C.Cavarroc – G.Lauton – C.Pohardy
UPEC Sc&T DAEU-B Maths (C.C.-G.L.-C.P.) GL
Produit scalaire
Partant de 2 vecteurs U et V tels que ( U ; V ) = θ, on calcule :
U . V = || U || x || V || cos θ
C’est un nombre appelé produit scalaire des 2 vecteurs ; il est
égal à 0 s’ils sont perpendiculaires car cos π / 2 = 0. Inversement,
si U . V = 0 et U ≠ 0 ≠ V , alors UV. Cette opération vérifie :
U . V = V . U ; a U . b V = (a b) U . V ; : U . ( V + W) = U . V + U . W.
On écrit pour les vecteurs unitaires i
et j la table de multiplication de ce
produit scalaire :
si U = a i + b j et V = c i + d j
alors : U . V = a c + b d
Si (D) est une droite dirigée par U (a ; b) et si (D’)(D),
(D’) est dirigée par U’ (–b ; a) car U . U’=0. Les pentes
sont : m = b/a et m’ = – a/b. On note : m . m’ = – 1 .
2. Applications du produit scalaire
Calcul d’angles :
a. Pour le triangle de la figure 3 (page 1), calculer à l’aide de
produits scalaires les 3 angles au sommet ^A, ^B et ^C.
b. Comparer avec le calcul basé sur des tangentes d’angles.
c. Dans le plan repéré par (O, i, j), on place les points A (4,0) et
B (0,3), et on trace dans le quadrant { x 0 et y 0 } le carré
(AMNB) dont AB est l’un des 4 côtés, de centre P. Dessiner ce
carré. Déterminer, l’angle (PA ; PO) exprimé en degrés.
d. En partant de BC = AC – AB, montrer l’égalité
(théorème d’Al Kashi) : a2 = b2 +c2 – 2 b c cos ^A.
e. En calculant OM . ON (Fig.2), montrer que :
cos (45 – 30) = cos 45 cos 30 + sin 45 sin 30.
e. En partant de AM CB = 0, où M (x ; y) est un
point quelconque de la hauteur (Δ) = (AH), écrire
directement l’équation de cette droite.
g. Un vecteur V se projette orthogonalement en W sur un axe
dirigé par un vecteur unitaire u (fig 6). On note V ’ le symétrique de
V par rapport à l’axe. Montrer que : W = ( V . u ) u et que :
V ’ = 2 W – V. En déduire le vecteur OA’ où A’ est le symétrique
(Fig.3) du point A par rapport à (BC), et les coordonnées de A’.
N.B. : V = W + U où U W. Calculer : W . U = …
Cercle (C) de centre O et de rayon R : En tout point T du cercle, la
droite (D) tangente à (C) issue de T est perpendiculaire au rayon [OT].
Étant donné une corde [AB] du cercle (C) :
- sa médiatrice (Δ) passe par le centre O et ( OA ; OB ) s’appelle
angle au centre ; appelons α sa valeur.
- de tout point M du cercle (situé du côté du centre par rapport à
elle) on « voit » la corde [ AB ] sous un angle constant θ = α / 2.
Si R=1 : Longueur Arc de cercle A
B = angle (OA ; OB) en rd.
N.B. : θ = (NA ; NB) = (MA ; MB)
a. Dans le cercle de centre O (ci-contre)
on figure une corde MN de longueur 12
et la flèche HP de longueur 2. Quel est le
rayon R du cercle?
Une autre corde M ’N ’ a pour longueur
16. Trouver la longueur de flèche H ’ P.
b. Dans une coupe de glace
de forme conique (1/2-angle
au sommet 30 deg, hauteur
10) on pose une boule de
centre O, de sommet S à la
hauteur du bord. Quel est
son rayon R ?
c. Par 3 points M, N, P non alignés il passe un cercle (C) et un
seul. Proposer une façon de trouver le centre O de ce cercle (C).
Application numérique : calculer les coordonnées de ce
centre pour les points A, B, C de la figure 3.
c. Présenter le calcul de la longueur d’une courroie
reliant deux roues circulaires (C) et (C’) de rayons
R = 4 et R ’’ = 1, avec un entraxe OO ’ de longueur 6.
N.B. : on pourra tracer le rectangle (O’T’TU).
d. On marque sur la courroie un point M qui au
départ coïncide avec le point T sur la roue (C). Où se
trouve ce point mobile M après un tour complet (sens
trigo.) de la petite roue (C’) ? Même question si c’est
la grande roue (C) qui a effectué un tour complet.