Document

publicité
1
La complexité des enjeux climatiques LES ECHOS | LE 26/01 À 06:00
Conférence sur le climat : accord à l'arraché trouvé à Lima
Contre le réchauffement, savoir qui paie quoi
Climat : l'heure est à la pédagogie
La conférence sur le climat que la France organise à Paris en décembre 2015 (COP21) sera confrontée, comme celle de
Lima récemment, à une demande croissante d'aide pour s'adapter aux dommages climatiques, émanant des pays qui y sont
le plus exposés. Répondre au sentiment d'injustice légitime de ces pays sera certainement l'une des conditions importantes
d'un succès des négociations à Paris. Mais cela pose aussi une série de problèmes scientifiques dont l'importance est
parfois sous-estimée.
Depuis une à deux décennies, les premiers signes d'un réchauffement climatique lié aux gaz à effet de serre sont
perceptibles un peu partout sur le globe et plus fortement dans les régions arctiques. Toutefois, l'amplitude des évolutions
climatiques liées aux activités humaines n'a pas encore dépassé celle des manifestations de la variabilité naturelle. Les
variations d'El Niño, des moussons, de l'anticyclone des Açores, les tempêtes violentes, les sécheresses prolongées,
portent toutes la marque de dynamiques avant tout naturelles, où le hasard joue aussi un rôle important, et que le
réchauffement climatique lié aux gaz à effet de serre vient dérégler. Cette combinaison complexe de facteurs naturels et
anthropiques renforce les risques climatiques à l'échelle locale, mais elle empêche aussi de déterminer de manière précise
où ils se produiront.
Surtout, elle pose de manière complexe la question de la responsabilité face à des situations très précises. Il n'est jamais
possible de désigner les activités humaines comme seules responsables d'un événement climatique donné : de longs
calculs statistiques sont nécessaires pour estimer leur part. Une recherche scientifique très active fournit des critères pour
distribuer risques et responsabilités : certains pays sont plus pollueurs, d'autres plus vulnérables, du fait de leur
localisation géographique comme de leur structure socioéconomique.
Mais il est indispensable d'aborder ces enjeux collectivement, et pas de manière événementielle. En ce sens, l'action «
commune et différenciée » qui sera recherchée lors des négociations répond bien aux complexités du diagnostic
scientifique.
Hervé Le Treut Hervé Le Treut, climatologue,
Noter le gros mensonge de Le Treut:"Depuis une à deux décennies, les premiers signes d'un réchauffement
climatique lié aux gaz à effet de serre sont perceptibles un peu partout sur le globe" en effet depuis une à deux
décennies les températures sont stables
Figure 55) Températures mensuelles de la basse troposphère en moyenne mondiale de janvier 1979 à septembre 2014.
Approximation linéaire 0,029 °C + 0,007 (t- 1997) avant janvier 1997 (à +0,7°C/siècle), moyenne sur (jan. 1979- fin
1997) de - 0,036°C, et approximation linéaire de janvier 1997 à septembre 2014 0,24 °C - 0,0006 (t-1997).
