La mémoire : fondements et méandres d’une faculté qui oublie La mémoire occupe une place essentielle dans le fonctionnement de l’être humain. Elle est impliquée dans toutes les sphères de nos vies étant donné le rôle central qu’elle joue. En effet, la mémoire est appelée à intervenir dans la plupart de nos activités quotidiennes : se souvenir d’une étape de la recette lue assez longtemps pour l’exécuter, se rappeler nos rendez-vous du lendemain, garder le souvenir d’une date de fête, d’une connaissance ou d’une information. De plus, c’est sur la mémoire que se fondent les bases de notre personnalité qui se construit, entre autres, au fil de nos expériences. Ainsi, dès notre plus jeune âge, nos impressions, nos réactions et nos actions sont fortement teintées de ces expériences dont le souvenir est stocké en mémoire. Il est bien évident que la mémoire, si centrale à la vie humaine, occupe une place déterminante dans le parcours scolaire de tout individu. Pour bien comprendre comment une faculté si importante intervient dans les apprentissages, qu’ils soient scolaires ou non, le présent texte aborde différents thèmes reliés à son fonctionnement : son rôle dans l’apprentissage, les étapes de la mémorisation, les différents types de mémoire, les facteurs perturbateurs de la mémoire ainsi que les interventions et les stratégies favorisant une utilisation plus efficace de celle-ci. La mémoire et l’apprentissage La mémoire et l’apprentissage sont si intimement liés qu’ils sont souvent confondus. Toutefois, ils représentent deux phénomènes distincts. Alors que la mémoire renvoie à notre capacité de se rappeler les expériences passées, l’apprentissage désigne plutôt un processus qui va modifier le comportement futur d’un individu. Ainsi, l’apprentissage ne se limite pas aux connaissances factuelles ou théoriques. L’étude d’une nouvelle langue et la morsure d’un chien étranger sont des situations qui permettent deux apprentissages différents. Une nouvelle langue modifie notre comportement verbal, et la morsure du chien, notre comportement physique en présence d’un animal similaire. Malgré leur nature différente, ces deux apprentissages dépendent de la mémoire : sans mémoire, l’individu ne peut se rappeler la langue apprise ni le fait d’avoir déjà été mordu par un animal, ce qui empêche alors la modification du comportement. La mémoire est donc la pierre angulaire de l’apprentissage, car Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 -1- elle est un lieu privilégié de traitement de l’information qui permet le stockage et le rappel des informations apprises. De façon plus spécifique, le rôle de la mémoire durant l’apprentissage se résume à trois processus : 1. l’encodage, c'est-à-dire l’analyse consciente ou inconsciente de l’information en vue de son enregistrement en mémoire; 2. l’entreposage, c’est-à-dire la rétention et le maintien de l’information sur une période de temps plus ou moins longue. Cet axe de la mémorisation inclut le processus de consolidation qui permet de stabiliser et de solidifier les traces de l’information en mémoire; 3. la récupération, c’est-à-dire la capacité à accéder aux informations maintenues disponibles en mémoire. Ces trois processus sont mis en place grâce aux deux principales structures de mémoire, la mémoire de travail et la mémoire à long terme, ainsi qu’à un certain nombre de fonctions cognitives connexes. Les étapes du fonctionnement de la mémoire La mémoire n’est pas constituée d’un bloc homogène et unitaire mais plutôt d’un ensemble de structures neurologiques intégrées dans des réseaux hiérarchisés et parallèles. Ainsi, la mémorisation et la récupération d’une information nécessitent la participation d’une série de fonctions qui sont illustrées dans le schéma suivant. Récupération Encodage Perception Attention sélective Attention soutenue Émilie Lemire Auclair Mémoire de travail Mémoire à long terme Fonctions exécutives 17 juin 2005 -2- La perception est la première étape de tout traitement d’information. Les informations, par l’entremise des récepteurs sensoriels, sont captées et dirigées vers le cerveau pour être analysées. Cette analyse permet de doter d’une représentation mentale les stimuli captés dans l’environnement, ce qui leur donne un sens. Un stimulus auquel on n’attribue aucun sens est plus difficilement traité et mémorisé. Il est donc important, à l’étape de la perception, que l’individu