Pétrole: manque à gagner de 300 milliards de dollars pour les pays du Golfe (FMILa chute des cours du pétrole devrait occasionner un manqueàgagner de 300 milliards de dollars cette année pour les pays du Golfe, les obligeantàpuiser dans leurs vastes réserves, a estiméle FMI mercrediLa chute de plus de moitiédu prix du baril depuis létéassèche les recettes de ces pays et risque de plomber leurs finances cette année."Le manqueàpercevoir en
exportations pétrolières en 2015 devrait atteindre quelque 300 milliards de dollars (...) dans les
pays du CCG", le Conseil de coopération du Golfe qui réunit notamment l'Arabie Saoudite, le
Qatar et les Emirats Arabes Unis, indique un rapport du FMISelon les prévisions du FMI,
cinq des six pays du CCG devraient accuser un déficit budgétaire cette année. L'Arabie Saoudite
devrait ainsi passer d'un excédent de 1,1% de son produit intérieur brut en 2014àun déficit de 10,1%Mais ces pays du Golfe pourront toutefois soutenir leur activitééconomique en puisant dans les "importantes réserves" en devisesétrangères qu'elles ont constituées au moment oùles prix du baril dépassaient les 100 dollars, a ajoutéle FMISelon l'institution, léconomie des
pays du CCG devrait ainsi croître de 3,4% cette année, marquant certes un recul de 1 point par
rapport aux prévisions publiées en octobre mais limitant le ralentissement par rapport aux 3,7%
atteints en 2014La question est de savoir combien de temps ces pays "accepteront de
financer" leurs déficits sans couper dans leurs dépenses, a commentéle chef du département
Moyen-Orient au FMI, Masood Ahmed, lors d'une conférence de presseDans son rapport, le FMI s'estégalement inquiétédes conséquenceséconomiques de la situation sécuritaire dans la région du Moyen-OrientLes conflits, le terrorisme et les problèmes de sécuritéqui en découlent continuent dêtre une préoccupation majeure dans la région", a notéle FMI."Bien que les frappes aériennes aient ralenti la progression de l'entitédite Etat islamique (EI), les conflits en Irak et en Syrie persistent, avec de graves retombéeséconomiques et politiques pour les pays
voisins (en particulier la Jordanie et le Liban)", relève l'institutionLors de sa conférence de presse, M. Ahmed s'est plus particulièrement inquiétéde la situation au Yémen oùdes rebelles
houthis se sont emparés du palais présidentiel."Nous sommes préoccupés par les nouvelles
difficultés au Yémen", qui reçoit par ailleurs une aide du FMI, a-t-il indiquéAvec AFP
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=2&cid=19&frid=76&seccatid=19&eid
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