STRUCTURE DE LA SUBSTANCE BLANCHE :

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ANATOMIE
25/11/2005
Chris - Céd
STRUCTURE DE LA SUBSTANCE BLANCHE :
Elle forme des cordons en périphérie de la substance grise ( il existe des cordons ventraux,
latéraux et dorsaux).
Elle est formée de fibres conduction myélinisées.
Les fibres sont regroupées en tractus ou en faisceaux.
La commissure blanche permet de faire communiquer les cordons ventraux.
Le septum dorsal medium sépare les 2 cordons dorsaux.
La corne dorsale grise sépare le cordon dorsal du latéral tandis que le ventral et lé latéral
communique : on parle de cordon ventrolatéral.
La substance blanche varie sur la hauteur de la moelle au niveau quantitif :
La substance blanche est abondante en région cervicale et peu abondante en région sacrée.
Lorsqu’on descend sur la moelle, les faisceaux moteurs abandonnent leurs fibres.
Sur le plan sensitif, quand on monte sur la moelle, enrichissement en fibres.
Pour la substance grise , au niveau de la moelle thoracique (C8-L2), la corne ventrale est plus
volumineuse, présence de renflements…
SYSTEMISATION :
Moelle organisée en segments ou myélomère .
Chaque myélomère va régir un territoire métamérique composé d’un ganglion, d’un ensemble
musculaire, d’un segment de peau.
Ces segments médullaires sont reliés entre eux par des voies d’association.
La moelle est un lieu de passage pour les voies ascendantes sensitives et descendantes
motrices.
METAMERE :
Chaque segment reçoit l’information d’un territoire cutanée nommée territoire radiculaire.
Ce territoire radiculaire est aussi appelé dermatome .
Il y a superposition de ces territoires ce qui fait que si l’on perd la sensibilité d’un territoire,
un autre pourra compenser.
Ex : -Le territoire L5 correspond à la face externe de la jambe, au dessus du pied et aux 3
premiers orteils. C’est à ce niveau que siège la douleur lors de sciatique.
-Le territoire C2 correspond à la région occipitale.
-Le territoire T4 correspond à la région du mamelon.
-Le territoire T10 correspond à la région de l’ombilic.
-Le territoire de S3 à S5 correspond à la région du périnée.
Chaque segment médullaire envoie les ordres à un territoire radiculaire le myotome.
A chaque étage, un neurone sensitif envoie une collatérale vers neurone moteur soit
directement, soit par l’intermédiare d’un interneurone interposés entre les parties sensitives et
motrices  cela constitue un arc réflexe.
Le réflexe est une riposte qui fait que lors d’une stimulation sensitive, il y a une réponse
motrice. Cela sert à protéger l’organisme.
2 types de réflexe :
- Point de départ cutané  réflexe entéroceptif
C’est un réflexe polysynaptique ( présence d’un interneurone).
- Point de départ profond  réflexe propioceptif
C’est un réflexe monosynaptique ( connexion directe)
Ces réflexes sont importants en clinique pour tester l’intégrité des segments médullaires.
Ex : Réflexe rotulien ( propioceptif) au niveau de L3.
Réflexe cutané plantaire (extéroceptif) au niveau de S1  contraction des orteils.
Neurones d’association :
Neurones situés dans substance grise assurant liaison entre étages .
On trouve également des faisceaux d’associations autour de la substance grise appelés
faisceaux propres qui permettent également le fonctionnement coordonné des segments.
VOIES LONGUES : VOIES MOTRICES ET SENSITIVES :
-Voies de la sensibilité :
Voies ascendantes. Il y a en général 3 neurones qui se succèdent : le protoneurone, le
deutoneurone et le 3ème neurone(situé dans le cerveau).
Le corps cellulaire du protoneurone est situé dans le ganglion spinal donc dans la racine
dorsale.
I) Sensibilité extéroceptive :
Responsable de sensibilité de peau, des muqueuses.
Il existe 2 contingents ( sensibilité protopathique et sensibilité épicritique) :
1) La sensitivité protopathique ou nociréceptive :
Elle comprend le tact grossier ( on sent que l’on touche quelque chose sans analyser ce que
c’est), la sensibilité à la température et à la douleur.
