2. les quantités
La quantité de chaque aliment doit être suffisante de façon à ce que les besoins nutritionnels
soient couverts
100 à 150g viande poisson œuf
2 fruits par jour
Légumes à volonté
Huile végétale 2 CS minimum par jour (olive et colza)
3 laitages ou fromage par jour
Céréales, féculents, légumes secs et pain en quantité adaptée, selon le taux
calorique requis et l’activité du patient
3. la façon de cuisiner
On conseille des techniques culinaires simples : vapeur, grill, four, papillote, étouffée, broche,
barbecue, poêle anti adhésive
On évite la cuisson des matières grasses (saindoux et beurre) mais surtout huile, margarine
Toute matière grasse cuite est à éviter
D) exemples de régime hypocalorique
En milieu hospitalier, l’activité étant réduite, l’apport calorique requis peut être au minimum
de 1200 Kcal et exceptionnellement 1000. Les régimes à 1500 ou 1800 Kcal sont plus
fréquents
Au domicile, il faut tenir compte du mode de vie et de l’activité ; en général on ne descend
pas en dessous de 1500 Kcal
II – alimentation et diabète
A) but
Le régime diabétique est associé au traitement pour obtenir un bon équilibre glycémique, pour
retarder l’apparition des complications
B) principes
Si le patient diabétique a un surpoids, il faut qu’il le perdre pour améliorer les glycémies
La prise en charge diététique d’un diabète est indispensable mais le régime du diabète insuliné
est plus rigoureux au niveau de la répartition de la quantité des glucides sur la journée. La
répartition influe sur la glycémie
L’apport calorique est choisi en fonction de l’age et de l’activité du patient et l’apport
glucidique est contrôle qualitativement (selon la source des glucides, l’effet sur la glycémie
n’est pas le même) et quantitativement
L’apport glucidique représente 50 à 55 % de l’apport énergétique total de la journée
Pour 2000 Kcal : 250 g de glucide
Afin de retarder l’apparition des complications cardio vasculaires, l’alimentation contrôlée au
niveau des apports en lipides est mise en œuvre
C) choix des glucides
Limitation de la consommation des sucres simples (sucreries, produits sucrés) car leur
assimilation est rapide et perturbe la glycémie
Il autorise les féculents, les céréales, les légumes secs. Leur assimilation est plus lente et
l’index glycémique plus faible