La moyenne de toute la série est 0,1°C. Voir aussi la figure 17 page 17 qui détaille l'évolution par latitude. 1
http://data.remss.com/msu/monthly_time_series/RSS_Monthly_MSU_AMSU_Channel_TLT_Anomalies_Land_and_Ocean_v03_3.txt
Les poussières volcaniques ont déprimé les températures en 1982-83 et 1992-93: le "retour à la normale" explique une
partie du "réchauffement" apparent de +0,7°C/siècle de janvier 1979 à décembre 1996. 2
1
L'évolution par sauts discrets des températures invalide la pratique de l'IPCC qui trace des droites de régression (ou
"tendance") sur des dizaines d'années même pour des phénomènes périodiques
http://wattsupwiththat.com/2011/08/11/global-warming-%E2%80%93-step-changes-driven-by-enso/
2
Les droites de régression sur (janvier 1979- décembre 1996) sont, pour la série des températures de surface HadCRUT4
0,24 + 0,011(-1997 + t) et pour la série HadCRU T3 (Brohan 2008) 0,19 + 0,008(-1997 + t)
2
Figure 55 bis) Indice de poussières volcaniques dans la stratosphère http://data.giss.nasa.gov/modelforce/strataer/tau_line.txt
Indice des poussières volcaniques dans la stratosphère
0.20
0.15
0.10
0.05
0.00
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
Figure 56) Anomalie moyenne des températures de la basse troposphère en fonction du temps. La ligne noire épaisse
représente les observations de la série RSS V33 MSU/AMSU; la bande jaune est la fourchette de probabilité 5% à 95%
sur les résultats de calcul des simulations CMIP5 (2012). La valeur moyenne sur 1979-1984 de chaque série est prise à
zéro pour faciliter la visualisation. Tiré de http://www.remss.com/research/climate (décembre 2014)
REMSS conclut: "Noter qu'après 1998 les observations sont très probablement en dessous des valeurs simulées ce qui
indique que dans l'ensemble les simulations prédisent trop de réchauffement"
Les variations de températures sont cycliques, sont la cause des teneurs en CO2 et ne peuvent en être la conséquence; cela
a été vu au paragraphe 12. La "meilleure approximation" de la courbe des températures "moyennes globales" par des
cycles de 1000 ans, 210 ans et 60 ans (figure suivante) est cohérente avec un article récent 3 qui traite des variations dT/dt
et non pas des températures elles-mêmes. S'y ajoutent les El Niño bien visibles aux figures 33 et 55 et les grandes
éruptions volcaniques.
Figure 60) Série HadCRU T3 des "anomalies" des températures mensuelles depuis 1850 et approximation par des cycles
des 60 ans, 210 ans et 1000 ans. Nota Bene: cette approximation n'a qu'une valeur "heuristique" parce que 164 ans de
données ne permettent évidemment pas de dire les amplitudes des cycles "séculaires" de 1000 ans et de 210 ans
série mensuelle anomalie en °C HadCRUT3 2013
0.5
0.0
0.5
1.0
1850
1900
1950
2000
2050
2100
Cet article de Le Treut introduit fort bien la recherche d'attribution à l'homme des observations
de changements objet de la thèse de Lola Core.
avec des références (moyennes sur 20 ans ou 30 ans) différentes de celles de la série MSU de la société REMSS
3
Diego Macias, Adolf Stips, Elisa Garcia-Gorriz Application of the Singular Spectrum Analysis Technique to Study the Recent
Hiatus on the Global Surface Temperature Record PLOS ONE 1 September 2014 , Volume 9 Issue 9 e107222 (en accès libre)
3
Notes prises sur la thèse de Lola Core (Toulouse 2011) signalée par M. Terrier, thèse qui traite (entre
autres) des précipitations http://thesesups.ups-tlse.fr/1673/1/2011TOU30185.pdf M. Terrier 25/1 2015 18h23
Mes commentaires sont précédés de Nota et sont en bleu
J'en profite pour extraire en vue de copier-coller quelques illustrations qui serviront peut-être ensuite
Conclusions de la thèse Page 187
Mettre en évidence des signatures du changement climatique d’origine anthropique dans les Océans Tropicaux, tel était
l’objectif de ce travail de thèse. Le réchauffement et l’intensification du cycle hydrologique sont les deux changements
sur lesquels nous nous sommes concentrés. Le réchauffement constitue la première manifestation du changement
climatique attendu en réponse à l’augmentation des émissions anthropiques de gaz à effet de serre. D’après des
considérations thermodynamiques simples, basées sur l’équation de Clausius-Clapeyron, l’augmentation des températures
atmosphériques implique une intensification du cycle hydrologique
puis p. 189 des délires au carbone
A plus long terme, la stabilisation des couches de surface océaniques suppose une réduction de la capacité de l’océan à
séquestrer de manière durable, dans ses couches profondes, la chaleur et le carbone qu’il absorbe à la surface.
L’absorption de carbone pourrait aussi être réduite, en réponse à la diminution des apports de sels nutritifs dans la couche
de mélange, si les échanges entre les eaux de surface et de subsurface étaient affaiblis
page 193 Ouverture (ou conclusion finale)
Notre thèse s’inscrit au côté de nombreuses études de détection qui démontrent que les changements prévus par les
modèles climatiques commencent déjà à émerger dans les observations.
