Chapitre 2 Logique des propositions 1 1 – Introduction Logique L. Générale L. Mathématique L. Philosophique L. Prédicats L. P. Premier ordre L. P. Supérieur 2 1 – 1 – But initial de la logique mathématique La logique mathématique s’attache à comprendre, formaliser et de rendre plus rigoureux le processus de raisonnement et de preuves utilisés en mathématiques et dans les sciences exactes. Pour l’intelligence Artificielle, la logique mathématiques nous permet la représentation des connaissances et le calcul rigoureux des solutions. 3 1 – 2 – Théorie logique Une théorie logique est définie par un langage avec une syntaxe et une sémantique. 4 1 – 2 – 1 – Langage Un langage est ensemble de symboles (Alphabets ) et de règles de construction des EBF ( Expression Bien Formée ). 5 1 – 2 – 1 – Syntaxe La syntaxe spécifie la manière de construire des expressions du langage correct. 6 1 – 2 – 3 – Sémantique La sémantique traite le sens attribué aux expressions selon ce qu’on appelle des interprétations. Elle régie la manière de comprendre les expressions du langage en vue d’application déterminée. 7 2 – Logiques des propositions : ( L. P. ) 2 – 1 – Généralités et définitions Pour exprimer les idées, formuler des jugements, transmettre nos expériences, nous énonçons des propositions. On dit aussi assertion, jugement, énoncé, … 8 2 – 1 – 1 – Proposition Il est vain de chercher d’une manière exacte ce que c’est qu’une proposition, mais on notera donc une faculté particulière de la proposition c’est qu’elle ne peut être que VRAIE ou FAUSSE. D’où la définition suivante : Proposition = Expression prenant sa valeur dans l’ensemble { T , F }. 9 2–1–2– Langage : Symboles ou Alphabets Atome : A, B, C, … sont des atomes (propositions élémentaires ) Connecteurs : ( Opérateurs ) : négation ( A) NON : disjonction ( OU ) : conjonction ( ET ) : implication : équivalence 10 2–1–2– Langage : Symboles ou Alphabets(suite) Table de vérité : Le VRAI ne peut impliqué le FAUX. Soient H et G deux expressions du langage H F F T T G F T T F G T F F T H G H G H G H G F F T T T F T F T T T T T F F F 11 2–1–3–Expression bien formé (ebf ) du langage ( 1 ) un atome est une ebf. ( 2 ) SI h est une ebf ALORS h est une ebf. ( 3 ) SI h et g sont des ebf ALORS h*g est une ebf ( avec * désigne , , , ). ( 4 ) SI h est une ebf ALORS (h) est une ebf. ( 5 ) On ne peut pas trouver une ebf qui n’est pas engendrer par les trois règles ci–haut. Remarque : On appelle un littéral toute forme X ou ¬X avec X est un atome. 12 2 – 1 – 4 – formes Normales 2–1–4–1–formes normales conjonctives G est une forme normale conjonctive si et seulement si avec désigne un littéral. 13 2–1–4–2– formes normales disjonctives est une forme normale disjonctive si et seulement si G avec désigne un littéral. 14 Exemple Mettre sous forme normale conjonctive l’expression suivante : 1. On transforme puis par ( par ( ) et ) 15 Exemple (suite) 2. Réduire le domaine de à un atome : 16 Exemple (suite) 3. Utilisez la distributivité de (1) par rapport à (2) et inversement. 17 2–1–5– Quelques équivalences de base 18 2–1–5–Quelques équivalences de base (suite) 19 2–1–5–Quelques équivalences de base (suite) 20 2–1–6–La sémantique du langage de L.P 2 – 1 – 6 – 1 – Interprétation On appelle interprétation d’une proposition élémentaire P une application L’interprétation d’une ebf est l’évaluation de celle-ci, c’est-à-dire une application I de l’ensemble des atomes de l’ebf { T , F } qui à chaque atome Ai de l’ebf associe la valeur T ou F. 21 2 – 1 – 6 – 1 – Interprétation (suite) Exemple : 22 2 – 1 – 6 – 2 – Modèle I est un modèle de G si et seulement si I(G) = T 23 2–1–6–3–Validité et Inconsistance G est valide ssi I I(G) = T ( On dit aussi tautologie ) Sinon G est invalide. G est inconsistante ssi I I(G) = F Sinon G est consistante. 24 2–1–6–3–Validité et Inconsistance Exemple G1 = P Q Invalide / consistante G2 = P P Valide G3 = P P Inconsistante 25 2 – 1 – 6 – 4 – Equivalence G et H sont équivalentes ssi I I(G) = I(H) 26 2–1–6–5– Conséquence logique G est conséquence logique de F1 , F2 , . . . , Fn ssi tout modèle de ( F1 F2 . . . Fn ) est modèle de G. On note : F1 , F2 , . . . , Fn ╞═ G 27 2–1–6–6– Théorème de la déduction F1, F2, . . ., Fn ╞═ G ssi (F1 F2 . . . Fn) G est valide. 28 2–1–6–6– Théorème de la déduction(suite) Preuve 29 2–1–6–7–Théorème et Corollaire G est conséquence logique de F1 , F2 , . . . , Fn ssi ( F1 F2 . . . Fn G ) est inconsistante 30 2–1–7– La Syntaxe 2–1–7–1– Exemples d’axiomes 31 2–1–7–1– Exemples d’axiomes (suite) Vérification de A1 par table de vérité : 32 2–1–7–2 – Règle d’inférence Une règle d’inférence est la représentation d’un procédé pour établir d’autres ebf à partir d’une ou plusieurs ebf. Si ( A1 , A2 , . . . , An ) alors B Prémisses Conclusion 33 2–1–7–2 – Règle d’inférence (suite) La règle de Modus Ponens ( règle de détachement ) {(G H ) , G } donne H Prémisses Conclusion 34 2–1–7–2 – Règle d’inférence (suite) Autres règles d’inférences : Modus Tollens { ( G H ) , H } donne G Cette règle se déduit aisément de la règle de Modus Ponens, en effet : G H H G Or par M. P.{ H G , H } donne G 35 2–1–7–2 – Règle d’inférence (suite) Le principe de résolution : C’est une règle d’inférence qui s’applique à une famille particulière des ebf et qui sera traitée dans un chapitre entier. Principe de Résolution : 36 2–2– Propriétés de la logique des propositions Munie d’une des règles d’inférences M. P. , M. T. ou le P. R. , la L. P. est : Saine : tout théorème est ebf valide. Complète : tout ebf valide est un théorème. Consistante : on ne peut prouver à la fois qu’une ebf et sa négation sont des théorèmes. Fortement Complète : il n’y a pas d’ebf consistante avec les axiomes qui ne soit pas un théorème. Décidable : il existe une procédure qui permet de décider en un nombre fini d’opérations si est ou n’est pas un théorème. 37