L`HISTOIRE ECONOMIQUE DU Portugal

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L’HISTOIRE ECONOMIQUE DU PORTUGAL
Présentation de Mlle L. Pachinger et MM. G. Dax et S. Trischak
Un bon « survol » (survey) de l’histoire économique du Portugal au temps de son expansion,
ce dont je vous remercie. L’essentiel y est. A souligner : usage intensif des ressources du web
(j’espère toutefois, sans en être certain, qu’il n’y a pas eu trop de « copy/paste »...) Par
moment, donne un peu trop l’impression d’être un « patchwork » l’éléments simplement
juxtaposés ; aussi, trop de répétitions. Anglais quelquefois un peu curieux.
Détails :
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Toile de fond historique (jusqu’à la p. 8) : qq répétitions inutiles (p.ex. la bataille
d’Aljubarotta revient deux ou trois fois).
Mortalité des esclaves en mer (p. 9). De manière générale, il semble que cette mortalité
n’était pas – ou pas beaucoup – plus élevée que celle des équipages. D’un point de vue
économique, les propriétaires d’esclaves n’avaient pas intérêt à voir leur capital
« fondre ».
Vous auriez pu souligner davantage (p. 9 ff.) le rôle des îles atlantiques, telle Madère,
dans la naissance du modèle de « l’économie des plantations » (plantation economy). Ces
îles furent un banc d’essai pour ce qui allait suivre en Amérique, en particulier dans les
Antilles, sur une beaucoup plus large échelle. Pour plus de détails, voir Bairoch.
Tableau de la p. 10 : il faut toujours donner la ou les sources des tableaux, svp. (ici
Maddison).
P. 16 : « During the days of Columbus, speed would average a little less than 4 knots per
day » : sûrement par heure et non pas par jour. (Speed of one knot per hour : a little less
than two kilometers per hour  surely, these ships averaged more than somewhat less
than 8 kilometers per day…)
Aux environs de la p. 21 : les jonques chinoises du 15e siècle, même si elles étaient plus
grandes que les vaisseaux portugais, comprenaient-elles une artillerie embarquée aussi
efficace que celle des navires européens ? Je ne sais pas, mais ce qui est sûr est que, plus
tard (dès le 16e siècle), l’armement des jonques chinoises n’étaient pas à la hauteur des
navires européens.
Bas de la page 21 : le problème avec les navires à phares (= voiles) exclusivement carrés
n’est pas tant qu’ils ont de la peine à virer de bord, comme vous l’écrivez, mais plutôt que
ces navires remontent très mal le vent. Ils sont fort performants aux allures portantes (=
vent arrière), mais ne peuvent guère affronter les vents contraires. La nouveauté des
caravelles étaient qu’elles pouvaient être grées aussi bien avec des phares carrés qu’avec
des voiles latines, lesquelles permettent beaucoup mieux de remonter au vent.
A la p. 24 entre autres, vous citez abondamment Needham dans les notes de bas de page.
Attention : Needham est un de ces historiens économiques spécialisés dans la Chine qui se
laissent souvent emporter un peu trop par leur enthousiasme pour toutes choses chinoises.
Votre résumé des raisons pour lesquelles la Chine impériale a « raté » son expansion
maritime vers l’outre-mer est très succinct. Les différentes hypothèses auraient pu être
discutées plus en détail.
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