Ces études qui s’appuient sur des méthodes statistiques reposant sur différentes hypothèses, utilisant des modèles
différents, suggèrent, toutes, l’influence humaine dans maintes variables. Outre les deux variables auxquelles s’est
consacré notre travail, on peut lister, entre autres, la température de surface (par exemple Tett et al.), la température
troposphérique (Thorne et al., 2003), le contenu de chaleur océanique (par exemple Barnett et al., 2005), la pression de
surface Gillett et al., 2003), les précipitations continentales (Zhang et al., 2007).
La charge orchestrée, en 2010, par les climato-sceptiques contre l’hypothèse de l’influence de l’homme sur les
changements climatiques s’est ainsi vue contrecarrée par tous ces travaux de recherche. En même temps qu’ils constituent
un argument fort en faveur du réalisme des modèles et scénarios utilisés pour projeter le climat futur, ces travaux
confirment la contribution anthropique dans les évolutions climatiques observées. Il semble bien donc qu’aujourd’hui
on ne soit plus à l’heure du débat mais à l’heure des décisions politiques susceptibles d’enrayer un processus qui
soulève nombre d’inquiétudes. De la prise en compte, par les décideurs, des résultats mis à leur disposition par la
communauté scientifique dépendra la possibilité de limiter ou non l’effet des activités humaines sur le climat
page 59 (61/212)... la démarche appliquée dans cette thèse consiste au contraire à rechercher, dans les observations, le
signal attendu en réponse à un forçage spécifique: le forçage anthropique.
4
page 43 sqq. Précipitations en mm/jour observé moyenné sur 21 ans et "biais moyen" de 23 modèles CMIP3
Les précipitations marines (en mm/jour) sur la période 1979 - 1999. Les données observées sont issues du jeu GPCP (un
contour tous les 2 mm/jour)
page 42: Les Figures 3.3, 3.4 et 3.5 rendent compte des principales conclusions des études concernant l’évaluation des
modèles. Il apparaît que les modèles couplés sont capables de reproduire de nombreuses caractéristiques du climat
présent, avec des performances plus élevées pour certaines variables (par exemple la température de surface), que pour
d’autres (par exemple les précipitations). Malgré des biais encore irrésolus, les modèles reproduisent de manière réaliste
les changements récents observés, en particulier en moyenne sur de larges zones géographiques (Stott et al., 2000;
Broccoli et al., 2003; Meehl et al., 2004; Knutson et al., 2006). Ces résultats sont une indication forte que les modèles
simulent correctement une part importante des processus de rétroaction qui régulent la réponse du système climatique aux
forçages qui lui sont imposés
5
nota: le biais moyen atteint 2°C sur les zones importantes !
Ici en températures par rapport aux observations en °C "biais moyen" sur 23 modèles CMIP3
Comparaison entre les distributions spatiales des SST observées (HadSST3) et simulées par les modèles CMIP3, en
moyenne sur la période 1960 - 1999. (
Entre 2070-2099 et 100 ans avant (1970-1999) scénario A2 == triplement progressif des émissions entre 2000
et 2100
nota: un réchauffement de 7°C en arctique soit +5°C ou 6°C par rapport aux océans tropicaux modifierait
considérablement la circulation atmosphérique qui est dictée par les contrastes et se rapprocherait de la
circulation atmosphérique à l'optimum holocène (point soulevé par Marcel Leroux)
6
Figure 3.8 – Réchauffement océanique futur. Coupe zonale de la moyenne d’ensemble des changements (en ◦C) de
température océanique prévus par les modèles CMIP3 sous les hypothèses du scénario A1B. Les changements sont
calculés comme indiqué Figure 3.7. Les pointillés désignent les zones où l’amplitude du changement multi-modèle est
supérieure à la dispersion entre les modèles
D’après les projections à un siècle, les couches supérieures des océans tropicaux continueront de stocker une grande
partie de la chaleur additionnelle attendue en réponse à l’augmentation des GES. De plus, l’export de chaleur vers des
couches plus profondes aux hautes latitudes devrait limiter le réchauffement futur en surface, comme le suggère la
coïncidence entre réchauffement de surface minimal et pénétration du réchauffement vers l’océan profond, notamment
dans les régions australes (Boe et al. 2009)
nota ci-dessous morceau d'anthologie:
il est communément admis que le réchauffement futur sera causé par une
diminution du refroidissement radiatif du système Terre-Atmosphère elle-même initialement induite par l'absorption du
rayonnement infrarouge par les gaz à effet de serre ... ... les mécanismes du réchauffement futur pourraient être plus
complexes
7
page 46 OLR et solaire absorbé par rapport à 1900-1950 en Yotta Joule sur 700 m d'océan
2 1024/( 700 m 1028 kg/m3 3990 J/kg)/(361 1012 m²) = 1,92 °C
nota: on est dans les modèles pas dans la réalité !