soit en mesure de comprendre ce qu’il perçoit. Une fois analysés, les stimuli peuvent être reconnus s’ils ne sont pas nouveaux pour l’individu ou être associés mentalement à des éléments déjà connus, s’ils sont nouveaux. Les informations peuvent être perçues par différentes modalités : visuelle, auditive, olfactive, gustative, somesthésique (le toucher) ou proprioceptive (l’orientation et les mouvements du corps dans l’espace.) L’attention sélective est une fonction cognitive qui permet à l’individu d’orienter son activité mentale vers un ou des stimulus particuliers : elle joue un rôle de filtre. En effet, environ 5 % de l’information contenue dans l’environnement passe à travers ce filtre pour ensuite être analysée plus finement, ce qui signifie que tout ce qui est perçu n’est pas nécessairement traité de façon consciente par l’individu. De plus, seulement une partie de ce 5 % d’informations environnementales est effectivement encodée et entreposée en mémoire par la suite. Donc, pour bien mémoriser, il faut être attentif et sélectionner les informations à retenir. La mémoire de travail (à court terme) est un lieu mental où les données sont manipulées et transformées. C’est un lieu privilégié de traitement de l’information : elle est donc sollicitée dans la plupart de nos tâches et de nos activités. Toutefois, malgré sa grande utilité, son empan, c’est-à-dire sa capacité, est plutôt réduit : on ne peut maintenir et traiter que 7 (± 2) éléments simultanément en mémoire de travail. Sa durée est également limitée : l’information ne reste active qu’un maximum d’une minute. Ainsi, pour qu’une information soit retenue, il faut qu’elle soit traitée le plus rapidement possible, car, si elle ne l’est pas, elle sera perdue. Les données maintenues actives en mémoire de travail peuvent provenir de deux sources : 1. elles peuvent provenir de l’environnement extérieur; 2. elles peuvent également être récupérées à partir de la mémoire à long terme pour être utilisée ou modifiée (connaissances antérieures.) De plus, l’information traitée en mémoire de travail peut servir deux objectifs : 1. elle peut être exploitée dans l’immédiat dans le but d’exécuter une tâche ou de résoudre un problème (comprendre un texte ou calculer mentalement, par exemple); Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 -3- 2. elle peut être acheminée en mémoire à long terme pour y être entreposée. La mémoire à long terme est un lieu mental de classement et d’entreposage. Contrairement à la mémoire à court terme, la mémoire à long terme, comme son nom l’indique, permet à l’individu de conserver une donnée sur une très longue période de temps. Toutefois, une information restée trop longtemps inutilisée ou sollicitée risque d’être difficilement retrouvée. De plus, au contraire de la mémoire de travail, l’espace disponible en mémoire à long terme est très vaste : il est possible de mémoriser une quantité phénoménale d’informations. Toutefois, cet espace doit être judicieusement utilisé. Ainsi, les données transférées en mémoire à long terme ne sont pas emmagasinées de façon aléatoire : l’entreposage de l’information nécessite la participation de réseaux, c’est-à-dire que chaque nouvel élément appris est organisé et lié à un réseau d’informations déjà en mémoire avec lequel il entretient un rapport. C’est pourquoi la mémoire à long terme n’est pas considérée comme un simple lieu d’entreposage mais aussi un lieu de classement et de catégorisation. Ainsi, lors de la phase d’encodage, c’est-à-dire le passage de l’information de la mémoire de travail à la mémoire à long terme, l’organisation de l’information et sa liaison à un réseau de connaissances lui assure une trace durable en mémoire, ce qui facilite ensuite la phase de rappel ou de récupération. En résumé, une information est mieux retenue et rappelée si elle « fait du sens », c’est-à-dire qu’elle peut se lier à ce que l’individu connaît déjà. L’attention soutenue, ou la concentration, permet la mobilisation des ressources d’un individu sur une période de temps plus ou moins longue; elle est donc indispensable au processus de mémorisation. En effet, pour mémoriser une information, il faut non seulement être attentif afin de sélectionner les informations pertinentes à encoder mais également rester alerte et concentré tout au long du processus, car, une fois sélectionnées, les données doivent être comprises, organisées