e) dosages.
25 OH vitamine D ou calcidiol
C’est le métabolite essentiel de la vitamine D qui doit être dosé.
Le calcidiol est la forme de stockage de l’organisme et sa concentration est de l’ordre du ng (alors que
le calcitriol est de l’ordre du pg).
Le prélèvement est réalisé sur un sujet à jeun et sur un tube sec laissé 30 minutes à l’air ambiant (pour
la formation du caillot) puis, il est acheminé dans la glace jusqu’au laboratoire.
Il y a 3 méthodes de dosage, les deux premières, très pointues, précises sont aussi très couteuses et très
longues, elles ne sont donc pas effectuées dans tous les laboratoires :
- spectrométrie de masse,
- HPLC (chromatographie liquide haute pression),
- Immunodosage par compétition : RIA et LIA. (méthode plus répandue)
Il faut connaître la spécificité de l’anticorps utilisé, celui-ci doit être spécifique des 2 isoformes : D2 et
D3. En effet les deux isoformes doivent être reconnus car le patient peut être traité soit par de la D2 ou
de la D3.
Pour l’immunodosage, il n’existe pas de valeurs normales mais des valeurs souhaitables, c’est à dire
pour lesquelles il n’y a ni rachitisme ni ostéomalacie (correspond au rachitisme chez adulte). En effet,
les valeurs dépendent de l’ensoleillement et donc des saisons.
Valeurs souhaitables : 30 à 80 ng/ml.
Insuffisance modérée : 20 à 30 ng/ml (en hiver, tous les sujets présentent une insuffisance modérée).
Insuffisance sévère : 10 à 20 ng/ml.
Déficit : < 5 ng/ml
La carence en vit D peut être très grave, elle peut être à l’origine de cancer, de maladie auto immune,
de lupus….
1,25 (OH)2 vitamine D ou calcitriol.
C’est le métabolite actif mais les taux circulants sont très faibles (ordre du pg/ml) et la demie-vie est
très courte.
Le prélèvement est réalisé sur tube sec laissé 30 minutes à température ambiante puis acheminé dans
la glace.
Le dosage se fait en 3 étapes :
- délipidation : extraire les lipides sériques,
- immunoextraction : utilisation de tubes recouverts d’anticorps monoclonaux spécifiques.
- Détermination quantitative : par radiocompétition (RIA)
Ce dosage n’est à prescrire uniquement lors de diabète phosphaté, de sarcoïdose, ou de rachitisme
vitamino-dépendant. Il est donc peu prescrit.