ASR = solaire absorbé
Jusqu’en 2050, les modèles indiquent que le réchauffement est directement lié à la diminution de l’OLR (Figure 3.9b), en
réponse à l’augmentation des concentrations atmosphériques de GES.
Cet effet est amplifié par deux rétroactions positives : l’augmentation du contenu atmosphérique en vapeur d’eau, ellemême puissant GES (d’où une amplification de la diminution de l’OLR), et la diminution de l’albédo de la surface liée à
la fonte des neiges et glaces aux hautes latitudes (d’où une augmentation de l’ASR).
L’augmentation de la température ainsi induite provoque une rétroaction négative qui se traduit par une augmentation du
refroidissement radiatif. A partir de 2050, cette rétroaction est suffisamment puissante pour inverser la tendance de l’OLR
(Figure 3.9b). Les températures continuent pourtant d’augmenter (Figure 3.9a). Les résultats de Trenberth and Fasullo
(2009) suggèrent que, sur la deuxième moitié du 21ème siècle, l’augmentation des températures est causée par une
augmentation de l’ASR (Figure 3.9c), elle-même induite par une diminution de l’albédo de l’atmosphère liée à une
diminution de la couverture nuageuse globale.
8
3.2.2 Intensification du cycle hydrologique
page 47 (49/212 du pdf)
A l’échelle globale, les projections prévoient une augmentation de l’humidité atmosphérique avec le réchauffement, à un
taux d’environ 7,5%/K (Figure 3.10a), cohérent avec la relation de Clausius-Clapeyron (1.1), et cohérent avec les
observations récentes (Figure 1.10, Dai, 2006).
L’augmentation des précipitations semble aussi dépendre du changement de température projeté, mais à un taux bien plus
faible d’environ 2%/K (Figure 3.10b). Comme déjà évoqué au Chapitre 1, les changements des précipitations ne sont pas
uniquement contraints par le contenu atmosphérique en vapeur d’eau, mais aussi par le maintien du bilan énergétique de
l’atmosphère. La relation entre le refroidissement radiatif de l’atmosphère et les précipitations (1.4), implique en effet que
toute augmentation des précipitations (et donc du chauffage diabatique de l’atmosphère) doit être compensée par une
augmentation du refroidissement radiatif. Les projections climatiques basées sur les modèles CMIP3 suggèrent que le
refroidissement radiatif de l’atmosphère n’augmente pas à un taux suffisamment élevé pour compenser une augmentation
des précipitations au même taux que celle de l’humidité (Stephens and Ellis, 2008). L’augmentation du taux des
précipitations avec le réchauffement est donc limitée par les changements relativement faibles du bilan radiatif
atmosphérique (Allen and Ingram, 2002).
Cette limitation implique une réduction des échanges de masses d’air entre les couches de surfaces humides et les couches
plus élevées de la troposphère où sont formées les précipitations. La plupart de ces échanges ayant lieu dans les zones de
convection atmosphérique tropicales, cette réduction suggère un ralentissement des branches ascendantes de la circulation
atmosphérique projetée pour le 21ème siècle (Held and Soden, 2006)
Nota l'article de Wentz (2007) qui dément ces fables n'est même pas cité en bibliographie !
Figure 3.11 – Changements futurs (en mm/jour) des flux d’eau douce. Distributions spatiales de la moyenne d’ensemble
des changements (a) d’évaporation marine, et (b) des précipitations marines.