La sensibilité à la température et à la douleur se regroupe sous le terme de la sensibilité
thermoalgésique.
C’est une sensibilité d’alerte, qui ne permet pas d’analyser.
Elle est assurée par les voies spinothalamiques ( de la moelle jusqu’au thalamus). Au niveau
du thalamus, le 3ème neurone ira jusqu’au cortex.
Le protoneurone se dirige vers la corne dorsale où il s’arrête. Le relais se fait au niveau de la
corne grise.
Le deutoneurone va croiser la ligne médiane en avant du canal central, traverser de la
substance blanche et constituer un faisceau sur le côté opposé, le tractus spinothalamique :
- Tractus neospinothalamique
Ses fibres sont transversales. Au niveau du cordon ventral
opposé, le tractus va se diriger vers le thalamus. Ce faisceau analyse les sensations dans
leurs caractères quantitatif et qualitatif.
Organisation topique : fibres rangées en fonction de leur provenance.
Fibres sacrées au fond du tractus et fibres cervicales en périphérie.
La partie ventrale du tractus capte les informations tactiles.
La partie latérale capte les informations liées a T°, douleur.
- Tractus paleospinoreticulothalamique
Ses fibres vont s’arrêter, traverser ou faire relais dans formation réticulaire du tronc.
Même configuration.
Tractus situé en arrière du précédent.
Réaction végétative et somatique associé à une sensation : ce faisceau est à l’origine de ces
réactions.
Maladie qui détruit moelle autour du canal central : syringomyélie qui va provoquer section
de ces vois spinothalamiques.
2) La sensibilité épicritique :
Permet analyse d’un élément.
Le protoneurone gagne le cordon dorsal et émet des fibres vers la corne dorsale qui jouen un
rôle dans le filtrage de la douleur.
Le protoneurone forme un faisceau gracile (médial) et un faisceau cunéiforme (latéral).
Fibres rangées selon l’origine : fibres sacrées en profondeur et fibres cervicales en périphérie.
Ces faisceaux montent dans la moelle ( pas de relais) et se termine dans les noyaux gracile et
cunéiforme dans la partie basse de la moelle allongée. De ces noyaux partent les
deutoneurones.
Ancienne nomenclature :
Faisceau de Goll = Faisceau Gracile
Faisceau cunéiforme = Faisceau de Burdach
II) Sensibilité proprioceptive :
Informe sur la position dans l’espace.
2 types de sensibilité proprioceptive (consciente et inconsciente) :
1) sensibilité inconsciente :
Voies spinocérebelleuses (vers le cervelet) qui sont divisées en 2 en fonction du niveau de
sensibilité.
- Voies transmettant informations très spécifiques : position
Elles viennent de la partie inférieure du tronc, en dessous de T4.
Elle passe par le faisceau spinocérebelleux dorsal. Le protoneurone passe par la racine
dorsale.
Il gagne le noyau thoracique (C8 à L2). Ce qui est en dessous du noyau passe par la
substance blanche pour le rejoindre.
Dans le noyau se fait le relais avec le deutoneurone qui gagne le cordon latéral dans sa
partie dorsale et périphérique pour former le faisceau spinocérebelleux dorsal, aussi
appelé faisceau de Flechsig. Il est direct car il ne croise pas la ligne médiane.
- Voies transmettant informations non spécifiques, plus globales.
En dessus de T4, système cunéocérebelleux.
Les fibres vont transiter par la corne dorsale et vont gagner le noyau cunéiforme
accessoire dans la partie basse de la moelle allongée qui est l’équivalent du noyau
thoracique.
Le protoneurone gagne colonne latérobasale et le deutoneurone va croiser la ligne
médiane pour aller former dans la partie ventrale et latérale du cordon latéral le faisceau
spinocérebelleux ventrral.
Aussi appelé faisceau spinocérebelleux croisé ou de Gowers.
2) sensibilité consciente:
Même voies que la sensibilité extéroréceptive épicritique.
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