Les délires chroniques non schizophréniques

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♥ Les troubles du sommeil ♥
Plan :
I)
II)
III)
IV)
Définitions
Insomnies
Hypersomnies
Parasomnies
I) Définitions
Sommeil normal = sommeil qui dure environ 7h, divisé en cycles de 90 mn avec 5 stades /
cycle :
- stades 1 et 2 : sommeil lent léger
- stades 3 et 4 : sommeil lent profond
- stade 5 : sommeil paradoxal (rêves)
Sommeils pathologiques, définis par :
- plainte fréquente
- causes multiples
- 2 types de troubles : dyssomnies et parasomnies
Dyssomnies = troubles quantitatifs du sommeil :
- insomnies
- hypersomnies
- troubles du rythme circadien
Parasomnies = manifestations accompagnant le sommeil :
- cauchemars
- somnambulisme
- terreurs nocturnes
Exploration :
- interrogatoire : ancienneté, conséquences
- agenda du sommeil
- examen clinique
- examen complémentaire si besoin : polysomnographie
II) Insomnies
Ce sont des difficultés à initier / maintenir le sommeil, ou un sommeil non réparateur avec un
retentissement sur le fonctionnement socio-professionnel.
On distingue :
- insomnies primaires (transitoires, chroniques)
- insomnies secondaires (à un autre trouble)
1) Insomnies primaires
a) Insomnies primaires transitoires
Elles sont fréquentes, réactionnelles à une situation de stress et disparaissent à l’arrêt du
facteur causal.
Traitement : règles d’hygiène du sommeil (ex. : heures fixes, pas de café ni sport avant dodo,
etc.)
b) Insomnie primaire chronique
C’est une insomnie persistante primaire qui fait suite à une insomnie transitoire.
Absence de somnolence diurne.
Handicap subjectif important mais difficilement objectivable.
2) Insomnies secondaires
50% sont des insomnies chroniques. Elles sont secondaires à des troubles psychiatriques
(dépression, manie, troubles anxieux, schizophrénie, addictions) ou somatiques (douleurs,
hyperthyroïdie, Alzheimer, Parkinson).
III) Hypersomnies
1) Narcolepsie
Rare (prévalence : 0,03%). Cela consiste en des accès brefs de sommeil diurne accompagnés
de cataplexie (= perte brutale du tonus musculaire), hallucinations hypnagogiques, latence
d’endormissement abaissé.
Traitement : psychostimulant.
2) Syndrome d’apnée du sommeil
♂ de 50 ans, fréquent (prévalence de 5 à 9%), chez sujets obèses dans 2/3 des cas.
Manifestations :
▪ Durant le sommeil :
- ronflements
- apnées suivies d’un micro-éveil
- sueurs nocturnes
- nycturie
- agitation
▪ Somnolence diurne
▪ Céphalées matinales
▪ Irritabilité
▪ Troubles de la concentration et de la mémoire
Complications :
▪ Complications cardio-vasculaires :
- hypertension artérielle
- AVC
▪ Accidents de travail
▪ Accidents de la voie publique
Traitement :
- règles hygiéno-diététiques (réduction de poids, éviter les facteurs aggravants)
- ventilation nocturne en pression positive (masque)
- chirurgie
3) Hypersomnie idiopathique
Adulte jeune : somnolence diurne, sommeil nocture anormalement long, réveil très difficile
(ivresse du sommeil).
Traitement : psychostimulant non amphétaminique.
4) Syndrome des jambes sans repos
Clinique :
- paresthésie des jambes très inconfortables
- apparaissant le soir, au coucher et empêchant l’endormissement
- soulagée par des mouvements répétés des jambes
Traitement :
- règles hygiéno-diététiques
- médicaments peu efficaces (benzodiazépines)
5) Trouble du rythme circadien
-
Syndrome de retard de phase : pas d’endormissement avant 2h du matin, sommeil de
bonne qualité.
Syndrome d’avance de phase : endormissement survient trop précocement, réveil vers
3h du matin, sommeil de bonne qualité
Problématique liée à l’inadéquation avec les horaires socio-professionnels habituels
IV) Parasomnies
1) Le somnambulisme
Il survient surtout chez l’enfant, pendant le sommeil lent profond (stade 3 ou 4).
Risque : accidents (fenêtre, escaliers).
Clinique :
- comportements moteurs stéréotypés complexes (déambulations, prise de nourriture,
soliloquies)
- dus à un éveil dissocié : éveil moteur, système relationnel endormi
2) Les terreurs nocturnes
Elles surviennent chez l’enfant, pendant le sommeil lent profond (stade 3 ou 4). Leur
survenue est brutale, état de terreur intense (cris, pleurs, agitation) souvent spectaculaire.
Aucun contact n’est possible pendant l’état de terreur, il est inutile de réveiller le sujet
pendant l’épisode.
Amnésie totale de l’épisode au réveil.
3) Autres parasomnies
Sursauts du sommeil = myoclonies survenant à l’endormissement
Bruxisme = grincement des dents, survenant pendant le sommeil léger
Somniloquie = émission de phénomènes ou conversation, survenant en sommeil lent
Cauchemars = rêves à caractère effrayant, angoissant, survenant au cours du sommeil
paradoxal.
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