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- en Australie : Caladenia flava, integra, longicaula
Cyanicula deformis, gemmata (fleurs bleues)
Diuris amplissima, corymbosa, drummondii, pardina. Les
Diuris sont également appelés « oreilles d’âne ».
Elythranthera brunonis, emarginata. Appelées « orchidées
émail » à consistance carnée et aspect ciré.
Les « sun orchids » dont les fleurs ne s’ouvrent complètement
qu’en plein soleil et se referment la nuit : Thelimytra
antennifera, apiculata, campanulata, cornicina, crinita,
macrophylla, pauciflora, variegata.
On trouve toutes ces terrestres australiennes dans la partie non
désertique du Sud Ouest de ce continent, dans les savanes
d’eucalyptus qui sont, en période très sèche, ravagées par les
incendies, favorables à l’apparition et la floraison des
orchidées terrestres qui ont ainsi davantage de lumière après
destruction de la végétation environnante.
Pour cultiver ces orchidées chez nous, il faut cependant arriver
à faire apparaître la végétation des plantes après les avoir fait
changer d’hémisphère. Après cette période critique, elles sont
plutôt de culture facile tout en respectant une période de repos
pendant la période de chaleur. Il y a 2 ou 3 nurseries qui
proposent des petits bulbes à la vente.
Sous les TROPIQUES qui sont pour nous des régions
dites « exotiques », il existe aussi des :
- orchidées terrestres qui, imitant les orchidées des pays
tempérés, possèdent des tubercules ou des rhizomes
souterrains qui permettent leur survie en période défavorable,
après disparition totale de leurs parties aériennes :
Cynorkis uncinata
Habenaria cristata, medusa, rodocheila
Pecteilis sagarikii, susannae
Stenoglottis longifolia (racines renflées mais pas de
tubercules).
Il leur faut un repos complet après la disparition de la
végétation dans un endroit moyennement lumineux, sec et
bien ventilé puis reprise précautionneuse des arrosages au
départ des nouvelles pousses.
- d’autres terrestres « exotiques » ont, elles, des pseudo
bulbes pour leur permettre de traverser la « mauvaise » saison
après le dessèchement et la chute de la partie végétative :
Bletilla formosana, ochracea, striata (rustiques jusqu’à -10°
sous nos latitudes en situation ensoleillée et protégée de
l’humidité en hiver). Les pseudo bulbes, de forme arrondie et
un peu aplatis, affleurent la terre.
Calanthe cardioglossa bulbes et tige florale, rosea, rubens -
Eulophia adamensis, guineensis, petersii
Galeandra (certaines espèces) beyrichii -rare- et chapadensis
(petits pseudo bulbes ronds)
Pleione albiflora, aurita, grandiflora.
Les Pleione doivent rester au sec dès la chute des feuilles.
Denise nous conseille de mettre une bonne couche de
sphaigne dessus jusqu’au début de l’apparition de la tige
florale (après environ 3 mois). Idem pour ceux à floraison
automnale où il faut attendre le début de la végétation pour
recommencer progressivement les arrosages.
- d’autres terrestres « exotiques » encore, ont, elles, de grands
pseudo bulbes allongés et renflés : Cyrtopodium andersonii
- le genre Thunia est caractérisé par de longues cannes (sans
feuilles en période de repos) mais qui disparaissent, elles, tous
les ans ½ : Thunia alba, brymeriana, marshalliana.
Ici, repos absolu pendant notre hiver jusqu’à l’apparition des
nouvelles pousses.
- enfin, avec de très gros pseudo bulbes de réserve, nous
avons le genre terrestre Anguloa dont les feuilles tombent à la
fin de la période de repos et à l’apparition des nouvelles
pousses et des fleurs, ce qui en fait des plantes très
encombrantes pendant leur repos hivernal qui, d’ailleurs, ne
doit pas être aussi sévère que pour les genres et espèces
précédents : Anguloa clowesii, virginalis.
Leur période de repos commence lorsque les « bractées
feuilles » à la base des pousses de l’année sèchent et se
détachent à leur point d’abscission.
Noter les épines au point d’abscission des grandes feuilles, qui
servent à préserver les pseudo bulbes des prédateurs.
Les orchidées « exotiques » épiphytes
Les orchidées exotiques sont beaucoup plus nombreuses.
Parmi ces épiphytes, celles qui vous posent souvent de gros
problèmes sont celles nécessitant une période de repos (à
partir de quand, combien de temps, températures, luminosité,
intensité etc.).
Ce repos se produit, dans la nature, dans des régions où,
comme je vous le disais au tout début, on observe une
alternance marquée de saison humide et saison sèche.
Justement, le début de cette période de repos plus ou moins
sévère est indiqué par la dessiccation et la chute des feuilles
qui sont les signes de fin de maturation des pseudo bulbes ou
des cannes.
- en Amérique Centrale et du Sud : Barkeria : Mexique à
Panama.
Ont besoin d’un repos sévère au froid (pas plus de 18° diurnes
et pas plus de 10° nocturnes) et fleurissent pendant cette
période :Barkeria halbingeri, lindleyana, naevosa, obovata,
shoemakeri, skinneri, spectabilis
Catasetum, Clowesia, Cycnoches et Mormodes font tous
partie de la sous-tribu des Catasetinae.
Le repos au sec doit être absolu à tel point que certains les
traitent comme des Dahlias par exemple, les sortant carrément
du compost et les conservant à plat ou même en suspension
jusqu’à l’apparition des nouvelles pousses. La reprise des
arrosages ne se fait, avec précaution, qu’à l’apparition des
nouvelles racines (2 cm) sous ces jeunes pousses. Par contre,
la lumière pendant le repos doit être importante (dans la
nature, les feuillus qui les abritent perdent leurs feuilles à la
saison sèche).
Catasetum (fleurs unisexuées ; fleurs femelles si trop de
soleil) integerrimum, saccatum
Clowesia (fleurs normales, bisexuées) russeliana, Jumbo
Grace
Cycnoches (fleurs unisexuées comme les Catasetum)
barthorium
Mormodes (fleurs unisexuées ou bisexuées) dasilvae,
ephippilabium, sinuata, wolterianum
Chysis bractescens
Cyrtopodium (épiphyte) punctatum
Galeandra : dans ce genre, les épiphytes ont des cannes
(contrairement aux Galeandra terrestres qui ont de petits
pseudo bulbes ronds) comme ballari, baueri, dives, minax,
stangeana.
Le repos doit être marqué mais moins sévère que pour les
genres précédents. Lumière un peu moins importante pendant
cette période.
Les Lycaste des sections Aromaticae et
Intermediae nécessitent un repos sévère, en bonne lumière
après la chute des feuilles (eux aussi ont des épines au point
d’abscission)
- Aromaticae : aromatica, bradeorum, cochleata, cruenta
- Intermediae : campbellii, candida, macrobulbon,
xytriophora