et transférées en mémoire à long terme. Les fonctions exécutives jouent le rôle de « chef d’orchestre » ou de régulateur dans les situations de résolution de problèmes, entre autres : elles permettent la mise en place d’activités cognitives complexes liées à l’organisation de la pensée (l’association d’idées et la catégorisation, par exemple), à la planification de l’action et à l’élaboration de stratégies orientées vers un but. Elles sont également impliquées dans les processus d’autovérification et Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 -4- d’autocorrection1. Ainsi, dans le processus de mémorisation, les fonctions exécutives permettent la mise en place de stratégies facilitant l’organisation et l’encodage d’informations. Ces mêmes stratégies peuvent être réutilisées lors de la phase de récupération. L’utilisation efficace et adéquate de la mémoire sollicite un ensemble de processus variés qui, combinés ensemble, permettent à l’individu de sélectionner les informations importantes, de les manipuler et de les organiser en vue de les enregistrer de façon plus durable. La qualité de cet encodage est déterminante : meilleur sera l’encodage, plus facile sera la récupération de l’information et ce, grâce aux réseaux de connaissances qui permettent le regroupement et l’organisation des informations liées entre elles par le sens. D’une façon similaire, ces réseaux sont eux-mêmes organisés en fonction de la nature des informations qu’ils contiennent : cette structure forme ainsi différents types de mémoire à long terme. Ceux-ci sont présentés dans la section suivante. Les types de mémoire Les informations encodées ne sont pas emmagasinées dans un « entrepôt » unique : elles sont plutôt classifiées dans différentes structures de mémoire, en fonction de leur nature. On a identifié plusieurs types de mémoire à long terme dont les plus connus sont la mémoire épisodique, la mémoire sémantique et la mémoire procédurale. La mémoire épisodique est souvent nommée mémoire autobiographique, car les informations qui y sont entreposées concernent la vie de l’individu. Ce sont des données de nature personnelle, des souvenirs contextualisés, c’est-à-dire qu’ils sont accompagnés de précisions sur l’aspect temporel et spatial des événements. Ils sont souvent empreints d’une charge émotive et déterminants dans la construction de la personnalité. La mémoire sémantique, quant à elle, contient plutôt les connaissances didactiques, les concepts, les lois, les principes, les règles, les définitions, c’est-àdire les informations concernant le fonctionnement du monde et du langage. La mémoire sémantique est une mémoire de sens et de signification où se rassemble le bagage de connaissances générales d’un individu. Ces connaissances sont 1 Pour obtenir plus d’informations concernant les fonctions exécutives, vous pouvez consulter le texte Le syndrome dysexécutif : quand le chef d’orchestre ne répond plus.. Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 -5- décontextualisées, c’est-à-dire qu’elles ne réfèrent pas à un contexte spatial et temporel personnel à l’individu. La mémoire procédurale concerne plutôt les connaissances sur le fonctionnement des objets ainsi que les procédures et les habiletés à déployer dans la réalisation d’une activité, par exemple. Elle nous permet d’acquérir, de façon consciente ou non, des savoir-faire et, par la pratique, des les utiliser de façon automatique. On trouve, dans la vie courante, plusieurs types d’apprentissages procéduraux : apprendre à pratiquer un sport, à jouer d’un instrument de musique, à écrire ou à utiliser un outil, par exemple. À ces trois principaux types de mémoire à long terme s’ajoutent également d’autres structures contenant des informations de différentes natures. Il semble, en effet, qu’il existe une structure dite lexicale ou orthographique qui maintient l’orthographe des mots en mémoire : un déficit de cette mémoire serait impliqué dans la dysorthographie. On a également suggéré l’existence d’une mémoire mathématique, fortement impliquée dans l’apprentissage des nombres et du calcul, dont l’atteinte pourrait causer la dyscalculie. Finalement, un autre exemple est la mémoire dite visuo-spatiale, spécialisée dans le maintien d’informations concernant les lieux et les trajectoires. Il est important de souligner toute la complexité de la mémoire ou plutôt des mémoires. En effet, toutes les mémoires