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Berne, le 2 septembre 2009
Dossier de presse
Implants dentaires: haute précision grâce à des
techniques opératoires modernes
Ces dernières années, les techniques opératoires dans l’implantologie dentaire ont été
incessamment améliorées. Dernièrement, de nouvelles méthodes ont été développées qui
simplifient l’intervention chirurgicale et la rendent plus sûre pour la patiente ou le patient.
La précision de l’intervention a pu être augmentée, ce qui a permis de réduire la durée de
l’opération, d’améliorer la cicatrisation et d’influencer positivement la durée de vie des
implants dentaires. Le risque de complication a également pu être réduit, bien qu’il ne
puisse être complètement exclu dans tous les cas.
Les progrès en médecine dentaire sont obtenus grâce à de nouveaux matériaux ou de nouvelles
techniques ainsi que par de nouveaux dessins de vis. La méthode opératoire la plus appropriée
pour le patient doit être établie par le médecin dentiste dans le cadre d’une analyse approfondie.
L’expérience et les compétences du médecin dentiste sont donc d’une importance primordiale
en implantologie.
Intervention chirurgicale en ambulatoire
La méthode opératoire traditionnelle, qui a fait ses preuves depuis bien des années, prévoit que
le dentiste incise la gencive en ambulatoire, sous anesthésie locale et prépare le maxillaire au
moyen de forets spéciaux. Un trou d’environ 3 à 6 mm de diamètre et de 8 à 15 mm de
profondeur est foré dans l’os, dans lequel l’implant – le plus souvent une vis en titane – est
ensuite posé. Suivant la situation, la muqueuse est ensuite recousue par-dessus de l’implant
(«cicatrisation fermée») ou peut être adaptée autour du col de l’implant et cousue de part et
d’autre («cicatrisation ouverte»).
La durée de l’intervention chirurgicale peut varier et doit être déterminée individuellement pour
chaque patiente ou patient. Le nombre et la localisation des implants, le volume d’os à
disposition ainsi que la précision de la planification jouent un rôle déterminant pour la durée de
l’intervention. En règle générale, il suffit d’administrer une anesthésie locale qui rend
l’intervention indolore pour le patient. Les douleurs postopératoires sont la plupart du temps
minimes et peuvent être soulagées avec des comprimés analgésiques. Suivant le type et la
durée de l’opération, l’administration d’antibiotiques au patient est indiquée. Au bout de 7 à 10
jours, le médecin dentiste contrôle la plaie et la suture.
Technique opératoire assistée par ordinateur
Grâce à la méthode assistée par ordinateur, il est possible de faire une présentation
tridimensionnelle des structures anatomiques. Cette méthode plus élaborée, et donc plus
coûteuse, se prête surtout à la planification et la pose d’implants pour des patients dont les
mâchoires présentent des difficultés. La mâchoire du patient en représentation 3-D est
transférée à l’ordinateur d’où on effectue la planification du positionnement de l’implant dans le
maxillaire. Guidé par l’ordinateur, le médecin dentiste procède ensuite à l’intervention
chirurgicale.
Avec cette méthode, le volume osseux existant peut mieux être mise à profit lorsque les
conditions de la mâchoire sont difficiles, ce qui est un avantage pour le patient. Grâce à la haute
précision de cette technique, il n’est plus nécessaire d’ouvrir la muqueuse. C’est pour cela que le
patient aura une tendance moindre aux œdèmes, douleurs et hématomes.
Implantation guidée
L’implantation guidée est une planification de l’intervention moyennant l’ordinateur. Un guide de
forage sur mesure est ensuite confectionné. Ce dernier repose directement sur le maxillaire ou
sur la muqueuse lorsqu’il s’agit de patients totalement édentés ou alors sur les dents restantes
lorsqu’il s’agit de patients partiellement édentés. Le médecin dentiste est obligé de se fier
complètement au guide, puisque celui-ci donne de manière fixe aussi bien la direction que la
profondeur de la préparation du lit de l’implant. L’avantage de cette technique consiste
également dans la précision qu’elle représente et de ce fait dans l’augmentation de la sécurité
lors de l’intégration des implants ainsi que de la réduction des complications.