Les pointillés désignent les zones où 80% des modèles s’accordent sur le signe des changements. Source :Meehl et al.
(2007)
Rappelons que sous les hypothèses d’humidité relative et de circulation atmosphérique constantes, les changements
thermodynamiques du bilan (E − P) s’écrivent (Held and Soden, 2006) :
δ(E − P) ≈ α δT (E − P), (3.2)
où T est la température atmosphérique et α = 6, 45%/◦C lorsque T ≈ 15◦C.
Nota: l'évaporation E dépend de la température de surface et les précipitations P de ce qui se passe dans les nuages
et les structures convectives ; l'idée d'appliquer le même régime à E et à P est "bizarre"
le gradient g/(Cp + |Ch|) décroît quand |Ch|| augmente avec la teneur de l'air en vapeur d'eau (absorption du solaire
infrarouge et condensation)
9
Chapitre 4 détection attribution
nota: ignore les cycles climatiques dont celui de 60 ans !
La "variabilité naturelle" n'est pas un "bruit" mais des cycles (60 ans 210 ans 1000 ans et autres
En langage statistique, la détection consiste à tester les deux hypothèses suivantes :
H0 : "l’évolution récente du OHC700m n’est due qu’à la seule variabilité interne",
H1 : "la variabilité interne seule ne suffit pas à expliquer l’évolution récente du OHC700m". (T4.1)
De manière équivalente, on pourrait aussi écrire :
H0 : "aucun changement climatique ne s’est produit au cours des dernières décennies",
H1 : "un changement climatique s’est produit au cours des dernière décennies".
(T4.2)
Nota ces deux propositions ne sont nullement équivalentes !
Contenu Calorique sur 700 m en unités de 10 ZJ
10
figure 4-4 Attribution des causes de l’augmentation récente du OHC700m. Comparaison entre les anomalies annuelles
de OHC700m observées (courbe bleue) et issues de simulations basées sur le modèle cnrm_cm5 auxquel sont prescrits
des forçages, soit naturels (NAT : 6 fines courbes vertes), soit anthropiques (ANT : 10 fines courbes rouges). Les
moyennes de chacun des deux ensembles (ANT et NAT) sont représentées par des courbes épaisses. Toutes les anomalies
sont calculées par rapport à la période observée (1955 - 2009). Les lignes verticales indiquent les dates des éruptions
volcaniques majeures.
Nota la courbe bleue du Pacifique est presque plate de 1958 à 1980 et subit un saut dans les années 1990 ; au contraire les
courbes rouges reproduisent les teneurs en CO2 et seraient à décaler de 20 ZJ vers le haut si elles devaient être
cohérentes avec la "référence" 1950-1980 et alors elles seraient tout à fait décalées sur les derniers 20 ans (ce que suggère
ma courbe en tiretés rouges)
page 57 (59/212) Cette procédure est cependant limitée par les incertitudes associées à la connaissance des forçages
externes (solaire magnétique ?) et à la capacité des modèles à simuler la réponse du système climatique à ces forçages.
Face à ces difficultés, on a souvent recours aux modèles couplés de climat, utilisés comme pseudo-observations, pour
estimer la variabilité interne dans des simulations de contrôle où les forçages externes sont prescrits de manière constante.
la variabilité interne est donc celle des modèles !!!
Il convient alors de s’assurer que la variabilité interne, telle que simulée par les modèles couplés, ne sous-estime pas la
variabilité observée. D’après la Figure 4.5, cette condition est remplie à l’échelle globale, ainsi que dans les bassins
Pacifique et Indien. En revanche, il semble que les modèles sous-estiment la variabilité de la SST dans le bassin
Atlantique.
page 66
Quelles sont les causes possibles de ces changements ?