interagissent entre elles pour maintenir les réseaux de connaissances et d’informations accessibles à la conscience de l’individu. Ce système, compris de façon encore bien incomplète par les chercheurs de ce domaine, n’a été présenté, dans ce texte, que de façon partielle. Les perturbateurs de la mémoire La mémoire est une faculté humaine impressionnante mais parfois instable et ce, pour deux raisons. Premièrement, l’information n’est pas encodée de façon linéaire et continue; la mémoire enregistre plutôt les données de façon fragmentaire, relevant les éléments les plus saillants ou les plus importants pour les lier aux réseaux de connaissances déjà existants. Ainsi, si les liens sont impertinents ou si l’individu n’est pas attentif ou n’encode pas bien les informations, la trace mnésique sera plus faible, et l’information, plus facilement perdue. Le deuxième facteur d’instabilité de la mémoire réside dans le fait qu’elle Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 -6- est fortement influencée par différents facteurs indésirables qui nuisent à son bon fonctionnement. Ces facteurs perturbateurs peuvent se diviser en deux grandes classes : les facteurs environnementaux et les troubles d’apprentissage. Les facteurs environnementaux concernent l’environnement externe et interne de l’individu. Dans l’environnement externe, les caractéristiques du local de travail tel qu’un éclairage inapproprié, la présence de bruits ou une faible qualité de l’air peuvent nuire à l’apprentissage. En classe, le manque de clarté du discours de l’enseignant et des consignes, des activités inadaptées au contenu du cours ainsi qu’un manque d’organisation de la matière présentée sont des facteurs de l’environnement pédagogique qui nuisent à la mémorisation. En ce qui concerne l’environnement interne, des facteurs psychoaffectifs tels que l’anxiété, la dépression, des problèmes personnels ou les troubles de personnalité ont des impacts importants sur les capacités de la mémoire. De plus, une mauvaise utilisation ou une absence d’utilisation de stratégies d’encodage et de rappel peut entraver de façon importante les processus de mémorisation. Les troubles d’apprentissage ont, eux aussi, un effet perturbateur important sur les capacités mnésiques. En effet, un étudiant atteint d’un trouble d’apprentissage, que ce soit un trouble du langage, un déficit de l’attention ou tout autre type de déficit, présente aussi souvent des troubles de la mémoire. Ceux-ci sont variables : ils peuvent concerner la mémoire de travail (un empan limité), différents processus (difficulté d’encodage ou de récupération) ou différentes structures de la mémoire à long terme. Ces troubles peuvent également se présenter de façon isolée, sans trouble d’apprentissage. Peu importe leur nature, ils sont difficiles à contourner, car ils dépendent de la structure et du fonctionnement cérébral inhérent à l’individu. Toutefois, il est tout de même possible d’intervenir auprès de ces individus afin de faciliter leur mémorisation et leur apprentissage. Les interventions Les recommandations privilégiées auprès d’étudiants atteints de troubles de mémoire sont diverses. Il n’existe aucune méthode universelle : les interventions doivent donc être modelées à partir des besoins et des caractéristiques individuelles de chaque étudiant. Dans cette section, on présente d’abord des stratégies s’adressant aux étudiants ou aux individus présentant des troubles de la mémoire. On présente ensuite une liste de moyens, tenant compte Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 -7- du fonctionnement de la mémoire, que les enseignants peuvent mettre en place afin de favoriser l’apprentissage en classe. Voici d’abord une liste sommaire de quelques méthodes pour contourner les limites d’empan, c’est-à-dire de capacité, de la mémoire de travail : Respecter les limites de l’étudiant en présentant des consignes courtes, une à la fois; Paraphraser, c’est-à-dire se redire l’information mentalement en synthétisant dans ses propres mots; Augmenter la durée de présentation de l’information en visualisant, en prenant des notes ou en enregistrant; Entraîner la mémoire de travail à l’aide d’exercices de répétition de phrases. Le niveau de difficulté et la longueur des phrases peuvent augmenter à mesure que l’étudiant présente des améliorations. D’autres stratégies peuvent être mises en place afin de favoriser un