La croissance économique réduit-elle toujours le chômage ?
Les problèmes rencontrés sur ce sujet :
Des introductions passables qui ne permettent pas de donner du sens à la problématique
avec :
Une entrée en matière peu inspirée ( reprise de l’exemple du cours qui était dans une
thématique différente)
Une notion de croissance qui apparaît, bien souvent que, dans la problématique
Un développement souvent médiocre
Des méthodes de rédaction oubliées ( phrases de transition (intro, conclusion) , absence de
paragraphes.. ;)
Une argumentation peu démonstrative ( récitations de pans entiers de cours, documents
parfois peu utilisés, successions d’idées énumérées sans enchaînements visibles…
De longues argumentations centrées sur le progrès technique sans évoquer la notion clé du
sujet, la croissance.
Quels points positifs ?
Des aptitudes à apprendre par cœur
Et pour certains la capacité d’être rapide
Mais cela ne compte guère positivement dans l’évaluation
Il faut un travail d’analyse plus approfondi pour
permettre une argumentation plus personnelle
DOCUMENT 1
Taux de croissance annuel moyen du PIB (en %), 1992-2005
Source : d’après site Problèmes Économiques, www.ladocumentationfrancaise.fr, 2007
Corrélation évidente entre la
croissance et la création d’emploi.
Prendre deux exemples de pays pour la
prouver
Les 30 Glorieuses pour la France =
plein emploi
Les 30 Piteuses (croissance divisée par
2) ont conduit à un chômage massif
Certains pays peuvent avoir une
croissance économique sans
croissance de l’emploi. Cela est sans
doute révélateur d’une croissance
intensive
DOCUMENT 2
La première source d’explication de l’enrichissement de la croissance en
emploi réside dans le développement du secteur tertiaire. […] La particularité du
secteur tertiaire est que les gains de productivité y sont faibles comparés à ceux
de l’industrie où l’innovation technologique améliore sensiblement la
performance des machines utilisées et augmente ainsi fortement la productivité
par tête d’une année à l’autre. […] Le fait que la croissance française ait, de
1990 à 1999, un contenu plus fort en emploi trouve également son explication
dans le développement du temps partiel et, par la suite, dans la baisse de la durée
légale du travail. […] La politique gouvernementale de lutte contre le chômage
renforcée à partir de 1993, au moment de la forte hausse du chômage, a
également contribué significativement à accroître les créations d’emplois. La
principale mesure que l’Etat a mise en place consiste en des allègements de
charges sociales. […] La part des emplois peu ou pas qualifiés dans l’économie
est passée de 23 % en 1994 à 24 % en 2000, alors qu’au cours des dix années
précédentes (1984 1994) elle avait diminué de 4 points. Quant au taux de
chômage des jeunes, il s’est sensiblement réduit, tout comme celui des salariés
dépourvus de diplôme.
Source : A. OLIVEIRA, « L’enrichissement de la croissance en emploi : une pause temporaire en
accompagnement d’un rétablissement de la productivité », Point Statis, n° 7, décembre 2004
La croissance permet de créer plus
d’emploi (enrichissement en emploi,
contenu plus fort en emploi).
Tertiaire = faible gains de productivité
La demande de services augmente et
réclame plus de travailleurs car le
progrès technique est plus limité pour
le tertiaire (Fourastié)
Des politiques ont également été mises
en œuvre pour faciliter la création
d’emplois : la baisse du temps de
travail permet de partager le travail ; 1
plein temps = 2 mi-temps mais
beaucoup de temps partiel subi. De
nouvelles créations d’emplois peuvent
inciter ces travailleurs à prendre un
plein temps sans que cela fasse
diminuer le chômage (sous emploi
massif)
.La politique de baisse des charges
sociales peut avoir pour objectif de
diminuer le coût du travail des
personnes les moins productives ( lien
avec l’analyse libérale)
DOCUMENT 3
Contributions à la croissance du PIB, entre 1992 et 2002 (en %)
France
Allemagne
Pays-
Bas
Etats-
Unis
Taux de croissance annuel
moyen du PIB
2,0
1,3
2,7
3,2
Dont :
Productivité
1,1
1,1
0,7
1,8
Emploi
0,9
0,2
2,0
1,4
Source : d’après FMI Staff Report, « Comment améliorer les perspectives de long terme »,
Problèmes économiques, n° 2917, février 2007
Relation croissance économique =
croissance productivité + croissance
emploi (il manque dans cette relation
l’évolution du temps de travail)
Pour avoir une croissance de l’emploi
il faut une croissance économique >
gains de productivité.
Une croissance économique forte (lien
ave doc1) joue positivement sur
l’emploi (Ex USA) mais l’effet sera
plus élevé si la croissance de la
productivité est faible (ex Pays Bas et
doc2 qui fait référence aux faibles
gains de productivité du tertiare)
La croissance peut être obtenue par des gains
de productivité.
Au lieu de recruter du personnel, les
entreprises peuvent faire des investissements
de modernisation et substituer le travail par
du capital.
Une croissance appauvrie en emploi.
DOCUMENT 4
La mise en correspondance des personnes à la recherche d’un emploi et des
entreprises à la recherche de travail est caractérisée par des frictions très
importantes, qui tiennent aux qualifications, à la qualité des emplois offerts, à
leur localisation, et plus structurellement au fait que la décision d’accepter une
offre d’emploi, comme celle de recruter un candidat, est toujours de part et
d’autre un pari : pari de l’entreprise sur les qualités du candidat, et du candidat
sur celles de l’entreprise. […] Son bon fonctionnement dépend d’une série de
facteurs qu’on a coutume de regrouper sous l’appellation d’institutions du
marché du travail : nature des contrats, coûts d’embauche et de séparation,
déterminants de la mobilité, efficacité du processus d’appariement (1) entre
offreurs et demandeurs d’emplois. […] Parmi les pays européens, la France
enregistre à une exception près les plus faibles taux de perte d’emploi et les plus
faibles taux de sortie du chômage. Elle se présente donc comme l’autre extrême
par rapport aux Etats-Unis : c’est un pays où le marché du travail est très peu
liquide parce qu’il est difficile de sortir du chômage et qu’après avoir accédé à
un emploi permanent, on a de bonnes chances de le conserver.
Source : J. PISANI-FERRY, Plein emploi, Conseil d’Analyse Économique, La Documentation française, 2000
(1) mise en relation
Le document évoque le fonctionnement du marché du
travail et la difficulté à faire correspondre offre et
demande de travail. Si on se place du côté des demandeurs
de travail (employeurs) l’embauche est risquée car il peut
être difficile de se séparer de la personne recrutée, les
offreurs de travail n’ont pas non plus le profil recherché…
Les entreprises peuvent préférer faire travailler davantage
les « insiders »(heures supplémentaires) que de recruter
des « outsiders » L’exemple des USA modèle libéral ou
règne une forte flexibilité à l’opposé du marché français
considéré comme trop rigide (Smic, CDI…)
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