréglée. On le scinde en deux parties : soi /
non-soi → protéger le malade contre lui-même...
Cet esprit d'analyse va faire que chacune de ces entités va être coupée de l'ensemble auquel
elle était précédemment associée. Par ex. : les délires vont disparaître et chaque hallu va être
distinguée. La catégorie obsession se scinde en un catalogue d'entités particulières. Freud
endigue un peu ce mouvement de classification.
Le patient est une collection de sensations, d'automatismes, de symptômes ; même s'il est
déchaîné, il est enfermé dans un diagnostic qui offre au sujet un espace extrêmement restreint.
Bains froids pour calmer,
c/ suffisamment grandes,
camisoles de force,
visite quotidienne du médecin,
pécule qd ils travaillent,
leurs biens sont mis sous tutelle...
Ils sont toujours considérés comme incurables. On cherche la logique. La nosographie est
stricte malgré les dissensions.