Augmentation de la masse osseuse
Beaucoup de patients présentent un volume insuffisant au niveau du site prévu pour la pose
d’un implant. Des infections buccales préalables, l’extraction d’une dent ou un accident peuvent
être la cause pour ce manque. Dans un cas pareil, pour obtenir malgré tout un bon résultat avec
le traitement implantaire, il est nécessaire de procéder à une augmentation osseuse.
Aujourd’hui, les défauts mineurs sont comblés au moyen de particules osseuses récupérées au
niveau du site opératoire, d’un matériau de comblement osseux industriel ou d’une combinaison
des deux variantes. Un prélèvement osseux, par exemple au niveau de la hanche, ne s’impose
que dans des cas très rares.
Intervention sans ouverture de la gencive
Si une patiente ou un patient répondent à des conditions idéales, c.-à.-d. présentent un état
excellent de la gencive et un volume osseux suffisant du site prévu pour l’implant, il est possible
d’effectuer une intervention sans inciser la gencive. Cette mesure apporte une diminution
importante des œdèmes et des douleurs postopératoires pour le patient. Un autre avantage est
la durée réduite de l’opération. Cependant, ces cas constituent moins de 10% et sont donc
l’exception.
L’intervention chirurgicale présente un certain risque
Toute intervention chirurgicale va de pair avec un certain risque de complications. Les
complications les plus fréquentes d’une opération implantaire sont des saignements, des
hématomes, des infections, des troubles sensitifs temporaires et des problèmes de cicatrisation.
Au cas où l’intégration de l’implant dans l’os ne se fait pas et l’implant doit être retiré, la pose
d’un nouvel implant peut éventuellement être planifié au bout de quelques semaines, voire
quelques mois, pour autant que l’état de l’os le permette.
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Un médecin dentiste compétent
La consultation et les compétences du médecin dentiste traitant sont un facteur déterminant
pour le traitement implantaire. Le médecin dentiste spécialisé en chirurgie orale, en
parodontologie et en médecine dentaire reconstructive a suivi une formation ciblée en
implantologie. Certains médecins dentistes généralistes qualifiés ont également acquis des
compétences spécifiques en implantologie.
Vous trouverez des informations supplémentaires ainsi que la version électronique de ce texte sur le site Internet de la
Fondation Implants Suisse: www.fondationimplants.ch.
Pour d’éventuelles questions ou des interviews, veuillez vous adresser à:
FONDATION IMPLANTS SUISSE, Prof. Dr Daniel Buser, Président du conseil de fondation,
Tél. 031 632 25 63, E-mail: [email protected]
Qui est la Fondation Implants Suisse?
La Fondation Implants Suisse a été créée en 2007 à Berne avec pour objectif de fournir à la population suisse des
informations scientifiquement fondées et facilement compréhensibles sur les possibilités et les limites des traitements
par des implants dentaires. Pour ce faire, elle met à disposition les moyens d’information nécessaires et organise des
campagnes de vulgarisation. Les informations doivent satisfaire à des exigences scientifiques et éthiques
extrêmement sévères. La Fondation ne poursuit aucun but lucratif.
Les sociétés spécialisées suivantes sont parties prenantes dans la fondation:
– Société Suisse d’implantologie orale (SSIO)
– Société Suisse pour la chirurgie orale et la stomatologie (SSOS)
– Société Suisse de parodontologie (SSP)
– Société Suisse de médecine dentaire reconstructive (SSRD)
La Fondation Implants Suisse bénéficie du soutien de la Société suisse d’odonto-stomatologie (SSO), de
l’Organisation suisse des patients (OSP), des Centres de médecine dentaire des universités de Bâle, de Berne et de
Genève ainsi que des entreprises de technologie médicale suisse. La fondation à but non lucratif est financée par les
sociétés spécialisées associées et les entreprises de technologie médicale représentées.
L’implant dentaire
Un implant dentaire est une vis, en général en titane, qu’une intervention chirurgicale permet d’insérer dans l’os des
maxillaires où elle remplace la racine de la dent manquante. Une prothèse dentaire est ensuite fixée sur ce pilier
artificiel. La technique des implants permet de remplacer une dent isolée, de combler un vide plus ou moins important
entre deux dents, ou de fixer une prothèse amovible dans une mâchoire presque édentée.
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