A. Universel affirmatif S.(P+1) = 0 E. Universel négatif S.P = 0
"Tous les S sont P." "Tous les S sont non P."
I. Particulier affirmatif S.P ≠ 0 0. Particulier négatif S.(P+1) ≠ 0
"Quelques S sont P." "Quelque S sont non P."
Où nous apercevons les inversions dont on s'amuse en logique et qui constituent ce
que Lacan appelle le f...toir dit épistémique (A.E. Joyce le symptôme p. 565). Comme par
exemple le fait de l'interprétation de la quantification universelle comme tout égale à UN.
A. Universel affirmatif S.(P+1)+1 = 1 E. Universel négatif S.P+1 = 1
I. Particulier affirmatif S.P+1 ≠ 1 0. Particulier négatif S.(P+1)+1 ≠ 1
à condition d'interpréter par conversion la coordination des concepts comme
" Les S sont P." : ¬ (S(x)¬P(x)) "Les S sont non P." : ¬ (S(x)P(x))
ce qui est correcte, mais qui élude le fait que la kantification universelle est bien mieux
définie, comme l'écrivent les chinois, en tant que non existence, soit pour dire en français,
"Tous les hommes sont morts à la guerre."
de lui préférer la phrase qui se dit toujours en français,
"Les hommes sont morts à la guerre sans exception."
Donnée à titre d'indication par Lacan dans son séminaire intitulé : Le savoir du psychanalyse,
lors de son retour à l'hôpital Saint Anne en 1970.
Mais nous devrions constater que nous sommes passé subrepticement avec Boole à
une interprétation sémantique avec la présence du signe égal en plus des constantes. Il y a une
différence notable et bien peu souligné entre le composant syntaxique qui consiste à préciser
comment bien écrire les énoncés en tenant compte de l'ordre des caractères utilisés et le
composant sémantique qui établit la valeur
, ici logique en terme de vrai, de faux, de vrai
nécessaire et de faux nécessaire, de ces énoncés bien écrits.
L'algèbre de Boole est un commentaire, relevant ainsi du métalangage de la
construction de Frege, de l'idéographie de la logique, puis que son signe , commun en algèbre
qui le nomme "signe égal" noté souvent par : =, permet d'écrire, associé à la constante 1 le
caractère d'assertion dû à Frege.
Que le professeur de philosophie qualifie ce terme de parasite marque bien qu'il a trait
à la fonction de la parole dans l'écrit en tant que la parole est bien un parasite nécessaire pour
le corps. Son erreur, - qui lui fait parler, à tord, de "l'erreur de Frege" pour oublier la sienne,
en croyant citer J. Hintikka qui parle d'autre chose -, reste de vouloir négliger ce caractère
pouvant s'écrire ou ne pas s'écrire du fait de rester lisible (marqué) même lorsqu'il est omit : si
il est entendu que ne s'écrivent que les énoncés nécessaires.
C'est l'envers de ce caractère que le linguiste à fait entrer dans le discours de la science
avec l'astérisque, notée : *, qui lui sert à marquer les exemples grammaticaux incorrectes,
comme le fait depuis longtemps la négation pour les énoncés faux voir antilogique, ainsi que
le remarque Freud dans son texte consacré à la Négation. C'est un progrès en regard du
refoulement.
Cette remarque nous invite, après un petit rappel relatif à la vérifonctionnalité (annexe
2) de la coordination des énoncés en logique, à passer au composant sémantique (annexe 3)
second registre indispensable à la lecture des formules de la ventilation du sexe selon Lacan.
Fin de la première annexe
Le lecteur pourra noter, à cette occasion que la logique loin d'être binaire comme on se plait à le dire depuis la
découverte du modèle électrique du commentaire de Boole, mais bien quaternaire, du fait du rôle qu'y joue la
nécessité depuis toujours.