résultat de la bureaucratie sclérosante, mise en place par les puissances
ibériques (càd les espagnols et les portugais).
- Dans les dernières décennies (càd fin du 20ème siècle), il y a eu un recul de la
dictature, et une évolution à vers la démocratie.
- Globalement, le continent latino-américain a connu une progression économique,
mais le niveau de vie n’a pas pour autant augmenté (en tout cas, pas pour tout le
monde : la progression économique profite aux proriétaires de grands domaines).
De fortes inégalités sociales persistent : présence de bidonvilles, fuit des
campagnes, émigration vers les villes.
8.3. L’Asie
- expansion rapide depuis un demi-siècle
- croissance momentanément interrompue par le crise de 1997-98
- le cas de la Chine
socialisme planifié (1949-1979)- Chine de Mao : C’est l’époque des
grands plans quinquennaux, des grands travaux (industries lourdes sont
mis en chantier). Il y a une accélération de la collectivisation des terres. Le
Grand Bond en avant (1958-1961) est un échec. On abandonne cette
politique, l’économie se rétablit à partir de 1961. On devient méfiant vis-
à-vis de la collectivisation. L’agitation réapparaît avec les projets de Mao :
Révolution culturelle de 1967 (= action contre le révisionnisme et les
anciennes coutumes – qu’on considère comme complètement dépassées-
pour renforcer le pouvoir qui vacille). Cette révolution va faire beaucoup
de victimes.
Le successeur de Mao, Deng Xiaoping, opte pour une libéralisation de
l’économie, à partir de 1979. On permet aux entreprises privées de se
reconstituer. On abandonne la planification. Il y a une forte croissance (de
7% dans l’agriculture, et 9,5 % de l’économie par an en moyenne entre
1978 et 1996). La pauvreté recule. Mais tous les problèmes ne sont pas
réglés : les exploitations agricoles trop petites et de faible productivité.
Au point de vue de l’économie, la Chine a de nombreux atouts :
administration efficace, qui répercute bien les décisions prises par
l’autorité ;
richesses considérables en matières premières ;
adhésion de la population aux réformes : la population n’a pas
d’aquis sociaux à défendre, donc elle est favorable aux réformes ;
habitudes d’épargne : les chinois vont pouvoir investir dans les
petites entreprises (le monde rural s’industrialise) ;