retentissement sur le fonctionnement socio-professionnel.
On distingue :
- insomnies primaires (transitoires, chroniques)
- insomnies secondaires (à un autre trouble)
1) Insomnies primaires
a) Insomnies primaires transitoires
Elles sont fréquentes, réactionnelles à une situation de stress et disparaissent à l’arrêt du
facteur causal.
Traitement : règles d’hygiène du sommeil (ex. : heures fixes, pas de café ni sport avant dodo,
etc.)
b) Insomnie primaire chronique
C’est une insomnie persistante primaire qui fait suite à une insomnie transitoire.
Absence de somnolence diurne.
Handicap subjectif important mais difficilement objectivable.
2) Insomnies secondaires
50% sont des insomnies chroniques. Elles sont secondaires à des troubles psychiatriques
(dépression, manie, troubles anxieux, schizophrénie, addictions) ou somatiques (douleurs,
hyperthyroïdie, Alzheimer, Parkinson).
III) Hypersomnies
1) Narcolepsie
Rare (prévalence : 0,03%). Cela consiste en des accès brefs de sommeil diurne accompagnés
de cataplexie (= perte brutale du tonus musculaire), hallucinations hypnagogiques, latence
d’endormissement abaissé.
Traitement : psychostimulant.
2) Syndrome d’apnée du sommeil
♂ de 50 ans, fréquent (prévalence de 5 à 9%), chez sujets obèses dans 2/3 des cas.
Manifestations :