L’évolution du climat résulte de la superposition entre les variabilités interne (bruit) et forcée (signal) ; cette dernière
pouvant être d’origine naturelle et/ou anthropique. Les principaux forçages externes naturels qui ont affecté le climat au
cours du 20ème siècle sont les éruptions volcaniques et les variations d’ensoleillement. Les principaux forçages
anthropiques sont associés aux émissions de gaz à effet de serre et d’aérosols dans l’atmosphère.
nota:
La variabilité interne des modèles est ce que peuvent les modèles;
La variabilité naturelle est celle observée qui montre des cycles
Les variations d'ensoleillement ? Terme ambigu: S'il s'agit de l'ensoleillement en haut de l'air (variations de la constante
solaire) on a 1 W/m² / 1361 soit moins de 1 pour mille et guère plus même(peut être au plus 3 pour mille) pendant le
petit âge de glace (figure suivante: nota: la constante solaire aurait été révisée à 1361 au lieu des 1366 montrés sur la
figure précédente )
S'il s'agit de l'ensoleillement en surface, qui commence à être bien mesuré en quelques endroits et relié au nombre d'heure
de soleil) il traduit les effets des nuages
Les effets solaires ne sont pas ceux de la constante solaire mais surtout ceux du champ magnétique ignorés des modèles
qui semble jouer sur les nuages bas
11
Figure 2.6 page 32 – Reconstructions de l’activité solaire depuis 1600. Estimation de l’évolution à long terme de
l’activité solaire à partir de deux techniques de reconstruction différentes (Lean, 2000; Wang et al., 2005). Source :
Scafetta and West (2007)
page 79 Figure 5.5 – Profondeur moyenne (en mètres) de l’isotherme 14˚sur la période 1960 - 2005. Le niveau
250 mètres est mis en valeur par une ligne noire. Le données de température sont issues du jeu WOA05 (Levitus et al.,
2005).
nota: je ne connais pas d'explication bien claire de cette figure qui n'est pas corrélée avec les températures de surface
les gyres y jouent sans doute un grand rôle (consulter M. J.L. Pinault )
[5-3-1] Température de surface des océans 22 novembre 2011
12
page 87
The examination of the Diso14 time series shows no clear response to volcanic forcing. Consistent with Palmer and
Haines (2009), this result confirms that isotherm depth changes are not sensitive to changes in air–sea heat flux.
page 88 figure 4 Fig. 4 Time series of the 5-year low-pass filtered monthly anomalies of SST (HadSST2), Tiso14, T250m
and Diso14 as seen by the MEAN, ECMWF and ECMWF_update products. On the bottom-left panel, the three vertical
lines indicate the timing of the major volcanic eruptions
HasSST en vert clair selon la légende (ou en gris clair sur la figure ?) anomalie de la température en surface
DISO14 profondeur de la couche 14°C en bleu
Tiso 14 température moyenne de l'eau au dessus de la couche à 14°C en rouge
T250m température à 250 m sujette à recalibrage des XBT en vert clair
chapitre 5 page 94
While in terms of SST, the AMO and anthropogenic signature are both dominated by a widespread warming in the North
Atlantic basin (Kerr 2000), the subsurface AMO signature clearly differs from the one of anthropogenic changes [nota: ah
? effectivement selon climate4you nette décroissance du contenu calorique de l'atlantique nord sur les 700 premiers
mètres depuis 2008 voir figure 25 bis, page 32 de comprendre vraiment l'effet de serre] . Note the exceptions of the
eastern and central subtropics of the North Atlantic ocean where both signatures show a recent warming of the upper
ocean associated with isotherm deepening. This result is consistent with the ocean model study of Marsh et al. (2008)
which concludes that the recent warming in the North Atlantic basin is both related to net surface heat fluxes and to ocean
advection of heat, the latter been closely associated with the Atlantic Meridional Ocean Circulation (AMOC) variability
in the tropical and subtropical regions …
page 96 comment va varier l'AMO (après 2005-2010) ? opinions très contradictoires
13
14
page 102 Tiso14 est la température moyenne de l'océan au dessus de l'isotherme 14°C ce qui permet (et c'est l'objet de
la thèse de Lola Core) d'essayer d'employer des séries de mesures par bathy-thermographe jetable même si l'étalonnage en
profondeur en mètres est incertain
Figure 5.6 – Séries temporelles de Tiso14. Les anomalies annuelles en °C sont calculées sur la période 1966–2005
commune aux six jeux d’observations. Les valeurs numériques entre crochets indiquent les tendances linéaires (1966–
2005) observées dans chaque bassin océanique. Une, deux, ou trois étoiles désignent les tendances significativement
différentes de zéro, respectivement aux niveaux 90, 95 et 99% (d’après un test de Student). Les dispersions moyennes sur
la période entre les six séries observées (std(6)) et les quatre séries qui incluent des corrections récentes des XBTs (std(4))
sont aussi indiquées.
