LES LESIONS MUSCULAIRES AIGUES
INTRODUCTION
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La traumatologie du sport est fréquente par la multiplication des disciplines sportives,
l’augmentation importante du nombre des pratiquants et les volumes d’entraînement
auxquels sont soumis certains athlètes . Parmi les pathologies rencontrées, les lésions
musculaires aiguës et chroniques ont une place de choix . Elles sont d’un abord difficile
sur le plan diagnostic et thérapeutique .
RAPPELS ANATOMIQUES
Le tissu con jonctif joue un grand rôle dans l’organisation anatomique du muscle.
Les aponévroses déterminent des loges, elles mêmes constituées de faisceaux musculaires
comportant différents groupes de fibres . La fibre élémentaire est la myofibrille qui est
constituée d’actine et myosine entourée par le réticulum sarcoplasmique . Il existe des
cellules indifférenciées au repos qui sont activées pour régénérer la fibre musculaire
lésée.
PHYSIOLOGIE DU MUSCLE
On peut définir quatre types de contractions selon leur effet sur le muscle :
Isométrique : n’induit pas de mouvement articulaire :contraction isolée
du quadriceps par exemple contre une résistance (force exercée par la
main du médecin ) .
Concentrique :par raccourcissement du muscle :contraction du
quadriceps par exemple avec extension de la jambe .
Excentrique : contraction en résistance à un étirement dans un
accroupissement ou un freinage . C’est le type de contraction le plus
délétère .
Pliométrique : par étirement puis contraction, c’est le mouvement
d’impulsion . Ce type de contraction au niveau des muscles du mollet est
particulièrement dangereux .
DIAGNOSTIC CLINIQUE
L’interrogatoire est essentiel : S’agit-il d’un traumatisme direct ( béquille ) ou indirect
(lésion créée dans le mouvement ) .
Certains éléments permettent de définir des facteurs de gravité :
Douleur syncopale, perception d’un bruit à type de
claquement, apparition rapide d’une tuméfaction ou d’une ecchymose, impotence
fonctionnelle objective immédiate, mouvement lésionnel à type d’étirement .
On fera préciser quelle thérapeutique a été appliquée immédiatement ( glaçage,
compression ), l’évolution de la douleur ( disparition rapide = élongation, persistante et
insomniante = déchirure ).
La recherche des antécédents est capitale pour éviter les récidives :
Etat musculaire antérieur, récidive sur le même muscle,
chirurgie sur le muscle concerné, état d’hydratation et régime alimentaire