meilleur encodage de l’information en mémoire à long terme, que ce soit pour les étudiants qui désirent améliorer leur processus de mémorisation ou pour les étudiants atteints de trouble de la mémoire. Ces stratégies peuvent varier en fonction du type de mémoire. Voici tout de même quelques exemples généraux : S’intéresser à l’information et la comprendre, se questionner sur celle-ci, c’est-à-dire lui donner du sens; Sélectionner les informations les plus importantes, les plus centrales; Structurer l’information pour qu’elle soit encodée de façon organisée (construire des schémas visuels ou relier chaque élément à retenir à une pièce de la maison, par exemple); Établir des relations et des associations entre les nouvelles informations et les connaissances antérieures; Répéter, réactiver et réviser l’information. Les stratégies décrites dans les prochaines lignes s’adressent aux enseignants désirant faciliter l’apprentissage et la mémorisation des étudiants dans le contexte de la classe. Ces stratégies proviennent, pour la majorité, d’un article de la revue Pédagogie collégiale2. Pour aider les étudiants à diriger leur attention et à sélectionner rapidement l’information importante afin de lui donner du sens : 2 BARBEAU, D., MONTINI, A. & ROY, C. (1996). « Quand la mémoire fait réussir… ou échouer », Pédagogie collégiale. Volume 9, Numéro 3, pp.9-18. Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 -8- Indiquer, pointer, souligner, amplifier, répéter l’information; Rester silencieux quelques secondes immédiatement après la transmission d’une information importante; Tenter d’attirer l’attention par des moyens sensoriels ou psychologiques; Avant d’enseigner un nouveau contenu, demander aux étudiants de qu’ils connaissent déjà de ce sujet. Pour aider les étudiants à utiliser efficacement leur mémoire de travail : Ne pas présenter trop d’informations à la fois et laisser du temps aux étudiants pour encoder et organiser ces informations; Faire régulièrement de courtes pauses pour permettre aux étudiants de poser des questions, de cibler les idées principales et de prendre des notes; Utiliser des exemples et des analogies; Présenter une certaine organisation de l’information par l’utilisation d’un plan, d’un schéma ou d’un réseau de concepts, par exemple; Amener l’élève à découvrir ses modes personnels d’organisation de l’information; Répéter et reprendre régulièrement des éléments importants du cours; Identifier les mots-clés; Utiliser des éléments audio-visuels pour accompagner l’exposé magistral. Pour favoriser le classement, le repérage et le transfert de l’information en mémoire à long terme : Utiliser des cartes sémantiques, des plans logiques, des schémas, des tableaux, etc; Demander aux étudiants de faire leur propre carte sémantique ou leur propre schéma à la suite de la présentation; Varier les contextes de présentation d’une connaissance ou d’une compétence afin que celle-ci soit plus facilement rappelée dans différentes activités ou différents contextes, ultérieurement; Demander aux étudiants de générer leurs propres exemples et analogies. Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 -9- Note : Ce texte a été rédigé par Émilie Lemire Auclair. Si vous avez des commentaires ou des suggestions, n’hésitez pas à communiquer avec Valérie Bonin, technicienne en travail au Service d’aide à l’intégration des élèves (SAIDE) du cégep du Vieux Montréal, au (514) 982-3437, poste 7942. Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 - 10 - Références « Au cœur de la mémoire », Le cerveau à tous les niveaux. Consulté le 5 mai 2005, à l’adresse suivante : http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_07/d_07_p/d_07_p tra/d_07_p_tra.html BARBEAU, D., MONTINI, A. & ROY, C. (1996). « Quand la mémoire fait réussir… ou échouer », Pédagogie collégiale. Volume 9, Numéro 3, pp.9-18. BÉGIN, C. (2005, mars) Mémoire et efficacité mentale. Atelier présenté à l’UQAM, Montréal, Canada. ELLEMBERG, Dave. (2005, avril). Apprendre à se rappeler : le rôle de la mémoire dans l’apprentissage. Conférence présentée dans le cadre du 30e congrès annuel de l’Association Québécoise des Troubles d’Apprentissage, Montréal, Canada. OUELLET, J., ROULEAU, I., LAFLAMME, K. (2005, février). « Mémoires et amnésie » Atelier présenté dans le cadre du cours Dysfonctions neuropsychologiques, UQAM, Montréal, Canada. Émilie Lemire Auclair 17 juin 2005 - 11 -