Les lignes verticales rappellent les dates des éruptions volcaniques majeures.
Les courbes rouge et verte correspondent respectivement aux moyennes sur les ensembles ANT et ALL des simulations
historiques basées sur les modèles CMIP3 (complétées par les scénario A1B à partir de l’année 2000). La zone grisée
représente la dispersion des séries simulées (•}1, 5 écart type de part et d’autre de la moyenne d’ensemble des 21
modèles).
15
16
page 107 figure 5-9 tendances observées en °C par dix ans sur la période 1966-2009 et en m/dix ans pour Diso14
la distribution géographique de ce réchauffement est fortement contestée par Bob Tisdale
Lola Core propose un approfondissement de la couche à 14°C
17
page 108
Le modèle MIROC3_2_HIRES présente toujours la plus forte corrélation avec les observations, mais celle-ci ne dépasse
pas 0,3.
A cause de l’influence de la variabilité interne propre à chaque simulation, on ne s’attend pas à ce que les tendances
simulées soient identiques aux tendances observées. Cependant, les corrélations quasi-nulles entre les tendances
observées et la grande majorité des tendances simulées questionnent sérieusement la capacité des modèles à reproduire de
manière réaliste la structure spatiale des tendances. Au sein de l’ensemble des signaux simulés, la large dispersion entre
les tendances est également frappante. Pour chacune des 21 tendances simulées, nous calculons la corrélation centrée
entre cette tendance et les 20 autres tendances simulées. La valeur moyenne des corrélations ainsi obtenues vaut 0,11.
Au vu de la très large dispersion entre les distributions spatiales des tendances simulées, la possibilité d’utiliser une
méthode de détection qui ne prend pas en compte ces distributions apparaît d’un grand intérêt
page 111 à la recherche de la signature anthropique
Nota: renvoyons au livre du Pfr de Larminat qui montre que les effets solaires sont simplement ignorés par l'IPCC
la détection attribution fondée sur els modèles ne vaut donc absolument rien
page 136 étude de la salinité de surface SSS 1970-1999: traduit la position "moyenne" de l'équateur météorologique
vertical et le couloir des tempêtes
la faible SSS au large de la Baja California ne me parait pas facile à interpréter
Δ(SSSCC) = SSS h α ΔT (E − P).
18
Figure 7.9 – Distributions spatiales des tendances observées. Les tendances ont été calculées sur la période 1970–1999,
et sont exprimées en psu par siècle. La première carte illustre les tendances issues du jeu OBS (idem Figure 7.6)
page 150 on rejoint t les analyses de Bob Tisdale
19
Figure 7.19 – Tendances de SSS (salinité de surface) observées (en psu/siècle) par
. a) Pour faciliter la comparaison, les tendances (en psu par siècle) observées sont reproduites avec une échelle différente
de celle utilisée Figure 7.6.
L’Ouest du bassin Pacifique Equatorial devient plus chaud et moins salé. Ces deux changements impliquent une
diminution de la densité. Cette dernière est cohérente avec une stabilisation des couches de surface et une remontée de la
thermocline, telle qu’observée sur les quarante dernières années. La relation de causalité entre les changements
thermodynamiques et ceux de la profondeur de la thermocline n’est cependant pas immédiate car les effets du mélange et
des changements de vents doivent aussi être pris en compte (Carton and Santorelli, 2008). En outre, la remontée de la
thermocline est également cohérente avec un affaiblissement de la circulation atmosphérique zonale (Vecchi et al., 2006),
et a probablement été influencée par des processus d’origine interne sur la période observée
nota: ferait penser que la fréquence plus grande (???) des El Niño après 1976 a augmenté les précipitations sur les EMV
du Pacifique plus effets de l'advection océanique (à préciser)
ou encore mode rapide (Leroux) alizés plus forts précipitations augmentées
Téléchargement